Guillevic 2016linoines la renouée aux oiseaux UA-98678848-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23 janvier 2023

Compagnon

 

 

 

Le cose che restano

20 janvier 2023

D'escale en escale

arras 6.png

©paolapigani

 

Les carillons du beffroi et l'aube luisante d'Arras m'ont ouvert la voie. J'ai attendu la vraie lumière pour arpenter depuis la place des héros, la rue des trois visages, la rue des trois marteaux jusqu'à l'hôtel des trois luppars. Puis d'escale en escale au Vertigo, à la Chouette librairie de Lille, au lycée Carnot de Bruay La Buissiere, à la médiathèque de Givenchy Les La Bassée, j'ai vu le ciel du Nord recouvrer ses couleurs toute à la joie de ces rencontres chaleureuses avec des personnes de tout âge. Tant d'échanges passionnés sur l'écriture, la poésie et la mémoire ouvrière si vivante dans cette région, rendus possibles grâce à l' Association Escale des Lettres et son équipe, en particulier Scheherazade Madjidi, Ludovic Paszkowiak, Paolina Miceli et bien sûr les lecteurs et lectrices en présence, en partage que je remercie  vivement.






PS
Je reviendrai chercher la rue des trois soleils qui doit bien exister tout de même...

Arras 1.jpg

©paolapigani

arras 3.jpg

©paolapigani

18 janvier 2023

Prochaine rencontre à Feyzin

61d32ea9e4130_maxnewsfrfour372398.jpg

téléchargement (1).jpg

Juste avant la nuit et la peur.

Rencontre à la médiathèque de Feyzin de 15h à 17h 

72 Rte de Vienne, 69320 Feyzin

 

 

14 janvier 2023

Prochaines rencontres dans les Hauts de France

 

Joie d'être invitée par  par L'escale des lettres aux Cafés littéraires des 16/17/18 Janvier 2023 

 

Lundi 16 janvier

à 19h au Vertigo à Arras 

(12, rue de la taillerie)

http://www.levertigo-arras.com/

Mardi 17 janvier

à 19h à la Chouette Librairie de Lille

(72 Rue de l'Hôpital Militaire)

https://www.lachouettelibrairie.com/

Mercredi 18 janvier

à 19h à la Bibliothèque Municipale

de Givenchy-Lès-La-Bassée

(2 Rue du Moulin)

 

> Paola PIGANI

Née en 1963 dans une famille d’immigrés italiens installés en Charente, Paola Pigani a exercé la profession d’éducatrice à Lyon, où elle réside toujours. Elle est venue à l’écriture par la poésie et continue de publier régulièrement des recueils. En 2013, elle fait paraître aux éditions Liana Levi, un premier roman très remarqué, N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures, couronné par plusieurs prix. Ses trois romans suivants, Venus d’ailleurs (2015), Des orties et des hommes (2019) et Et ils dansaient le dimanche (2021 ; Piccolo, août 2022), salués par la critique, ont reçu un excellent accueil en librairie. 

Elle aime le compagnonnage d'autres poètes dans les anthologies thématiques et les lectures publiques. La poésie et le roman participent pour elle d'un même désir d'explorer l'infini des langues, du monde et de l'aventure humaine. Inspirée par le monde rural de ses origines, elle aime aussi écrire sur la ville, le déracinement, la photographie et la peinture.

Ni la neige

Ni la mer

Ne sont venus à tes pieds

Tu as tremblé pourtant

Comme une flamme peureuse

Comme une grue

Élégante dans le froid

Paola Pigani Le cœur des mortels, Poésie, (Éditions La passe du vent, 2019)

Et ils dansaient le dimanche (2021 ; Piccolo, août 2022, éditions Liana Levi )

 

"En ouvrant ce nouveau livre de Paola Pigani,  retraçant  l'arrivée en France d'une jeune hongroise c'est ce tableau d'Angelo Tommasi "Gli emigranti" qui se déploie.

La fiction est ce qui reste pour combler les silences d'une génération à l'autre. Paola Pigani raconte le tempo commun d'un groupe d'ouvriers exilés d'Italie et de Hongrie. Sjonza, Elsa, Bianca, Marco sont comme les vêtements d'une même lessive  qu'emporte le tambour de l'industrie textile  au début du XXème siècle. Ils sont une même masse textile qui tourne et tourne encore,  chaque dimanche,  au bord de la Rize.

Les saisons rythment la narration, les gestations, les fêtes dominicales à la cadence des machines de production du viscose.

Le filage s'associe au verbe, liant la fibre tant à la matérialité du monde qu'à des strates plus symboliques. Les "petites Italies" réinventent une identité locale près de l'usine. Le groupe habite un temps cyclique,  sans cesse répété dans l'atelier.  Chacun accomplit ensemble les boucles du temps : de l'insoumission à l'avènement du Front populaire.

Le fil de narration véhicule fonction et signe de l'immigration. On comprend la matière,  sa provenance et sa finitude. L'industrie textile exerce une influence profonde sur les cadres mentaux  des immigrés,  rejetés, insultés, discriminés.

Le viscose porte le monde en tous sens à la Tase. Il naît d'une tige si grêle que l'on tresse, non intacte mais brisée, broyée et réduite par la violence,  comme celle que l'on impose au corps ouvrier.

Toute la langue de Paola Pigani sur le tissage et le monde de l'usine se fait métaphore pour expliquer le fragile équilibre des forces qui sied au groupe. Un terreau fertile à la division au travail de chaque protagoniste.  Ce texte est un subtil équilibre des tensions à l'oeuvre dans la science combinatoire de la politique du Front populaire.  C'est la fusion des contraires où le faible et le fort s'affrontent pour un vivre ensemble plus harmonieux. Sjonza ajuste son corset,  non celui de la rigidité des contremaîtres ou d’ un mari, mais bel et bien celui de la liberté."

Paolina Miceli

(Administratrice Escales des lettres)

 

 

11 janvier 2023

Prochaines rencontres en Isère

EtilsdansaientledimanchePic-bande.jpeg

 

 
 
 
Atelier d’écriture le matin à 10h Bibliothèque de Pajay
 
Rencontre avec le public à 14h30
à la médiathèque de La Côte - Saint- André 
 
 
 

 

 

ob_5b2e89_240-projection-007.jpg

 

Oeuvre  intitulée Talk de Thierry LAVERGE & Agnan KROICHVILI sur zinc gravé autour du premier quatrain des “correspondances” de Charles  Baudelaire
 
La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.

 

 

 

 
 
 
 
 

 

 

10 janvier 2023

Il faut toujours se préparer à perdre

 

 

instasize_230109225338.png

©paolapigani

instasize_230109224522.png

 

Lorsque chaque maison de ce monde
N’offrit plus que sa squelettique charpente
Tous s’en retournèrent en palpant leurs poches
À la recherche de ce qu’il restait de joie"

Ludovic Villard
Il faut toujours se préparer à perdre
Le Castor Astral

 

 

07 janvier 2023

Ne dites plus jamais c'est triste

20220106_084445.jpg

©paolapigani

 

 Il suffirait
De prendre le risque
D'aimer être ici
Se sentir vivant respirer
Un long silence
Nous viderait la tête
Tous les mots s'effaceraient un à un
Perdus dans le brouillard d'être
Nous serions à l'endroit
À l'envers
Là où le poème refuse de parler
Là où toute parole tombe en poussière
Et qu'un peu de présence
Au bord des lèvres nous ouvrirait un sourire
Plus vaste que la mort.

Dominique Sampiero
Ne dites plus jamais c'est triste

La Boucherie littéraire, 2020.

 

02 janvier 2023

Faire vœux de tout bois

 

©

instasize_230101105532.png

©paolapigani

instasize_230101105123.png

 

Faire vœux de tout bois

22:17 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)