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01 juin 2023

Fin de saison à Lattara

 

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©paolapigani

 

 

" Le temps, qui fut la haute et spacieuse demeure la maison blanche

entre les bras du vert profond la porte ouverte

sur les prés entre les branches livrant la perspective immense de pensée, 

le temps, qui fut si vaste et tremblant, rétrécit.

 Le temps est mesuré, écoute, il est plus tard 

il est déjà plus tard que l’arbre ne le sait. 

L’âge n’est plus d’errer dans la maison des jours 

il faut vous dire adieu, chambres que l’ombre habite sèves

qui soupirez aux parquets du sommeil." 

 

Henri Bauchau L'escalier bleu  

Je quitte la maison de Lattara dont j'ai aimé les hauts murs blancs, les failles, les traces de ceux d'avant.

Je quitte ce jardin, les acanthes qui se sont hissées de jour en jour au doux soleil d'avril et de mai, la terrasse et ses feuilles de l'hiver dernier, les fruits de l'Immense mûrier qui y laissaient  leurs taches d'encre.

J'ai écrit ici avec les pollens et la poussière portés par le vent, avec les grands bruissants dont j'ai vu se déplier les feuilles de jour en jour, j'ai écrit avec le chant incessant des oiseaux, bergeronnettes, loriots, merles, mésanges, rouge-gorges, avec un chat noir et une flamme d'écureuil, avec des abeilles et des bourdons, avec Niké de Samothrace et les roses de Saint Sauveur.

J'ai écrit aussi avec des ralentisseurs, mal au dos, doutes, grosses faims et l'appel de la mer, des marais, des cigognes, aigrettes, flamants.

J'ai écrit avant et après mes rencontres avec lycéens, lycéennes, professeurs, éducateurs, animateurs, détenus, enfants, lecteurs, lectrices, radio campus, poisson plume, bibliothécaires, bénévoles et organisateurs de la fête des arts du monde ...

Un grand Merci à celles et ceux qui m'ont accompagnée durant ces deux mois et en particulier l'équipe du pôle culture de Montpellier Métropole Stéphanie Bertrand, Régis Penalva, Noemie Laville  (La Comédie du livre _10 jours en mai) !  

 

20 mai 2023

Une saison à Lattara 6

instasize_230523082044.png©paolapigani

 

" Parfois j'ai peur d'appeler les choses par leur nom. Peut-être parce que, alors, il n'en reste plus rien ? 
Les choses doivent pouvoir supporter d'être appelées par leur nom." Etty Hillesum, Une vie bouleversée Depuis le début de ma résidence, je passe souvent devant cette chose là.
Les doutes, les soupirs, les insomnies, la solitude ont-ils un poids dans l'écriture ? Quand j'aurais pesé la première version de mon manuscrit,
je me sentirai peut-être plus légère...

15 mai 2023

Une saison à Lattara 5

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Samar Yazbeck ©paolapigani

 

La commedia è finita...
Grazie mille
À l'équipe du tonnerre de la Comédie du livre, Regis Penalva, Stephanie Bertrand, Noemie Laville (et leurs ambassadeurs) , aux sympathiques libraires de Sauramps et aux auteurs passionnants que j'ai eu la chance d'écouter parler littérature :
Kaouther Adimi 
Marie Hélène Lafon
Samar Yazbeck
Alexandre Lenot
Jarred McGinnis
Guillaume Nail
Muriel Szac

09 mai 2023

Une saison à Lattara 4

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Dans le cadre de ma résidence d'écriture organisée par la Ville de Montpellier Métropole, je suis invitée à participer à la manifestation  littéraire Dix jour en mai  les 12,13 et 14 mai  .

Je serai sur le stand  B de la librairie Sauramps . 

Toute à la joie de rencontrer  le public de Montpellier et  Kaouther Adimi  .

Samedi 13 mai
12h30
Espace Albertine Sarrazin

Les années 20 du siècle dernier sont celles de la montée des périls et de la course inexorable à la catastrophe. Mais en Algérie (Au vent mauvais, Seuil) comme dans le Lyon industrieux des immigrés venus de Hongrie et d’Italie (Et ils dansaient le dimanche, Liana Levi), les vies modestes rêvent d’amour et pratiquent la solidarité, tournées vers un avenir meilleur. Jusqu’à ce que le grand vent de l’Histoire ne vienne les emporter dans sa ronde.

Modération : Jean-Antoine Loiseau

 

17 mars 2023

Au printemps des poètes

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Soirées Sardes au-delà des mers !

 

Une "Traversée / Traversata" poétique et musicale "d'une rive à l'autre", au-delà des frontières et toujours avec la méditerranée comme utopie fraternelle. Lecture croisée en bilingue (français / italien) d'extraits du livre de Giacomo Casti qui vient de paraître en Italie "Nino e la balena" et des l'anthologie poétique bilingue (française italienne) paru en décembre 2022, aux éditions "Associations Libres" : "Dans la Nuit Cagliaritaine / Nella notte Cagliaritana "

 

Jeudi 23 mars à 19h la Maison des Passages (44 rue Saint Georges 69005 Lyon) Infos et réservations : 04 78 42 19 04/ maisondespassages@orange.fr

 

Vendredi 24 mars à 19h à la Maison de la Poésie Rhône-Alpes (33 Avenue Ambroise Croizat,38400 St Martin d'Hères) Infos et réservations : 06 37 98 25 41 / actionculturelle.mpra@gmail.com

 

Pour ces soirées nous aurons le plaisir d'accueillir et d'écouter : Paola Pigani - poète - romancière, Giacomo Casti (Sardaigne) : comédien - auteur - cofondateur de l'association culturelle Chourmo - codirecteur artistique du festival de littérature appliqué : Marina Café Noir de Cagliari - activiste Culturel, Stefano Giaccone (Sardaigne) : musicien - auteur compositeur - écrivain, Francesco Scanu (Sardaigne) : comédien/lecteur - cofondateur de l'association culturelle Chourmo - codirecteur artistique du festival de littérature appliqué : Marina Café Noir de Cagliari - activiste Culturel, Thierry Renard - Poète - directeur de l'Espace Pandora et Dimitri Porcu, musicien - poète.

 

 

 

 

06 mars 2023

Prochaine rencontre en Arles

 

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RENCONTRE AVEC PAOLA PIGANI ET LAURENCE VILAINE

  Médiathèque, Espace Van Gogh - Le 10/03/2023 de 18:00 à 20:00
 Nous aurons le plaisir d'accueillir Laurence Vilaine et Paola Pigani, qui reviennent parmi nous pour présenter ce qu'elles ont écrit à l'issue de leur résidence, au printemps dernier.

Ce sera l'occasion d'échanger avec elles sur leur perception respective de la ville, leur regard d'écrivain, l'écoute qu'elles ont eue du vent et des paroles humaines, des bruits de la ville, dans les rues et au bord du fleuve.

Deux "petits livres" qui rejoignent la collection "Des histoires sous le coude du Rhône" et que nous serons heureux de vous faire découvrir en "avant première" et en présence de nos deux auteures.

 

20 janvier 2023

D'escale en escale

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©paolapigani

 

Les carillons du beffroi et l'aube luisante d'Arras m'ont ouvert la voie. J'ai attendu la vraie lumière pour arpenter depuis la place des héros, la rue des trois visages, la rue des trois marteaux jusqu'à l'hôtel des trois luppars. Puis d'escale en escale au Vertigo, à la Chouette librairie de Lille, au lycée Carnot de Bruay La Buissiere, à la médiathèque de Givenchy Les La Bassée, j'ai vu le ciel du Nord recouvrer ses couleurs toute à la joie de ces rencontres chaleureuses avec des personnes de tout âge. Tant d'échanges passionnés sur l'écriture, la poésie et la mémoire ouvrière si vivante dans cette région, rendus possibles grâce à l' Association Escale des Lettres et son équipe, en particulier Scheherazade Madjidi, Ludovic Paszkowiak, Paolina Miceli et bien sûr les lecteurs et lectrices en présence, en partage que je remercie  vivement.






PS
Je reviendrai chercher la rue des trois soleils qui doit bien exister tout de même...

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©paolapigani

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©paolapigani

18 janvier 2023

Prochaine rencontre à Feyzin

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Juste avant la nuit et la peur.

Rencontre à la médiathèque de Feyzin de 15h à 17h 

72 Rte de Vienne, 69320 Feyzin

 

 

14 janvier 2023

Prochaines rencontres dans les Hauts de France

 

Joie d'être invitée par  par L'escale des lettres aux Cafés littéraires des 16/17/18 Janvier 2023 

 

Lundi 16 janvier

à 19h au Vertigo à Arras 

(12, rue de la taillerie)

http://www.levertigo-arras.com/

Mardi 17 janvier

à 19h à la Chouette Librairie de Lille

(72 Rue de l'Hôpital Militaire)

https://www.lachouettelibrairie.com/

Mercredi 18 janvier

à 19h à la Bibliothèque Municipale

de Givenchy-Lès-La-Bassée

(2 Rue du Moulin)

 

> Paola PIGANI

Née en 1963 dans une famille d’immigrés italiens installés en Charente, Paola Pigani a exercé la profession d’éducatrice à Lyon, où elle réside toujours. Elle est venue à l’écriture par la poésie et continue de publier régulièrement des recueils. En 2013, elle fait paraître aux éditions Liana Levi, un premier roman très remarqué, N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures, couronné par plusieurs prix. Ses trois romans suivants, Venus d’ailleurs (2015), Des orties et des hommes (2019) et Et ils dansaient le dimanche (2021 ; Piccolo, août 2022), salués par la critique, ont reçu un excellent accueil en librairie. 

Elle aime le compagnonnage d'autres poètes dans les anthologies thématiques et les lectures publiques. La poésie et le roman participent pour elle d'un même désir d'explorer l'infini des langues, du monde et de l'aventure humaine. Inspirée par le monde rural de ses origines, elle aime aussi écrire sur la ville, le déracinement, la photographie et la peinture.

Ni la neige

Ni la mer

Ne sont venus à tes pieds

Tu as tremblé pourtant

Comme une flamme peureuse

Comme une grue

Élégante dans le froid

Paola Pigani Le cœur des mortels, Poésie, (Éditions La passe du vent, 2019)

Et ils dansaient le dimanche (2021 ; Piccolo, août 2022, éditions Liana Levi )

 

"En ouvrant ce nouveau livre de Paola Pigani,  retraçant  l'arrivée en France d'une jeune hongroise c'est ce tableau d'Angelo Tommasi "Gli emigranti" qui se déploie.

La fiction est ce qui reste pour combler les silences d'une génération à l'autre. Paola Pigani raconte le tempo commun d'un groupe d'ouvriers exilés d'Italie et de Hongrie. Sjonza, Elsa, Bianca, Marco sont comme les vêtements d'une même lessive  qu'emporte le tambour de l'industrie textile  au début du XXème siècle. Ils sont une même masse textile qui tourne et tourne encore,  chaque dimanche,  au bord de la Rize.

Les saisons rythment la narration, les gestations, les fêtes dominicales à la cadence des machines de production du viscose.

Le filage s'associe au verbe, liant la fibre tant à la matérialité du monde qu'à des strates plus symboliques. Les "petites Italies" réinventent une identité locale près de l'usine. Le groupe habite un temps cyclique,  sans cesse répété dans l'atelier.  Chacun accomplit ensemble les boucles du temps : de l'insoumission à l'avènement du Front populaire.

Le fil de narration véhicule fonction et signe de l'immigration. On comprend la matière,  sa provenance et sa finitude. L'industrie textile exerce une influence profonde sur les cadres mentaux  des immigrés,  rejetés, insultés, discriminés.

Le viscose porte le monde en tous sens à la Tase. Il naît d'une tige si grêle que l'on tresse, non intacte mais brisée, broyée et réduite par la violence,  comme celle que l'on impose au corps ouvrier.

Toute la langue de Paola Pigani sur le tissage et le monde de l'usine se fait métaphore pour expliquer le fragile équilibre des forces qui sied au groupe. Un terreau fertile à la division au travail de chaque protagoniste.  Ce texte est un subtil équilibre des tensions à l'oeuvre dans la science combinatoire de la politique du Front populaire.  C'est la fusion des contraires où le faible et le fort s'affrontent pour un vivre ensemble plus harmonieux. Sjonza ajuste son corset,  non celui de la rigidité des contremaîtres ou d’ un mari, mais bel et bien celui de la liberté."

Paolina Miceli

(Administratrice Escales des lettres)

 

 

11 janvier 2023

Prochaines rencontres en Isère

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Atelier d’écriture le matin à 10h Bibliothèque de Pajay
 
Rencontre avec le public à 14h30
à la médiathèque de La Côte - Saint- André 
 
 
 

 

 

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Oeuvre  intitulée Talk de Thierry LAVERGE & Agnan KROICHVILI sur zinc gravé autour du premier quatrain des “correspondances” de Charles  Baudelaire
 
La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.