29 juin 2017
Les mains négatives
Chère Marguerite Duras à qui je dois la mue nécessaire de mes vingt ans...
20:51 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marguerite duras
28 juin 2017
Voeux d'anniversaire de Mexico
Graciaz Tara et Ella!!!!
Pronto a Chiapas
13:46 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)
Des fagots de temps
…et chaque escale dans le temps accomplit le voyage entier
Et chaque phrase toutes les phrases passées
Et chaque accent tous les rythmes qui ont conduit à cet accent
Et les mots jaillissent sans cesse sans cessation possible
Les années défilent sans digue sans anniversaire
Et pourtant il y a un point qui termine le poème
Il y a un jour qui termine l’année
Nous coupons des morceaux de temps les enveloppons les emballons
Faire des fagots de temps c’est ce que nous appelons le travail…
Tomas Segovia
07:13 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tomas segovia
25 juin 2017
Il m'aura fallu faucher les blés
13:29 Écrit par Paola Pigani dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bashung
24 juin 2017
L'heure de revenir
©paolapigani
13:29 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)
12 juin 2017
Les choses simples
20:02 Écrit par Paola Pigani dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vinicio capossella
10 juin 2017
Paris
©paolapigani
Paris , je l'aime tendrement jusqu'à ses verrues et ses taches.
Montaigne
©paolapigani
09:00 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris, montaigne
Marché de la poésie
©paolapigani
Au jardin du Luxembourg
Des fruits cachés dans des pochettes blanches
un arbre aux terminaisons de papier plastique
Certaines envolées laissent apparaître
des pommes vertes minuscules
Ainsi tous ces livres de poésie touchés regardés enviés
Place saint Sulpice
Quand vais je pouvoir mordre dedans?
Dans ma besace je rapporte:
Joël Bastard
Luc Dietrich dont les éditeurs Éolienne ont exhumé Sapins
Les poètes Slovènes:
Maria barnas
Jordan Meirion
Tiziano Fratus
Stanka hrastelj
Un peu de l'ombre de ce thuja plicata
dans laquelle j'ai poursuivi l'écriture de mon prochain roman...
La poésie entre les verres à l'Envol Quebecois avec Jean- François Poupart, Denises Desautel Louise Dupré, Paul Bélanger...
La poésie vue par les éditeurs de La Dragonne, La Boucherie Littéraire, Lannskine, Cheyne, Al Manar, Le Réalgar, l'Amourier...etc
01:06 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marché de la poésie, luc dietrich, éditions eoliennes, editions du noroït, montaigne
05 juin 2017
Segovia
Je suis descendue vers le pont de Segovia
il m'a fallu marcher encore
Atteindre les quais de granit
Me pencher sur une ombre de fleuve
Mangée par des herbes
Des langues de sable
Les quais étaient déserts
le soleil bien trop haut pour y croire
Il m'a fallu sonder cette désolation
pour me souvenir du poète
Qui portait le même nom que ce lieu
alors j'ai su pourquoi j'étais venue jusque là
J’ai regardé les hommes
Défaire des échafaudages devant le teatro real
Jouer du matin
Avec des cordes usées
S’interpellant quand même
Dans le bleu frais et l'aluminium
Un peintre dans sa nacelle
Attaquait au noir la délicatesse d'un réverbère
Les rues sentaient l'homme ivre
L’alcali
Des ouvriers du bâtiment jetaient en riant
Des vieilles planches dans une benne
J’ai regardé la poussière de leurs gestes heureux
20:09 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : segovia, paola pigani, madrid
04 juin 2017
Entre Tomas et Nilda
Je suis descendue vers le pont de Segovia
il m'a fallu marcher encore
Atteindre les quais de granit
Me pencher sur une ombre de fleuve
Mangée par des herbes
Des langues de sable
Les quais étaient déserts
le soleil bien trop haut pour y croire
Il m'a fallu sonder cette désolation
pour me souvenir du poète
Qui portait le même nom que ce lieu
alors j'ai su pourquoi j'étais venue jusque là
J’ai regardé les hommes
Défaire des échafaudages devant le teatro real
Jouer du matin
Avec des cordes usées
S’interpellant quand même
Dans le bleu frais et l'aluminium
Un peintre dans sa nacelle
Attaquait au noir la délicatesse d'un réverbère
Les rues sentaient l'homme ivre
L’alcali
Des ouvriers du bâtiment jetaient en riant
Des vieilles planches dans une benne
J’ai regardé la poussière de leurs gestes heureux
07:43 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : madrid, nilda fernandez, segovia