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23 février 2023

Dans la vie, il n'y a pas de spectateurs. Le rideau se lève. Hommes, je vous aime. Veillez

 

Cérémonie en hommage 

aux 23 résistants du
« Groupe Manouchian »

(dont 6 étaient italiens)
en présence de représentations consulaires

Samedi 25 février 2023 à 10h
Square Manouchian
(angle avenues Garibaldi et Salengro à Vaulx-en-Velin la Côte)

 

______________________________

 

Parmi les fusillés un friulan Rino Della Negra il était de Tarcento (son père s'appelait Rizieri)
 

Né en 1923 à Vimy, dans le Pas-de-Calais, Rino Della Negra est arrivé à Argenteuil en 1926 avec sa famille qui s'installe dans le quartier de Mazagran, habité par une importante communauté italienne. Jeune ouvrier dans les usines Chausson à Asnières (Hauts-de-Seine), il intègre, à 19 ans, le club mythique de football du Red Star, où il enfile le maillot numéro 11. Devant la débâcle, il décide de rejoindre la bande des partisans dirigée par le poète arménien Missak Manouchian. Blessé lors d'une attaque de fonds, il est capturé avant d'être fusillé au côté de ses 21 camarades (la seule femme du groupe sera décapitée quelques mois plus tard en Allemagne). Quelques heures avant de mourir, il écrivait à un ami : « Dans la vie, il n'y a pas de spectateurs. Le rideau se lève. Hommes, je vous aime. Veillez ».

 

 

 

09 juin 2021

Le marché du poète

16:46 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : leo ferre, le marché du poète

26 décembre 2020

Adieu Ivry Gitlis

 

 

Quand le violon d'Ivry Gitlis suivait en haute mer la poésie de Leo Férré...

11 février 2020

Nuit d'absence

22 décembre 2019

L'uomo solo

 

parceque j'ai lu Le métier de vivre entre deux rives

alors que je venais de quitter Toulouse et son île du Ramier où je vivais dans une sinistre cité universitaire

pour une autre , l'île de la Jatte pour travailler  en tant que berceuse dans un désoloir  d'enfants

 

Pavese m'a éclairée sur le métier de vivre et la  douloureuse condition virile pour qui peine à entrer dans les schemes et le désir amoureux.

Jeune femme de 26 ans , j'ai trouvé alors en Pavese un frère ...

 

L'homme seul - qui a été en prison - se retrouve en prison
toutes les fois qu'il mord dans un quignon de pain.
En prison il rêvait de lièvres qui détalent
sur le sol hivernal. Dans la brume d'hiver
l'homme vit entre des murs de rues, en buvant
de l'eau froide et en mordant dans un quignon de pain.

On croit qu'après la vie va renaître,
le souffle s'apaiser, et l'hiver revenir
avec l'odeur du vin dans le troquet bien chaud,
le bon feu, l'écurie, les dîners. On y croit,
tant que l'on est en taule, on y croit. Puis on sort un beau soir
et les lièvres, c'est les autres qui les ont attrapés et qui, en rigolant,
les mangent bien au chaud. On doit les regarder à travers les carreaux.

L'homme seul ose entrer pour boire un petit verre
quand vraiment il grelotte, et il contemple son vin :
son opaque couleur et sa lourde saveur.
Il mord dans son quignon, qui avait un goût de lièvre
en prison ; maintenant, il n'a plus goût de pain
ni de rien. Et le vin lui aussi n'a que le goût de brume.

L'homme seul pense aux champs, heureux
de les savoir labourés. Dans la salle déserte
il essaye de chanter à voix basse. Il revoit
le long du talus, la touffe de ronciers dénudés
qui était verte au mois d'août. Puis il siffle sa chienne.
Et le lièvre apparaît et ils cessent d'avoir froid.

 
CESARE PAVESE
MUSIQUE : LÉO FERRÉ
 

 

20:28 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : leo ferre, cesare pavese, l'uomo solo

03 décembre 2019

Il mio domani sei tu

11:01 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : leo ferre, tu non dici mai niente, amore

13 juin 2019

Avec le temps

leo.jpg

 

 

 

 

Quand on a demandé à l'employé du service de maintenance

s'il voulait bien ,

une fois pour toutes,

régler son compte à l'horloge là-haut,

vu que les horaires des trains allaient désormais se caler

sur un temps aléatoire de cheval fourbu,

traverser des lits de hasard et les années perdues.

Le type a fait Ô de sa bouche ronde  mais s'est exécuté sans obtempérer.

Les travaux de rafraichissement de la gare   en étaient à la phase finale.

Ne restait plus qu'à commettre l'irréparable: ôter les aiguilles du temps sur le cadran là-haut.

Un jeu d'enfant.

Aprés quoi, épris d'ivresse et  de picotements dans la poirtrine,

il a vacillé et chuté de l'échafaudage.

RIP

©paolapigani

11:24 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : leo ferre, gare de la rochelle, avec le temps