31 janvier 2013
i giorni e le notti
I giorni e le notti
Suonano
In questi miei nerii nervi
Di arpa
Vivo di questa gioia
Malata di universo
E soffro
Di non saprela
Accendere
Nelle mie
Parole.
Giuseppe Ungaretti
11:21 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ungaretti
30 janvier 2013
Il n'y a pas de voix perdue
Une ombre peut-être, rien qu’une nommée pour les besoins de la cause
Tout lien rompu avec sa propre figure.
Si faire entendre une voix venue d’ailleurs
Inaccessible au temps et à l’usure
Se révèle non moins illusoire qu’un rêve
Il y a pourtant en elle quelque chose qui dure
Même après que s’en est perdu le sens
Son timbre vibre encore au loin comme un orage
Dont on ne sait s’il se rapproche ou s’en va.
Louis- René Des Forêts
11:17 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
29 janvier 2013
Gypsies
Nous avons retourné nos douleurs
Dans leur terre
Nous avons planté nos cœurs
A ciel ouvert
Si nos voix meurent un jour
On accusera le vent
Et les larmes de la terre
Ne seront pas les nôtres
Paola Pigani
Extrait du recueil Indovina
11:05 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gypsies
28 janvier 2013
A forza di essere vento...
11:05 Écrit par Paola Pigani dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fabrizio de andre
26 janvier 2013
Lyon perle de soie grise.Stanislas Rodanski
©paolapigani
15:40 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)
25 janvier 2013
Sur la banquette du métro
Une femme endormie sur la banquette du métro
Ses jambes pliées ses pieds posés en face
Elle a enlevé ses chaussures
Je vois ses pieds minuscules
Dans des chaussettes d’homme
Je vois ses paupières baissées
Ses mains jointes
Ses ongles recouverts d’un vernis nacré
ses doigts noirs
Je devine son souffle paisible
Et toute l’étendue du jour
Déjà vaincue.
Paola Pigani Extrait du recueil Indovina
15:37 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
24 janvier 2013
Night shop
15:54 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)
23 janvier 2013
L'enfant le soir
Avancer à plusieurs
Souvent vers le labeur
Ordonné par les parents
Emporter ses fagotins d’ennui
Aller vers les pleins champs
De pierres comme pour la prière
Retrouver le nombre ensencé
Durant les moissons
Les charrées de paille sont
Longs à batir
Le soleil flagelle la peau
La soif est une horloge
Qui démantèle le jour
En sa victoire
Vaillance des heures à traverser
Les terres de poussières
Jusqu’au crépuscule rouge
L’enfant le soir
A genoux dans une bassine
Vaut tout son pesant d’eau et d’or
Ses pieds nus noçant
Dans le jus des lessives
Il réinvente le soliloque des sources
Aperçoit sa mère
Dans son sablier blanc
Jamais il ne la reverra
Telle
Aussi vrai que le savon fondu
Redevient galet
De la voir si belle
Voudrait saisir
La mèche de cheveux
Qu’elle écarte de ses yeux
Voudrait renaître de sa chair
L’enfant boit encore
A la fontaine de ses gestes
Un silence sans lendemain
Paola Pigani
extrait du recueil Si je demeure
15:33 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
22 janvier 2013
Lyon perle de soie grise. Stanislas Rodanski
©paolapigani
15:20 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)
21 janvier 2013
Dans la nuit naissante
Dans la nuit naissante, qu’avais-tu à nommer pour mieux partir ?
L’étrangeté de la terre sous la neige, ceux que tu as laissés, les jours sans suite ?
La ville parfois devenait désert, seuls les paraphes du vent t’étourdissaient
Chaque homme, chaque femme, chaque enfant immobiles dans leur feu intérieur
Attendaient l’heure, les verres étaient vides, le vin chantait dans tes yeux
L’oiseau sur la main tendue de l’arbre pesait encore comme une promesse
Ton royaume s’ébauchait entre trois pétales d‘enfance et le germe d’un orage
Le figuier sur ta nuque versait son ombre, un chat, une pie jouaient de toi
Ne tremblait que l’ardente raison d’être dans tes distraites prières au monde
Le mot source ne donnait pas d’eau à tes pieds ni le mot amour un baiser sur ta bouche
Tu ne craignais plus le temps ni les adieux sous les masques, les voix en allées
Au creux des roses, entre tes paumes, il y avait des passages où parler aux disparus.
Paola Pigani
15:04 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)