28 février 2020
Sans titre
Ce qui m'intéresse, c'est qu'on vive et qu'on meure de ce qu'on aime.
Albert Camus La peste
20:06 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coronavirus, camus, la peste
20 février 2020
De retour de Bretagne
Derrière la maison claire, il y a un chemin de boue qui mène au Léguer.
Sous les arbres encore nus, il est doux de l'écouter en découdre avec le vent du soir.
Un temps de poème , c'est aussi des lectures, des gerbes d'écume et d'amitié au Bel Aujourd'hui.
Merci à Yvon Le Men, Thèrese, Soazig et à l'équipe du Carré Magique pour cette belle soirée .
©paolapigani
Il y avait les voiles éoliennes
Il y avait les voiles anciennes
Il y avait les voiles langagières
Il y avait les voiles messagères
Il y avait la prairie de la pleine mer
Il y avait les voiles bergères
Il y avait la beauté
Il y avait la beauté du grand large
Il y avait la splendeur
Il y avait la splendeur des gréements
Il y avait les fleurs sur la houle
Il y avait les fleurs du vent
Xavier Grall , genèse
19:52 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : xavier grall, yvon le men, un temps de poème, librairie le bel aujourd'hui
09 février 2020
Prochaine rencontre en Bretagne
Cette rencontre initialement prévue le 12 décembre 2019 , jour des cheminots en colère a été reprogrammée pour le 14 février , jour des amoureux.
Qu'ils soient nombreux et fous comme les vagues là-bas pour que vie et poésie demeurent un mouvement incessant...
Se donner la main à travers nos poèmes
Je n’ai vu qu’un seul homme
En plein champ
Il était grand
Si grand
Adossé au ciel
Paola Pigani
05:44 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des orties et des hommes, La renouée aux oiseaux, Le coeur des mortels, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paola pigani, la renouée aux oiseaux, editions la boucherie littéraire, le coeur des mortels, la passe du vent éditions, des orties et des hommes, editions liana levi, yvon le men il fait un temps de poÈmlibrairie le bel aujourd’hu
01 février 2020
Prochaines rencontres en Charente
Jeudi
6
Février
15h00 - 18h00
Médiathèque intercommunale
8, rte de Montmoreau Blanzac
16250 Coteaux-du-Blanzacais
Renseignements : 0545613393
mediathequeblanzac@cdc4b.com
Entrée Libre
Paola Pigani, auteure, présentera son deuxième roman
« Venus d’ailleurs ».
Rencontre suivie d’une dédicace de ses romans
En partenariat avec le Service Départemental de la Lecture
Paola PIGANI
©Librairie des Halles, Niort
Vendredi 7 février
14h : Théatre Un pays dans le ciel
au Logis du Maine Giraud (maison natale de Alfred de Vigny)
16250 Champagne-Vigny
15h30 : discussion avec le public
Soirée : spectacle et rencontres dédicaces
Teaser Un Pays dans le Ciel de Aiat Fayez, mise en scène de Matthieu Roy from Cie du Veilleur on Vimeo.
Samedi 8 février
Chasseneuil sur Bonnieure
07:03 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des livres, Des orties et des hommes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médiathèque de blanzac, bibliothèque de chasseneuil sur bonnieure, charente venus d'ailleurs, paola pigani, un pays dans le ciel, la compagnie du veilleur
29 janvier 2020
Adieu Hubert Mingarelli
©paolapigani
Cette herbe poussait si vite que personne ne jugeait utile de couper une herbe qui aurait repoussé le lendemain. Elle commençait derrière les maisons et, me semblait-il, s’étendait aussi loin que la vue portait depuis le sommet du château d’eau. Mais je ne pouvais pas l’affirmer, car je n’étais jamais monté sur le château d’eau.
C’était une herbe mystérieuse.
Je pouvais marcher une heure sans rencontrer autre chose que ces herbes qui me dépassaient d’un demi mètre en hauteur, mais laissaient entrer la lumière du soleil, de sorte qu’il n’y avait rien d’effrayant à y marcher, même sur un kilomètre à l’intérieur.
Une rivière verte et silencieuse, Hubert Mingarelli, éd. du Seuil, 1999
"Hubert Mingarelli nous a quittés et notre chagrin est immense.
Il reste aujourd'hui ses livres. Il reste le souvenir de discrètes et pénétrantes rencontres, d'où jaillissent la malice d'un sourire, un regard franc et des constellations de silence. Il reste à arpenter encore et toujours le sillon qu'il a creusé, cette glaise humaine pétrie avec des mots simples.
De livre en livre, nombre de ses textes disent la souffrance, la solitude et la guerre. Ils disent un monde que semble abandonner la lumière, pauvre bateau fantôme à la merci de toutes les tempêtes. Ils racontent l'épuisement, l'exil, la bassesse, les mauvais choix, l'absurde. Mais au milieu de la nuit toujours un feu brûle. Et toujours, à l'aube, un chemin conduit à la source. Ou bien un voyage s'achève dans un murmure fraternel. Dans des histoires souvent sans mots, les gestes de fraternité allument parfois une lumière à faire reculer la haine ou la peur.
Mais la lumière est ténue, l'espérance fragile, le cœur si précaire. C'est pourquoi les livres d'Hubert Mingarelli n'élèvent jamais la voix. Ils prennent en silence par la main, guident à travers les ellipses vers une singulère contrée. Et sans doute, là-bas au détour d'un chemin, et pour toujours, un homme se roule une cigarette et nous regarde avec bonté."
Danielle Maurel
06:00 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : une rivière verte et silencieuse, hubert mingarelli, danielle maurel
27 janvier 2020
La Charente libre
La Charente libre
A propos de Des orties et des hommes de Paola Pigani
Une fratrie de cinq enfants, dans la France rurale des années 1970 : quatre filles et un garçon. Les trois aînés, Valma, Adamo et Dora, puis Pia, la narratrice, et Mila, la petite dernière. Petits-enfants d’immigrés italiens passés par la Belgique et installés en Charente après la Guerre. Le village se nomme Cellefrouin, au nord-est du département. Les « grandes villes » les plus proches sont Chasseneuil et La Rochefoucauld, et plus loin, Confolens ou à l’opposé, Angoulême.
Les parents, fermiers, travaillent dur une terre qui ne leur appartient pas et qui se partage entre cultures céréalières et élevage de vaches laitières. Toute la famille est mobilisée au quotidien et à longueur d’année tant par les travaux agricoles que par les tâches domestiques dans la maison au confort rudimentaire (Pia doit même partager son lit avec sa petite sœur). Au fil des ans, quelques terres achetées, la récupération de ferraille, le labeur incessant et l’entraide permanente de la communauté familiale offriront un peu plus d’aisance. En témoigne la construction d’une nouvelle maison qui éloigne un peu la famille de la vue de la ferme mais pas de son emprise.
Dans ce magnifique récit autobiographique, Paola Pigani, déjà remarquée et primée pour deux autres romans mais aussi des recueils de nouvelles et de poésie, nous emmène irrésistiblement dans le sillage de Pia. Avec elle, nous explorons avec minutie cette France campagnarde des années 70 où « Entre ceux qui vivent de rien et ceux qui vivent de peu, il n’y a pas beaucoup d’envieux par chez nous1 », comme elle décrit ses habitants. Portrait par touches successives en courts chapitres d’une ruralité en pleine mutation, où la vie habituelle en quasi autarcie est percutée violemment par l’irruption de l’agriculture soumise aux rendements, à la PAC et aux traites à rembourser au Crédit Agricole. L’auteure parvient à reconstituer ce monde agricole traversé par les combats entre approches radicalement opposées des représentants de la FNSEA et des Paysans Travailleurs, et bousculé déjà par les premiers suicides de paysans.
A travers les yeux et les oreilles de Pia - cette fille aux semelles de vent qui traverse son enfance et son adolescence en exploratrice sensible, curieuse et attentive, on fait ample connaissance des attachantes figures familiales : parents, frère et sœurs, grands-parents - Nonna et Nonno Ermacora - installés au hameau de Chavagnac, ainsi que des personnages : l’amie Laure, l’Aboyeur, Joël le bossu, Diamentino, le garçon à l’harmonica, la vieille Armande, le « prêtrouvrier » pour en citer quelques-uns.
Pourtant, ce qui frappe le plus dans ce texte captivant se situe bien au-delà du simple témoignage ethnographique, historique ou encore sociologique sur la ruralité dans la France des années 70, même si on croise la grande sécheresse de 1976, le combat des éleveurs du Larzac, de belles solidarités, la prévenance envers les personnes âgées esseulées. Même si de nombreux détails nous rappellent aussi de façon régulière cette décennie : l’encyclopédie Tout l’univers, les chansons entendues à la radio, le journal télévisé de Roger Gicquel…
Le récit de Paola Pigani est en effet porté par une langue poétique qui rythme avec énergie et sensualité les micro-événements - la fugue de Valma, le voyage à Lourdes, l’arrivée en pension et la grisaille du collège tenu par des religieuses, le lycée, une veillée mortuaire, le voyage en Italie, la découverte des lettres d’un Poilu à sa famille, et encore tant de rencontres et d’échanges. Une langue qui restitue de manière admirable les nombreuses découvertes sensorielles que Pia cueille et amoncelle au fil de ses escapades virevoltantes dans la nature sauvage. Sans oublier son interrogation sourde quant à ses origines (on n’apprend pas la langue d’origine comme dans beaucoup de familles italiennes par souci de faciliter son intégration). Et, bien entendu, son attrait pour la littérature et la poésie, autant de ruptures à venir avec sa vie d’origine, déjà inscrites en filigrane.
Il souffle ainsi un vent vivifiant de liberté et de fraternité dans ce récit qui témoigne de la volonté de « fuir les déterminismes pour prendre le risque d’être soi », comme l’exprime si lumineusement l’auteure2. En outre, les dernières pages offrent au lecteur une explication limpide du titre quelque peu énigmatique choisi par Paola Pigani.
Comme l’exprimait si justement Marie Rouanet en 2006 dans sa préface à Concertina, le recueil de nouvelles de l’écrivaine, « Autour du lecteur de Paola Pigani, le monde devient brusquement riche et lourd (de) ce qu’hier il n’avait pas su y lire : l’aventure humaine immémoriale. Aimer, souffrir, attendre, serrer les dents, attendre encore. Pauvre de nous fragiles et malmenés - mais jamais à bout ni de courage ni d’espérance3. »
Au final, on sort à la fois ragaillardi et touché au cœur par la lecture de ce livre de Paola Pigani. Ode aux gens de peu4, à « une forme de transparence humaine qui lui a été donnée dans cet environnement », et lui a permis « d’aller vers les autres5. »
Grâce à son talent, l’écrivaine parvient à réenchanter le monde de sa jeunesse et nous le donne en partage. Dès lors, plutôt que de commenter à l’infini cette alchimie de la mémoire qui ravive tous ses souvenirs, mieux vaut s’empresser de découvrir ou reprendre son livre et de s’inscrire à la fois délicatement et résolument dans les pas de Pia. Sans oublier de méditer, en forme de contrepoint, ces quelques lignes de Nietzsche qui invitent à d’autres débats : « Dans le plus petit comme dans le plus grand bonheur, il y a quelque chose qui fait que le bonheur est un bonheur : la possibilité d'oublier, ou pour le dire en termes plus savants, la faculté de sentir les choses, aussi longtemps que dure le bonheur, en dehors de toute perspective historique. L'homme qui est incapable de s'asseoir au seuil de l'instant tout debout en oubliant tous les événements du passé, celui qui ne peut pas, sans vertige et sans peur, se dresser un instant tout debout, comme une victoire, ne saura jamais ce qu'est un bonheur et, ce qui est pire, il ne fera jamais rien pour donner du bonheur aux autres6.»
Michel Laplace, janvier 2020
1 Paola Pigani / Des orties et des hommes / Editions Liana Levi 2019, p. 106
2 https://www.youtube.com/watch?v=lS_IJ0hd4kU
3 Marie Rouanet / Préface à Concertina de Paola Pigani, Editions du Rocher 2006, p.10
4 Pierre Sansot / Les gens de peu / PUF 1991
5 https://www.youtube.com/watch?v=2slV6txeeco
6 Nietzsche / Considérations inactuelles/ A retrouver sur le blog de Paola Pigani : http://paolapigani.hautetfort.com/mon-oeil/
07:32 Écrit par Paola Pigani dans Cadeaux de lectrices et lecteurs, Des orties et des hommes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : des orties et des hommes, michel laplace
20 janvier 2020
Prochaine rencontre à saint Cyr au Mont d'or
Festimots
festival de lecture à voix haute
samedi 25 janvier à saint Cyr au Mont d'Or
Programme de la journée
11h
Présentation des auteurs par Danielle Maurel, journaliste littéraire.
Salle des Vieilles Tours
À partir de 14h les lectures sont d’une durée de 40 min, exceptée celle de Valentine Goby qui dure 1h15.
Ouverture des salles 15 min avant. Fermeture des portes à l’heure précise.
14h
Lecture de « Murène » par Valentine
Goby
Accompagnée par Xavier Llamas (guitare, percussions, idiophones)
Salle des Vieilles Tours
15h15
Dédicace et rencontre avec Valentine Goby
Salle des Vieilles Tours
15h45
Lecture de « Né d’aucune femme » par Franck Bouysse et Monique Milliot
Accompagnés par Alexis Monniot au violon et par Alexandre Blanc au piano
Salle des Vieilles Tours
16h45
Lecture de « Des orties et des hommes » par Paola Pigani et Monique Milliot
Accompagnées par Alexis Monniot au violon et par Alexandre Blanc au piano
Ecole maternelle du bourg
16h45
Lecture de « Partiellement nuageux » par Antoine Choplin et Christine Brotons
Accompagnés au violon par Natalia Tolstaia Milstein et Serguei Jr Milstein
Salle des Vieilles Tours
17h45
Lecture de « Une bête au paradis » par Cécile Coulon et Marie Bunel
Accompagnées par Yannick Chambre à l’accordéon
Salle des Vieilles Tours
à partir de
18h30
Dédicaces et rencontre avec les auteurs autour d’un verre
Salle des Vieilles Tours
Un repas partagé avec l’équipe du festival et les auteurs est proposé à partir de 12h, salle de
la Source (10€).
Un espace buvette, avec petite restauration, est proposé également à partir de 13h30 sur le
parking des Vieilles Tours.
08:47 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des orties et des hommes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : festi'mots, franck bouysse, valentine goby, antoine choplin, cécile coulon, alexis monniot, yannick chambre, natalia tolstaia milstein, serguei jr milstein, paola pigani, xavier llamas
19 janvier 2020
La Renouée aux oiseaux sur terre à ciel
Merci à Valérie Canat de Chizy pour cet article qui vient de paraître sur le blog Terre à ciel:
https://www.terreaciel.net/Lus-et-approuves-janvier-2020-...
06:18 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, La renouée aux oiseaux, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : valérie canat de chizy, terre à ciel
04 janvier 2020
Croire aux fauves
Je suis de nouveau seule dans la chambre, j'ai mal. J'ai vomi du sang il y a quelques heures.Je suis sans conteste à 9,9 sur l'échelle et ça se voit, la morphine me sauve de la prostration. Les lumières principales s'éteignent, une douce chaleur court sous mon épiderme alors que la douleur s'apaise, je m'installe confortablement. J'ouvre mon cahier noir, je griffonne jusuq'au lever du jour. Cette nuit- là, j'écris qu'il faut croire aux fauves, à leurs silences, à leur retenue; croire au qui-vive, aux murs blancs et nus, aux draps jaunes de cette chambre d'hopital; croire au retrait qui travaille le corps et l'âme dans un non- lieu qui a pour lui sa neutralité et son indifférence, sa transversalité. L'informe s précise, se dessine, se redéfinit tranquillement, brutalement. Désinnerver réinnerver mélanger fusionner greffer. Mon corps aprés l'ours aprés ses griffes, mon corps dans le sang et sans la mort, mon corps en forme de monde ouvert où se rencontrent des êtres multiples, mon corps qui se répare avec eux, sans eux; mon corps est une révolution.
Nastassja Martin
Croire aux fauves, Editions Verticales
18:09 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nastassja martin, croire aux fauves, editions verticales
31 décembre 2019
Bibliographie
Romans :
N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures Éditions Liana Levi. 2013.
Venus d'ailleurs Éditions Liana Levi. 2015.
Des orties et des hommes Éditions Liana Levi. 2019.
Poésie :
Le ciel à rebours Éditions. Jalons. Presses de la cité.1999
Indovina Éditions La Passe du Vent. 2014 réédition 2018
Le coeur des mortels Éditions La Passe du Vent. 2019
La renouée aux oiseaux Éditions La Boucherie Litteraire. 2019
La Chaise de Van Gogh, Éditions La Boucherie Littéraire, 2021
Nouvelles :
Relevé d’empreinte Éditions La Passe du vent 2004 (recueil collectif)
Concertina Prix Prométhée de la nouvelle. Éditons du Rocher 2006
Textes publiés dans des revues et ouvrages collectifs:
-Jalons, Euro poésie, ACD , Le Croquant, Fout' Art,revue Microbe, Bacchanales, Liseron.
- Album collectif Des stèles aux étoiles avec Winfried Veit 2009. Impression l’Atelier et Ville de Pierre Bénite
Anthologies collectives:
Pasolini Un printemps sans vie brûle. Éditions La passe du vent. 2014
Apollinaire Hommes de l'avenir, souvenez-vous de nous! Éditons La passe du vent. 2018
L'ardeur Éditions Bruno Doucet. 2018
Cao Tang , Call for poems : write a poem for Chengdu Éditions du Festival international de poésie de Chengdu Chine, 2018
La beauté Éditions Bruno Doucet. 2019
Fraternellement, Charles Juliet. Ouvrage collectif. Jacques André éditeur. La Cause des Causeuses.2019
Courage! Dix variations sur le courage et un chant de résistance. Éditions Bruno Doucet. 2020
18:59 Écrit par Paola Pigani dans Bibliographie, Des livres | Lien permanent | Commentaires (0)