01 décembre 2015
Un jeune éditeur Lyonnais s'invite au Bal des Ardents
16:35 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fabien thévenot, editions le feu sacré, les feux follets collection, houdaer frederick, tristan corbière
20 septembre 2013
Les langues du monde
Ce dimanche 22 septembre, Place Sathonay, à Lyon, ils ne seront pas moins d'une trentaine de poètes à tenter un drôle de marathon poétique de 11h à 18h30.
Dans le cadre du "Forum des langues", chacun d'eux lira, non ses propres textes, mais ceux de poètes étrangers essentiels à ses yeux.
A ne pas manquer sous le soleil attendu!
A 18h30, s'ouvrira un Cabaret Poétique en plein air.
10:44 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : forum des langues, syndicat des poètes, houdaer frédérick
28 juillet 2013
La nuit, je nais
©paolapigani
Quand sait-on que c'est la nuit?
Quand on ne sait plus s'il faut
sauver sa peau
ou
s'apprêter à en changer?
quand on plie notre ancienne
peau
qu'on la laisse reposer sur un valet
et que l'on ferme la porte de la chambre
pour empêcher le chat de venir griffer
ce qui pend?
Fredérick Houdaer extrait du spectacle Jeunet, la nuit.La nuit, je nais. Compagnie Chiloé
13:05 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : compagnie chiloé, houdaer frédérick
26 juillet 2013
Tanti Auguri a te
05:19 Écrit par Paola Pigani dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : houdaer frédérick
20 février 2013
Le livre pour sortir au jour
C’est comme un périple dans notre propre pesanteur que nous donnent à lire et à voir Jean-Baptiste Cabaud et Magali Mélin. On avance dans le noir mais c’est un livre pour sortir au jour après avoir dévidé l’écheveau des nerfs, après avoir été tenté par la disparition ; c’est long désapprendre à mourir.
Les mots ne sont jamais innocents. Lequel choisir pour reprendre son souffle ? Les mots nous suivent, ils ne nous précèdent pas. C’est la vie qui avance en premier. C’est la vie qui franchit le pierrier. Les mots nous suivent encore, fragments de nous mêmes avec la densité d’une marche aveugle. J’aurais aimé avoir choisi de vivre le destin des avions sur la mer. On avance vaille que vaille car il faut traverser, l’obscur, l’amer... On descend les paliers de l’air avec ces trois verbes : aimer, choisir, vivre. C’est un étrange débarquement au beau milieu de nulle part dans une phrase immense sans ponctuation, un magma de mots, une marée intérieure. On suit Jean-Baptiste Cabaud, on tente de s’accrocher aux récifs, musique, ville, ordinateur, souvenirs d’amour, ce soi qu’on n’arrive pas à saisir, se tenir loin de tout littoral, aller vers le risque de la vie, vers le risque de la poésie jusqu’à entrer dans le monde par le corps.
Il y a entre les pages écrites, les chevelures d’orage de Magali Mélin. Des lignes d’horizon captivantes où tout se dédouble. Puis une plage apparait, des taches deviennent presque humaines, comme des humeurs qui suintent d’un grand corps absent. L’espace devient écriture à son tour avec ses parallèles complices, ces chemins gras, des traces de croisement, d’effusions. Le noir revient ondoyer, tournoyer pour s’assagir. Qu’est-ce que l’artiste laisse vivre avant de rendre grâce au papier et au silence ? Le mystère reste latent.
Paola Pigani
Le livre pour sortir au jour. Jean-Baptiste Cabaud .Magali Mélin. Editions Le pédalo ivre. 2013.
Exposition à la Galerie l'Oujopo
Du 14 février au 11 mars 2013
40, rue de la Viabert
69006 Lyon
Soirée lecture
Lundi 11 mars à 20h
en présence des artistes
et de Frédérick Houdaer
22:00 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Poésie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : j-b cabaud, magali mélin, houdaer frédérick
29 octobre 2012
Etonnantes " Nouvelles du front de la fièvre"
Jeudi midi avec couple & parkings
le ciel de Californie est
magnifique
en ce jeudi midi avec couple &
parking
c'est comme un mur
infranchissable
qui n'en finit pas de se poser
devant eux
leurs questions rebondissent
contre le mur
et reviennent vers eux
encore
et encore
le mur n'en finit pas de gagner
C'est un lent soul movie entre laveries, parkings et Telegraph avenue
M'en allant écrit Jean-Marc Flahaut en toute fin de poème sans point pour clore
M'en allant dans un ailleurs improbable emprunté à une Amérique qui n'existe que dans les noms des villes, les noms de rues, des noms d'hôtels et quelques prénoms, Adam, John, Elliott...
Alone , l'homme de fièvre nous offre des composites humains d'un nouveau monde pas si loin
All one comme on disait avant, du temps peut-être où il existait des forêts plus grandes que l'Amérique toute entière.
Nouvelles du front de la fièvre de Jean-Marc Flahaut est le second recueil édité dans la collection poésie du Pédalo ivre, dirigée par Frédérick Houdaer
10:16 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jean-marc flahaut, le pédalo ivre, houdaer frédérick