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22 avril 2017

Venus d'ailleurs

 

Pour ceux qui ne connaissent pas encore mon deuxième roman:

https://www.franceinter.fr/emissions/la-prescription-litt...

Merci Patricia Martin!

21:31 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : venus d'ailleurs, liana levi

20 avril 2017

Kiitos Helsinki

 

 

De retour d'Helsinki  avec une telle  gratitude  à exprimer!

Merci à Vesa Tompuri mon éditeur, Einari Aaltonen traducteur, Gaïdig Dubois légère et formidable interprète, Serge Mostura ambassadeur de France en Finlande, Sini Sovijärvi la fée bleue qui m'a présentée à l'Institut Français et réalisé l'interview suivant: http://areena.yle.fi/1-4110399?autoplay=true, Jeannette Bougrab, Ari kaimi, Konsta Lapinoja et tous les autres.

 

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Vesa Tompuri

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Einari Aaltonen

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Avec des femmes tsiganes en costume traditionnel et Gaïdig Dubois à droite

 

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Avec Tarja Halonen précédente présidente de la Finlande

 

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Hilja Grönfors

 
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Les drapeaux des ambassades flottent avec les mouettes dans le ciel blanc 

A la table de Pablo Neruda des harengs grillés 

m'attendent depuis un demi siècle

La mer est non violente sur les rochers aux joues d'enfant

Comme la Baltika , la réglisse coule dans ma gorge 

Je regarde les femmes tsiganes dans leurs  longues jupes noires 

silencieuses comme des beaux arbres en terre

La voix de Hilja Grönfors me parle de ma mère

Un paquebot fend le jour

Je n'ai pas les bonnes chaussures pour marcher sur l'eau 

 

04 avril 2017

Prochaines rencontres en Finlande

 

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A l’occasion de la Journée internationale des Roms  samedi 8 avril et de la sortie de  N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures traduit en Finnois,

Les éditions Aviador en la personne de Vesa Tompuri, l’institut Français de Finlande et le centre culturel d’Helsinki m’invitent à présenter mon roman,les 7 et 8 avril.

 

 

 

 

INSTITUT FRANÇAIS DE FINLANDE

Yrjönkatu 36 00100 Helsinki 

 

02 avril 2017

Älä astu sieluuni kengät jalassa

 

 

N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures a voyagé jusqu'en Finlande pour devenir dans sa traduction en finnois:

Älä astu sieluuni kengät jalassa

 

 

TEKIJÄ: PAOLA PIGANI
ROMAANI, HUHTIKUU 2017
SUOMENTAJA: EINARI AALTONEN
ISBN 978-952-7063-20-0
KOVAKANTINEN, 210 SIVUA.

OSTA KIRJA!

Paola Pi­ga­ni esi­kois­ro­maa­ni Älä istu sie­luu­ni ken­gät ja­las­sa oli il­mes­tyes­sään Rans­kas­sa vuo­den 2013 kir­jal­li­nen sen­saa­tio. Toi­sen maa­il­man­so­dan vuo­siin si­joit­tu­va ro­ma­ni­per­heen kes­ki­tys­lei­ri­ta­ri­na muis­tut­taa meitä lä­hi­men­nei­syy­tem­me kau­huis­ta. Se ker­too van­git­se­van ta­ri­nan­sa nä­kö­kul­mas­ta, josta tätä traa­gis­ta ajan­jak­soa ei juu­ri­kaan ole ku­vat­tu.

Ro­maa­ni ker­too myös yh­tei­söl­li­syy­den voi­mas­ta ja ky­vys­tä myö­tä­tun­toon sil­loin­kin, kun maa­il­ma ym­pä­ril­lä on tul­lut hul­luk­si. Ei­na­ri Aal­to­sen oi­val­ta­va suo­men­nos tekee oi­keut­ta hie­nol­le teok­sel­le.

 

 

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17 mars 2017

Magnifique printemps des poètes suite

 

En ces jours de  sacre du printemps des poètes, je voudrais saluer  la poésie d’Anne Sibran  à qui je dois le plus beau voyage qui m’ait été donné à vivre cet hiver à la lecture de l’enfance d’un chaman paru en janvier 2017 dans l’excellente collection Haute Enfance chez  Gallimard.

 

Je suis l’enfant du fleuve

D’un peuple cent fois mort

Mais qui toujours renaît.

Le fils de l’homme à la sarbacane

Le grand souffleur d’oiseaux,

Le fils de la femme- fleur,

Mordue par le serpent.

Je suis l’enfant des ruisseaux

Sauvé par la loutre,

Lucero tanguila

Né le jour du volcan,

Le neveu de l’homme tigre,

Qui mord le cou des panthères

Et plante les enfants

Dans le ventre des femmes

Qui lui portent une soupe.

Je suis celui qui s’est dressé

Devant le fauve aux yeux luisants.

Celui dont la mort n’a pas voulu,

Ce soir,

Celui dont la mort ne voudra pas !

Dans ce magnifique récit entre conte  et  témoignage, j’apprends que la forêt amazonienne  est aussi fertile de  l’âme humaine  que de l’âme animale,  que la parole sacrée des indiens   y chante et guérit .

J’apprends comment ce peuple enfoui tente de résister depuis des siècles aux prédateurs blancs, aux compagnies pétrolières.

Dans cette forêt, tout est signe, le chant de l’eau comme le chant des arbres. Anne Sibran est entrée, il y a plusieurs années dans la langue de ceux  qui sont devenus siens, le Quechua, elle est entrée dans la réalité, l’histoire et l’âme de ce peuple en équateur où elle vit le plus souvent possible.

Le chaman me voyait toujours écrire, noter des choses dans mon carnet. Lui ne sait ni lire ni écrire, pour lui, l’écriture est de l’ordre de l’humiliation : dans le système équatorien, les gens qui ne savent pas lire ne sont pas respectés. Il me dit : « que mets-tu dans tes carnets ? » et comme il le dit fort, comme pour s’excuser, il me dit encore : « je n’ai pas les yeux pour le livre » et je lui réponds « si tu n’as pas les yeux pour le livre, moi je n’ai pas les yeux pour la forêt ».

Avoir  grandi au milieu des arbres et des champs, avoir  touché du bois toute mon enfance, avoir cru dans les arbres, du verbe croire et du verbe croître, me donne le droit d’affirmer qu’Anne Sibran   révèle  dans ce livre  l’essence même de la forêt. Son écriture  toute imprégnée de cette lymphe végétale  donne au récit entier une respiration qui ne faiblit jamais .Une écriture vivante qui fait entrer en nous  la parole de Lucero, cet enfant chaman donné à la forêt, aux tigres, aux biches rouges, au fleuve, au volcan,  apparu dans un corps d’homme, disparu dans la bête, ressurgi dans l’humain pour n’en sauver ni l’apparence ni la vanité  mais pour que la forêt continue d’exister, inviolable.

Plonger de la falaise, c’est entrer d’abord dans cette tiédeur saturée de parfums : l’haleine de la forêt. Il y a toujours cette expiration un peu tiède qui flotte au-dessus des arbres et qui se montre parfois, dans une brume effilochée.

Mais, perçant le rideau des feuilles, la lumière s’interrompt. L’air s’épaissit. Les odeurs viennent cogner lourdement et repartent. La terre lui faiblement comme un ciel renversé.

Et partout cette musique, tendue les branches, dans les fils de lumière et dans les gorges d’ombre : cette vibration portée de gueule en gueule, amplifiée aux froissements d’un élytre, d’un cri rauque, d’un roulement dans le cou d’un oiseau.

A chaque instant la forêt est épaisse de ce qu’elle s’apprête à dire, ou bien de ce qu’elle tait. Tout parle, sous les mousses, au coude d’un vieil arbre. Même le parfum au ventre de la fleur est un mot prononcé.

Cette acoustique singulière, cette luisance mystérieuse sur le dos des rochers, n’existent pas partout avec la même insisté dans la forêt, mais seulement dans certains endroits, où l’homme n’aura plus le droit de pénétrer par la suite. Ce sont les portes, ces passerelles entre les mondes, où habitent les esprits.

Je ne peux que vous recommander de venir écouter Anne Sibran  ce soir!

 

 

ENFANCE D'UN CHAMAN
RENCONTRE - DISCUSSION
Anne Sibran
Vendredi 17 mars à 19h

Librairie Raconte moi la terre

14 rue du Plat 69002 Lyon 

Anne Sibran, Raconte moi la terre, L'enfance d'un chaman

02 mars 2017

Venus d'ailleurs

 

Venus d'ailleurs sort aujourd'hui dans la collection Piccolo

 

 

Résultat de recherche d'images pour "venus d'ailleurs paola pigani"

Mustapha Harzoune  a écrit il y a quelques mois un bel article  que j'ai le plaisir de partager ici:

 

1999, Mirko et Simona, le frère et la sœur, débarquent à Lyon, en demandeurs d’asile attirés par la lumière du triptyque républicain. Ils ont fuit la guerre et les persécutions en Albanie. Comme tous les exilés, ils portent le poids des abandons et de la culpabilité. Partir c’est aussi “trahir les siens”. Très vite, ils se débrouillent. S’activent. Chacun avec ses fantômes. Mirko travaille sur un chantier, Babel de l’humanité en bleu de travail. Simona est employée dans un magasin discount. Si la sœur se projette avec frénésie dans l’avenir, le frère reste hanté par le souvenir de son neveu, et par son frère qui a rejoint les rangs de l’UCK. “Moi, je me regarde dans le miroir de la France et je me trouve jolie” dit Simona, quand Mirko s’aventure dans les “zones” tristes et reculées de la ville. Il bombe sa solitude à coup de graffs, “comme des cris qui tiennent sur les murs écaillés”. La friche des graffeurs et muralistes, usines désaffectées et murs à l’abandon, c’est la galerie à ciel ouvert où se figent des mondes disparus, défaits, celui de l’exilé, celui des ouvriers. Simona avance ; et vite. Cache ses souvenirs, dissimule sa tristesse dans une langue qu’elle seule comprend. Mirko, lui, disloqué, traine. Pourtant, magie de l’art, de la littérature et de l’amour, il reste sensible au monde qui l’entoure. Chez Pierre, il rêve devant un atlas. Le libraire lui offre un Prévert, un Cendrars, lui parle de René Leynaud. La poésie comme ouverture à soi et aux autres. Il rencontre Agathe qui, dans une formule shakespearienne, se veut rassurante : “Si je te mords, tu as mal, tu cries. C’est la preuve que tu es vivant. LA PREUVE.” Quand pour Mirko, cette preuve est dans cet amour qui, “le temps d’une étreinte fait oublier l’hiver, les étrangers, la France, l’Albanie, le Kosovo…”.

Venus d’ailleurs n’assène pas de réponses bien ficelées aux questions du moment, mais offre – beauté et hauteur de la littérature – de saisir la part humaine, l’imprévu, de réinventer et pourquoi pas de transfigurer le réel. Cette littérature ne cherche pas à changer le monde. Juste à enrichir les perceptions, élargir les regards, raconter les interstices du monde et sa part rêvée. Elle lave les bouches et les âmes de ce goût de cendres laissé par les mots des phraseurs télévisuels adeptes du chiffre-roi, des bréviaires et des vade-mecum. Paola Pigani raconte sans posture. En douceur, elle façonne, image après image, le tout composite, contrasté de l’exil. Elle n’évite pas les sujets difficiles comme ce passage sur les Roms ou celui sur la concurrence des misères. Malgré les peurs et les ressentiments, il doit rester la solidarité des humbles. Qui plus est à Lyon, l’autre personnage du récit, où sont nées nombre d’associations de solidarité. Paola Pigani multiplie les registres du langage, joue avec les prononciations et les malentendus. Les temps et la conjugaison traduisent les tempéraments. Les mots forment une ligne tendue vers l’intime. Comme ce “revenir” qui chez Mirko “restera un caillou dans son estomac. Un mot sans repos qui ne le laissera jamais en paix.

 Mustapha Harzoune

 Paola Pigani Venus d’ailleurs Paris, Liana Levi, 2015

Revue Hommes et Migrations numéro 1314- 2016

 

couverture de HOMI_1314

12 février 2017

Embarquons avec les voyageurs suite...

de trois jours fantastiques avec Audrey Baudry et l'équipe de la médiathèque de Barbezieux, le centre départemental du Livre,les enfants des écoles de Blanzac et de Barbezieux, leurs professeurs,tous les amis voyageurs, Lucien Viollet,musicien Manouche, Iljir Semiloski,acteur du film Liberté de Tony Gatlif,Fawzy dessinateur de BD, Francis Giroux fondateur du Salon International de la bande dessinée d'Angoulême et du centre social des Alliers, Stéphane Coudret, directeur du centre social des Alliers, Armand Borlant photographe, le peintre Henri Vanetti et les bénévoles qui ont participé à la réussite de ce premier festival Embarquons avec les voyageurs.

Un grand merci fraternel à tous!

 

  

 

                         fawzi,illir selimoski, stephane Coudret,armand borland©fawzi

 

                                                              Latcho Drom 

 

 

Pao Charente 2o17.jpg

©armandborlant

avec Francis Giroux et Fawzi

Pao par Fawzi.jpg©Fawzi

Avec Ilir Selimoski 9 02 2017.jpg

avec Ilir Semiloski 

fawzi,illir selimoski,armand bolland

©armandborlant 

 

fawzi,illir selimoski, stephane Coudret,armand borland©fawzi

 

 

Korkoro Liberté !

 

02 février 2017

Soutenons Pinar Selek

 

Exilée   en France depuis six ans

Elle est une femme libre sous haute surveillance

Elle aime la Guiness et le rire qui coule de source

Elle écrit elle pense elle vit 

Elle  paye de sa peau

La Turquie la  condamne à perpétuité 

Notre éditrice Liana Levi a lancé une pétition de soutien que je vous invite à signer: 

 

 

 

 http://click.exacttarget.change.org/?qs=193e96801e3eadce9...

 

 

 

 

 

Exilée, je glisse entre des émotions multiples, des mondes innombrables Pinar Selek

 

07:10 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pinar selek, liana levi

01 février 2017

Koman sa sécri émé?

Annie Saumont s'en est partie dans les eaux douces

Je lui dis merci pour m'avoir tirée par la manche sur le chemin de la nouvelle

mais oui on peut écrire du court, du serré et ce n'est pas du jus de chaussette ,ça peut même devenir de la

littérature...

 

 

Le soldat prisonnier sur parole a terminé sa tâche. Il a étalé toutes les pommes, les vertes et les rouges et les grises. Ensuite il s’est occupé des attelages. Le char à bancs reluit, Edmée s’exclame, Ce sera super de rouler dans une carriole bien astiquée.

Mais rouler pour aller où ? N’importe où, dit le soldat. Rouler à travers la campagne. Jusqu’au bout. Au bout de quoi ? A tout le moins au bout de la journée. J’irai rouler avec toi, dit Edmée. J’amènerai ma grande sœur Nadia. Les grandes sœurs, annonce le soldat ne doivent pas non plus fréquenter les prisonniers sur parole. C’est très mal vu. Tu crois vraiment ? demande Edmée. J’en suis certain, dit le soldat.

Augusta-Louise dans sa cuisine et face à la cheminée jette un coup d’œil au journal du pays. On y publie des naissances des morts et aussi des mariages. Augusta n’a plus de mari. Lorsqu’il est revenu de la guerre son époux a rangé ses médailles dans le tiroir du buffet. Il a dit, je vais faire un tour, histoire de renouer avec le village. Le soir il n’est pas rentré, on ne l’a jamais revu. Nadia conserve de lui le souvenir d’un héros. Les frères n’en parlent jamais. Augusta rabâche à qui veut l’entendre, méfiez-vous des soldats. Elle froisse le journal et l’utilise pour ranimer le feu de bois.

Edmée a réveillé Nadia encore au lit- Nadia a dansé jusqu’à l’aube, c’était la fête au village la fin de la cueillette des pommes. Elle baille et s’étire, elle grogne. Pourquoi ne m’as –tu pas laissée dormir ? Aujourd’hui c’est dimanche, les frères sont déjà partis, les petits au caté et les grands à la chasse. Le soldat s’est débarbouillé soigneusement dans l’eau du bassin. Il a engouffré le pain trempé dans le jus tiède et noir qu’on lui verse chaque matin. Assise à la table de la cuisine Nadia buvait son café au lait. Edmée était là aussi, balançant les jambes, qui buvait son lait sans café. Puis sortant du cartable le livre de vocabulaire elle répétait les mots nouveaux commençant par a- ascèse apocalypse axiome auriculaire. Elle disait que la maîtresse ordonnait qu’on les apprenne par cœur, que c’était pas facile et à quoi ça servait ? Nadia s’est essuyé la bouche et soudain elle a prétendu que les mots les plus beaux avec un a c’étaient les armes. Qu’on  astique avec ardeur qu’on amasse dans les armoires. Edmée riposte, dans l’armoire on a rangé seulement des torchons des serviettes et le linge de ton trousseau. Nadia s’apprête à répliquer ça suffit, interrompt le soldat. Il déclare que les filles ont l’étrange habitude de se disputer pour n’importe quoi.

 Annie Saumont

Quand j’étais petit, nouvelle extraite du recueil Koman sa sécri émé, éditions Julliard. 

22:56 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : annie saumont

07 décembre 2016

Les particules fines

 

 

giono,paris

 

 

Viens, venez tous, il n'y aura de bonheur pour vous que le jour où les grands arbres crèveront les rues, où le poids des lianes fera crouler l'obélisque et courber la Tour Eiffel ; où, devant les guichets du Louvre, on n'entendra plus que le léger bruit des cosses mûres qui s'ouvrent et des graines sauvages qui tombent ; le jour où, des cavernes du métro, des sangliers éblouis sortiront en tremblant de la queue. 

 

Solitude de  la pitié. Jean Giono

07:26 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : giono, paris