Guillevic 2016linoines la renouée aux oiseaux UA-98678848-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09 avril 2018

Prochaine rencontre à Esquelbecq

 

 

 

 

 

 

04 avril 2018

Vivre en noir et blanc

marguerite1.jpgMarguerite Yourcenar me prête sa demeure par procuration jusqu'à fin avril dans une zone blanche sur le mont Noir   .

J'ai avec moi du papier blanc pour écrire, des bottines en caoutchouc noires pour aller marcher  à l'aube sous les arbres  autour de la villa .

L'écriture et les oiseaux des Flandres  me redonnent déjà des couleurs  .

23:12 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : villa marguerite yourcenar

21 mars 2018

Prochaine rencontre à Sète

 

 

 

 

 

 

 

 

TSIGANES!
Lecture spectacle

Où la littérature et la musique vous entrainent au pays des nomades du l7e siècle à nos jours

Montage de textes - conception : Hadda Djaber
Interprétation : Hélène Pierre et Hadda Djaber
Violon tsigane - chant : Diego Meymarian

Samedi 24 mars 2018 à 18 h
MEDIATHEQUE François Mitterrand
34200 SETE
Avec la présence de Paola Pigani auteure du magnifique roman : "N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures"

 

14 mars 2018

Prochaine rencontre à Lyon

 

 

 

 

 Et toujours dans le cadre du magnifique printemps des poètes, retrouvons nous 

Le vendredi 16 mars de 17h00 à 19h00 - bibliothèque du 9e Saint-Rambert

 


 

 

 

12 mars 2018

Perfusions poétiques

 

 

De retour de la fête du livre de Bron où j'ai croisé Rimbaud par la voix de Jacques Bonnafé ( et quelques minutes son accent ardennais  pour mieux extirper le poète de ses terres noires)

j'ai croisé Robert Desnos par la voix de Gaëlle Nohant qui lui a consacré un très beau roman Légende d'un dormeur éveillé,

 

J'ai croisé La folie d'Alekseyev mise en espace  en voix et en musique par saint Octobre et David Champey pour donner encore plus de force au texte magnifique de Jean- Baptiste Cabaud dont j'avais  parlé ici en novembre dernier.

 

Et puis le bonheur de rencontrer pour la première fois Milena Agus grâce à qui j'avais envoyé par la poste  mon premier roman à notre éditrice commune, Liana Levi...

 

bonnafé,rimbaud,desnos,milena agus,liana levi,jean baptiste cabaud,gaëlle nohant,david champey,saint octobre

 

 

Après de telles perfusions poétiques , j'ai trouvé belle la pluie sur le pare-brise  et j'ai dormi debout toute la nuit...

 

 

 

 

 

 

 

06 mars 2018

Prochaine rencontre à Riom

Auvergne, Riom, atelier théatral riomois, n'entre pas dans mon âme avec tes chaussures

02 mars 2018

Dire

fernando pessoa,le livre de l'intranquillité

 

 

 

 

 

 

 

 

Dire ! Savoir dire ! Savoir exister par la voix écrite et l'image mentale ! La vie ne vaut pas davantage : le reste, ce sont des hommes et des femmes, des amours supposées et des vérités factices, subterfuges de la digestion et de l'oubli, êtres s'agitant en tous sens — sous le vaste rocher abstrait du ciel bleu et dépourvu de sens.

 

Fernando Pessoa — Le Livre de l'intranquillité

 

01 février 2018

Ardeur

 

 

 

 

 

L’anthologie du 20ème Printemps des Poètes établie par Bruno Doucey et Thierry Renard. En collaboration avec l’Espace Pandora.

En librairie le 1er février 2018

Le mot de l’éditeur : A comme Allumette, B comme Brûlure, C comme Colibri, R comme Rage, S comme Soleil, W comme Watt… En 2018, c’est sous la forme d’un abécédaire que se décline l’anthologie du 20ème Printemps des Poètes consacrée au thème de l’ardeur. D’où viennent-ils, les 90 poètes que mon ami Thierry Renard et moi-même avons convoqués pour une fête de la vitalité créatrice ? De tous les territoires où la vie fait entendre son chant avec entrain, avec fougue, élan, désir, conviction, résistance. De ces lieux où la passion se fait brûlure. Où l’on aime à en perdre la raison. Où l’on parcourt le monde avec une vigueur contagieuse. Qu’on ne s’étonne pas de voir la majeure partie de ces poètes appartenir au domaine contemporain : c’est d’une énergie bien trempée dont nous avons aujourd’hui besoin. Pour vivre mieux et vivre plus. Pour tenir dans la tempête. Pour rester en éveil. Écoutez-le : ce cœur qui bat au cœur du monde, c’est le nôtre.

Parmi lesquels : Capitaine Alexandre, Maram al-Masri, Samantha Barendson, Claude Ber, Zéno Bianu, Alain Borer, Katia Bouchoueva, Marion Collé, Jacques Darras, Flora Devatine, Ananda Devi, Nassuf Djailani, Hélène Dorion, Patrick Dubost, Vénus Khoury‑Ghata, Aurélia Lassaque, Jean-Pierre Lemaire, Yvon Le Men, Emmanuel Merle, Rita Mestokosho, Laure Morali, Nimrod, Pasolini, Anthony Phelps, Paola Pigani, Marc Porcu, Seghers, Jean-Pierre Siméon, Frédéric Jacques Temple, André Velter, Paul Wamo…

Extrait :

Le monde est en feu, je l’aime

Amour libre
Rage de vivre
Danse poignardée de lumière
Etincelle dans la neige
Un orage précoce
Roulant soudain tonnerre

Acrostiche réalisé à partir de fragments de poèmes de : Ronny Someck, Ernest Pépin, René Depestre, Caroline Boidé, Hélène Cadou, James Noël, Pef.

Collection : Tissages

Pages : 256
Prix  : 19 €
ISBN : 978-2-36229-167-8

23 janvier 2018

Prochaine rencontre dans la Drôme

 

 

Vendredi 24 janvier

18h30  

 

 

MEDIATHEQUE Jacques et Aimé Bertrand

5 bis rue Victor Hugo 

26140 ANNEYRON

 

Médiathèque d'Anneyron, venus d'ailleurs, paola pigani

16 janvier 2018

En attendant je me pardonne

 

 

 

 

 

L’écrivain est toujours deux : celui qui achète du pain et des oranges, téléphone, va à son travail, paie son eau et son électricité, salue ses voisins ; et l’autre, celui qui se consacre à l’écriture. Le premier veille sur la vie absurde et solitaire de l’inventé. Il y a du plaisir dans cette servitude. Mais ce plaisir n’est qu’apparent. Car la nostalgie du retour à l’unité demeure. Car être deux n’est pas plus facile qu’être un.

Un soir, j’ai senti que le voyage vers l’infini devait être radical, et d’un seul élan. Couper les amarres une bonne fois pour toutes et s’en remettre aux conséquences de cet acte définitif. Il ne peut y avoir d’autre voie, d’autre façon de faire. Moi, en revanche, j’ai hésité entre la fragile tentative de commencer ce voyage sans retour et la soumission délicieusement rebelle à la vie. C’est pour cette raison que je ne me suis retrouvé nulle part. J’en suis resté aux simulacres. Alors, ce soir-là, ce soir, je sais que je ne suis pas fait de la matière qui permet d’arriver entier et debout à la nuit finale.

Mais, à d’autres moments, je me dis que la vie, pour être la vie, doit être vécue là où tout le monde se trouve. Que l’amitié, le rire, le jeu font également partie de l’infini. D’un infini sale, mais d’un infini.

Alors, je sais que je cherche un soulagement à la pression que j’exerce sur moi-même. Alors je vois qu’il n’y a pas d’issue tant qu’on veut à la fois tout le reste et avoir un peu de pitié pour soi. Ou qu’il y en a peut-être une mais qu’elle ne m’est pas accessible. En attendant je vieillis. En attendant je me pardonne. Ce que j’écris est une partie de ce pardon, la tentative d’accommoder mon corps à la douleur. Autre fragile tentative qui me laissera là où j’étais. Ecrire, c’est chercher ce qu’on ne trouvera pas.

Carlos Liscano

 

08:41 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baie de somme