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15 septembre 2019

Rencontre autour des éditions Liana Levi

 
 
 

Le 17/09/2019 à 19h00

Rencontre autour des éditions Liana Levi

 
A la librairie du Tramway
 
92 Rue Moncey‎ 69003 Lyon
 
04 78 14 52 27
 
Accès:
Métro B arrêt Place Guichard ; Tram T1 arrêt Palais de Justice – Mairie du 3e ;
Bus C9 et C13 arrêt Palais de Justice ou Moncey-Bonnel

 

 

 

Cette année, les éditions Liana Levi ont été élues Éditeur de l’année par l’équipe du Tramway !
Que vous ne la connaissiez pas ou que vous l’adoriez, venez découvrir les ficelles du métier présentées par l’éditrice  en personne !
Liana Levi, c’est la découverte de Négar Djavadi, Aline Kiner ou encore Estelle-Sarah Bulle, la diversité et la mise en avant d’auteurs étrangers tel que Andrei Kourkov, Ian Levinson et Silvia Avallone. Sans oublier la présence de la maison d’édition dans notre rayon Polars avec Emmanuel Grand, Qiu Xiaolong et Pascale Dietrich ! Nous ne nous risquerons même pas à citer quelques coups de cœur chez Liana Levi tellement nous en avons, alors nous vous laisserons venir les découvrir parmi la superbe sélection que nous mettons en avant, à la librairie, à l’occasion de la venue de l’éditrice.

L’éditrice sera accompagnée de Paola Pigani, autrice d’un roman que nous avons adoré, Des orties et des hommes,  paru en mars 2019.

Venez nombreux pour les rencontrer !

 

10 septembre 2019

Prochaine rencontre en Auvergne

 

SAMEDI 14 SEPTEMBRE

- à la médiathèque municipale 

Rue des quatre saisons

43400 Le Chambon-sur-Lignon


17h  rencontre avec Carole ZALBERG autour de son dernier livre Où vivre (Ed. Grasset)


18h30 Paola PIGANI

Rencontre avec Paola PIGANI autour de son dernier livre
Des orties et des hommes (Ed. Liana Lévi)


19h30
Discussion autour d’un verre avec Carole ZALBERG et Paola PIGANI

 

 

https://www.leprogres.fr/haute-loire-43-edition-yssingeau...

03 août 2019

En Margeride

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4 auteurs en margeride.jpg

 

avec Olivier Truc, Vanessa Bamberger et Franck Bouysse

entre un Cartographe des Indes boréales, des vaches de l'Aubrac , une Rose et des orties, nous avons eu de quoi dire , lire , manger , boire et nous réjouir d'un tel public réuni grâce à la librairie Le Rouge et le Noir et les nombreux bénévoles des Cafés Litteraires de saint Chely d'Apcher.

Un grand Merci à Pascal et Marie-Pierre Aurejac !

01 août 2019

Des orties et des hommes lecture de Jean-Pierre Quincarlet

 

Quand on m'envoie un retour de lecture , j'en apprends toujours un peu plus sur mes propres livres et ...la nature humaine. Délicat de  partager les messages personnels que je reçois  mais chaque courriel ou lettre de papier, transmis par voie postale, par mon éditrice ou par mail m'éloigne un peu de l'aridité traversée entre deux livres  et m'offre une certaine fraicheur fraternelle.

 

Merci Jean Pierre!

 

 

Chère Paola 

Grand admirateur de Marie-Hélène Lafon (dont je crois avoir lu tous les ouvrages), c’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai lu votre dernier livre, Des orties et des hommes. Il y a bien des points communs entre l’univers de Pia et celui des personnages de Marie-Hélène Lafon, bien des divergences aussi. La plaine charentaise est certes différente des hauts plateaux du Cantal. Mais vous décrivez toutes deux une ruralité en train de disparaître, un monde très dur qu’un fossé de plus en plus large sépare d’une société dont l’industrialisation accélérée bouleverse les conditions de vie. Comme chez Marie-Hélène Lafon, on trouve dans votre récit le dilemme qui se présente aux habitants de ces campagnes en perte de vitesse : partir ou rester. Partir, c’est le destin presque inéluctable des filles, surtout si elles ont suivi leurs études avec succès. Comme l’écrit Marie-Hélène Lafon : « Les filles surtout sont voués à partir et le font par l’école, les études, le travail qui se trouve dans les villes ; je ferai comme toutes, je serai les autres. » (Traversée). Face à cette alternative, la narratrice de Des orties et des hommes se demande comment certains peuvent faire le choix de l’attachement à la terre : « Pourquoi la vie est-elle si claire pour certains ? Rester dans un seul univers, embrasser une géographie intime, être captif des mêmes arbres, des mêmes cultures. Ce qui coule de source, le secret de la continuité. Pour les autres, peut-être, mais je sens bien qu’il va me falloir pousser au-delà. » (Page 282). Mais cette possibilité n’est pas offerte à tous et tous ne peuvent se résoudre à ce départ. L’avenir est sombre, cependant, pour ceux qui s’accrochent à cette terre ingrate et leur obstination les conduit dans une impasse, quand ce n’est pas à un drame. Chez Marie-Hélène Lafon, cette différence de destinée se traduit souvent par l’opposition entre deux frères, dont l’un a réussi sa vie en partant loin du « pays » et l’autre est resté embourbé dans une glaise qui l’entraîne vers un destin fatal. Dans Les derniers Indiens, le frère et la sœur sont tous les deux restés, figés dans l’immutabilité des habitudes ancestrales et dans la volonté « que rien ne change, jamais, ne devienne nouveau et étranger»

La singularité de votre roman, c’est que ce déclin du monde rural est vécu et observé à travers le regard d’une enfant (puis d’une adolescente) qui passe graduellement des plaisirs simples que permet, malgré la pauvreté, un entourage aimant à la prise de conscience de l’absence de perspectives laissées par un environnement réduit qui ne peut satisfaire la soif d’ouverture et de connaissances d’un esprit éveillé par la littérature. Cela induit un changement de tonalité au sein de ce livre, qui débute dans la joie et l’innocence puis devient, au fil des pages, de plus en plus sombre et révolté : « Mais une colère me vient parfois, ça monte comme le lait bouillant. » (Page 282). Au premier chapitre, Joël, le « garçon-paysage » aux « yeux plissés dans le secret de sa bonté », salue la voiture dans laquelle Pia trouve des images poétiques pour convaincre sa petite sœur de ne plus avoir peur du noir. Le dernier chapitre nous fait assister à l’enterrement de Joël, sur lequel la narratrice tourne la page de son enfance : « Avec lui s’en va la mémoire des jours où chacun travaillait à ce que rien ne s’affaisse de cette mêlée de rêves et de boue, entre l’eau de la rivière, ce sur quoi on marchait sans savoir. » (Page 290). À la mort de Joël se superpose la disparition d’une campagne qui s’éteint inexorablement : « Le temps d’un infime adieu, me retourner à peine vers ce paysage aimant qui accompagne déjà le grand sommeil de Joël. » (Page 294). Car Pia souffre de cette déchirure, de cet adieu à l’enfance qui est perçu comme une inévitable trahison. « On sera bientôt tous déserteurs. » dit Pia (page 281). Cela fait écho (vous me pardonnerez, j’espère, d’y faire de nouveau référence) aux phrases de Marie-Hélène Lafon, qui, dans Album, écrit : « [Les chemins] nous suivent plus que nous ne les suivons, ils sillonnent en nous dans l’hiver des villes, quand nous avons déserté, si nous désertons. » et dont un personnage, Claire, dans Les Pays, parle de  : « Pays quitté, quitté comme on répudie, comme on déserte. Pour faire sa vie. » Car, comme le chantait superbement Jean Ferrat : « Il n’y a rien de plus normal que de vouloir vivre sa vie ».

Roman d’initiation, d’une certaine manière, Des orties et des hommes suit le parcours de Pia, de Cellefrouin à La Rochefoucauld puis à Angoulême, en attendant le départ vers d’autres horizons. À mesure qu’elle grandit, la campagne autour d’elle semble se rétrécir, se dessécher, s’étioler. Nul doute que la vie est ailleurs, loin de ce « pays premier, séminal et infusé que chacun [porte] en soi » (Marie-Hélène Lafon, Traversée). Car l’empreinte est forte de cette terre de l’enfance : « Ce pays est le mien pour quelque temps encore. Même s’il n’est que de pierre, d’écorce et de terre, je n’ai qu’à le respirer par la peau et garder l’horizon pour voyage. Les frontières tendres, le sorgho et le blé, le maïs trembleront encore sous mes yeux quand j’habiterai une ville. » (Page 211). Vous traduisez fort bien cette ambivalence du pays, source d’appauvrissement, quand il isole et enferme dans son insularité, mais devient terreau fertile pour celui ou celle qui l’investit par l’écriture : « Le pays premier peut être une prison, il peut être un royaume suffisant, une source vive, un trésor. Je ne sais pas bien où passe la frontière entre la chance et le risque, le partir et le rester, l’attachement et l’arrachement ; je cherche à tâtons et suis des chemins ombreux ou troués de lumière qui s’enfoncent dans la terre des origines et partent dans le monde. » (Marie-Hélène Lafon, Traversée).

Les derniers chapitres de ce roman, écrit dans une langue belle et poétique, m’ont, je l’avoue, empli de tristesse. Pourtant, il faut imaginer Pia heureuse, peut-être grâce à l’écriture : « Les mots se dresseront pareil dans le silence et dans la vie. » (Page 295). Si l’on en croit Marie-Hélène Lafon, « Écrire et partir c’est le même mouvement vital, ça ne se sépare pas. »(Traversée).

Merci, chère Paola, pour ce très beau roman.

Très amicalement,

Jean-Pierre

29 juillet 2019

Prochaine rencontre en Lozère

 

 

 

ce 1er aout

Livres-Échanges à la librairie Le rouge et le noir,

108 rue Théophile Roussel à Saint-Chély-d'Apcher

 

19 juillet 2019

Prochaine rencontre en Ardèche

 

 

 

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https://www.ardeche.com/chalencon/fete-du-livre-17eme-edi...

18 juin 2019

Mes étonnants voyageurs

 

Etrange  et tellement réjouissant de rencontrer en un même lieu ces auteurs que j'aime !    

 

 

 

Andreï Kurkov Francesca Melandri franck bouysse,shu cai,catherine poulain,arthur a,katia boutceva,hubert haddad,andré bucher,jean rouau

                                                                                  ©paolapigani

Anaïs Llobet Andreï Kurkov ont en commun un ï et la langue Russefranck bouysse,shu cai,catherine poulain,arthur a,katia boutceva,hubert haddad,andré bucher,jean rouau

Claude Ber Katia Boutchevafranck bouysse,shu cai,catherine poulain,arthur a,katia boutceva,hubert haddad,andré bucher,jean rouau©paolapigani

franck bouysse,shu cai,catherine poulain,arthur a,katia boutceva,hubert haddad,andré bucher,jean rouau©paolapigani

Katia Boutcheva Emmmanuel Merle

Estelle-Sarah Bullefranck bouysse,shu cai,arthur a,katia boutceva,hubert haddad,andré bucher,jean rouau,francesca melandri,anaïs llobetclaude berkatia boutcheva emmmanuel merlecatherine p

 

 

Crédit photos étonnants voyageurs pour les photos ci-dessous

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15 juin 2019

Des orties et des hommes sur les ondes

 

 

 

Merci à Christophe Ono- dit- Biot et Violaine Schwartz dont le livre Papiers vous en dira long sur le parcours des demandeurs d'asile en France .

 

 

 

https://www.franceculture.fr/emissions/le-temps-des-ecriv...

 

 

05 juin 2019

Prochaines rencontres à Saint Malo avec Des orties et des hommes

 

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À l’occasion du festival Etonnants Voyageurs, du 8 au 10 juin , retrouvons-nous à Saint Malo.

 

Samedi 8

 

16h, Magic Mirror 1 Café littéraire « Mondes perdus » avec Jil Silberstein, Serge Joncour

17h15 –  dédicaces

Dimanche 9

11h -12h30 dédicaces

14h, Univers Grande Salle « Famille » avec Robin Mac Carthur, Fang Fang – animé par Claudine Glot

15h30 –  dédicaces

Lundi 10

11h -12h dédicaces

14h, Maison du Québec « La fin d’un monde » avec Catherine Poulain – animé par Elise Lépine

 

Ce 4 juin avec André Bucher

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Il est des gens que le bonheur grise, moi il m'inquiète. C'est compliqué d'être simple.

André Bucher

 

 

 

Si heureuse de partager cette fabrique de l'écrivain avec lui que j'ai pris plus de temps à l'écouter qu'à parler mais ça valait le coup, n'est-ce pas?

15:29 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des livres | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : andré bucher, la fabrique de l'écrivain