Guillevic 2016linoines la renouée aux oiseaux UA-98678848-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18 octobre 2024

Montélimar suite

Merci à toute l'équipe des Cafés Littéraires de Montelimar: 
Alain Sardaillon, Guillemette Lambert , Aurore Alcalay , Christian Liotard, Luz Villarrupla,
Céline Bret, Sophie Bernardi et les nombreux bénévoles investis dans cette belle manifestation! Merci aux élèves et  à leurs professeurs du lycée Les Catalins pour leurs lectures et questions,
aux adhérents du GEM L'envol pour leur accueil et leur parole vivante, au LOL du Teil,
à la librairie Le chant libre, aux lectrices et lecteurs
qui  ont laissé grandes ouvertes les portes du château des insensés !
IMG_20241011_230354.jpg

IMG-20241012-WA0001.jpg

20241011_134335.jpg

20241013_140824.jpg

20241013_141547.jpg

IMG_20241011_162433 (1).jpg

IMG_20241011_162502.jpg

IMG_20241011_230616.jpg

07 octobre 2024

Prochaines rencontres aux cafés littéraires de Montélimar

téléchargement.jpg

Le Chateau des insensés.jpg

 

 

 


VENDREDI 11 OCTOBRE
20h30 Montélimar – Cinéma Les Templiers
Introduction du film La moindre des choses
de Nicolas Philibert

 


SAMEDI 12 OCTOBRE
14h Montélimar – Théâtre
Rencontre croisée avec B. Coquil
médiation C. Bret


17h30 Le Teil – Le LOL
Rencontre, médiation L. Vilarrupla


DIMANCHE 13 OCTOBRE
14h Montélimar – Librairie galerie Chant Libre
Rencontre, médiation S. Bernardi

14 janvier 2023

Prochaines rencontres dans les Hauts de France

 

Joie d'être invitée par  par L'escale des lettres aux Cafés littéraires des 16/17/18 Janvier 2023 

 

Lundi 16 janvier

à 19h au Vertigo à Arras 

(12, rue de la taillerie)

http://www.levertigo-arras.com/

Mardi 17 janvier

à 19h à la Chouette Librairie de Lille

(72 Rue de l'Hôpital Militaire)

https://www.lachouettelibrairie.com/

Mercredi 18 janvier

à 19h à la Bibliothèque Municipale

de Givenchy-Lès-La-Bassée

(2 Rue du Moulin)

 

> Paola PIGANI

Née en 1963 dans une famille d’immigrés italiens installés en Charente, Paola Pigani a exercé la profession d’éducatrice à Lyon, où elle réside toujours. Elle est venue à l’écriture par la poésie et continue de publier régulièrement des recueils. En 2013, elle fait paraître aux éditions Liana Levi, un premier roman très remarqué, N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures, couronné par plusieurs prix. Ses trois romans suivants, Venus d’ailleurs (2015), Des orties et des hommes (2019) et Et ils dansaient le dimanche (2021 ; Piccolo, août 2022), salués par la critique, ont reçu un excellent accueil en librairie. 

Elle aime le compagnonnage d'autres poètes dans les anthologies thématiques et les lectures publiques. La poésie et le roman participent pour elle d'un même désir d'explorer l'infini des langues, du monde et de l'aventure humaine. Inspirée par le monde rural de ses origines, elle aime aussi écrire sur la ville, le déracinement, la photographie et la peinture.

Ni la neige

Ni la mer

Ne sont venus à tes pieds

Tu as tremblé pourtant

Comme une flamme peureuse

Comme une grue

Élégante dans le froid

Paola Pigani Le cœur des mortels, Poésie, (Éditions La passe du vent, 2019)

Et ils dansaient le dimanche (2021 ; Piccolo, août 2022, éditions Liana Levi )

 

"En ouvrant ce nouveau livre de Paola Pigani,  retraçant  l'arrivée en France d'une jeune hongroise c'est ce tableau d'Angelo Tommasi "Gli emigranti" qui se déploie.

La fiction est ce qui reste pour combler les silences d'une génération à l'autre. Paola Pigani raconte le tempo commun d'un groupe d'ouvriers exilés d'Italie et de Hongrie. Sjonza, Elsa, Bianca, Marco sont comme les vêtements d'une même lessive  qu'emporte le tambour de l'industrie textile  au début du XXème siècle. Ils sont une même masse textile qui tourne et tourne encore,  chaque dimanche,  au bord de la Rize.

Les saisons rythment la narration, les gestations, les fêtes dominicales à la cadence des machines de production du viscose.

Le filage s'associe au verbe, liant la fibre tant à la matérialité du monde qu'à des strates plus symboliques. Les "petites Italies" réinventent une identité locale près de l'usine. Le groupe habite un temps cyclique,  sans cesse répété dans l'atelier.  Chacun accomplit ensemble les boucles du temps : de l'insoumission à l'avènement du Front populaire.

Le fil de narration véhicule fonction et signe de l'immigration. On comprend la matière,  sa provenance et sa finitude. L'industrie textile exerce une influence profonde sur les cadres mentaux  des immigrés,  rejetés, insultés, discriminés.

Le viscose porte le monde en tous sens à la Tase. Il naît d'une tige si grêle que l'on tresse, non intacte mais brisée, broyée et réduite par la violence,  comme celle que l'on impose au corps ouvrier.

Toute la langue de Paola Pigani sur le tissage et le monde de l'usine se fait métaphore pour expliquer le fragile équilibre des forces qui sied au groupe. Un terreau fertile à la division au travail de chaque protagoniste.  Ce texte est un subtil équilibre des tensions à l'oeuvre dans la science combinatoire de la politique du Front populaire.  C'est la fusion des contraires où le faible et le fort s'affrontent pour un vivre ensemble plus harmonieux. Sjonza ajuste son corset,  non celui de la rigidité des contremaîtres ou d’ un mari, mais bel et bien celui de la liberté."

Paolina Miceli

(Administratrice Escales des lettres)

 

 

06 octobre 2014

Rencontres aux cafés Littéraires de Montélimar

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une délégation de la maison Liana Levi!

De droite à gauche :

Lucile Bordes , Lionel Salaün, Sandrine Thévenet et moi-même cafés littéraires , Montélimar, Lucille Bordes, Sandrine thévenet, Paola Pigani,Lionel Salaun