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17 septembre 2023

Retour de Charente

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©paolapigani

 

 

À travers les rues de la Rochefoucauld où je suis née et d'Angoulême, où j'ai cru mourir,
je suis redevenue peregrine. La rue des halles, le cloître des Carmes et ce château sombre
qui ne faisait pas rêver la gamine de 11 ans tenue sage entre les murs du pensionnat de la Grand rue. Il a  coulé tant d'eau depuis lors...
Aujourd'hui la Tardoire est asséchée. Mais j'ai suivi au loin  les  méandres de la Charente depuis les ramparts d'Angoulême
avant de retrouver la place du minage où adolescente solitaire,
j'allais écouter des  anges gazouiller dans la fontaine. Entre deux eaux, deux âges de la vie,
j'ai été si heureuse de revenir au pays Des orties et des hommes grâce à Erick Zion, 
le plus jeune et enjoué libraire que je connaisse.
Merci à lui, à Mylene de m'avoir si bien accueillie  à la librairie Trait d'union autour d'un public nombreux. Soirée chaleureuse entre visages inconnus et reconnus, vives émotions
de retrouver compagnes et compagnons d'école, de collège et lycée,
d'évoquer nos territoires et souvenirs communs.

 

 

 

06 avril 2020

Latcho Drom

 

 

 

 

 

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Pensées fraternelles pour celles et ceux qui se souviennent avec douleur de ces années vécues entre les planches du camp des Alliers. Merci à vous qui prenez soin de cette mémoire, salariés du centre social des Alliers à Angoulême et surtout ancien-nes interné-es et leurs familles, en particulier Sonia Patrac, Micheline Dechelotte et Alexienne Winterstein qui est au coeur de N'Entre pas dans mon âme avec tes chaussures.

 

 

https://www.france.tv/france-3/un-livre-un-jour/101877-n-...

 

11 avril 2016

Les années noires, Angoulême

 

 

 

 

 

Discours de Monsieur Jérome Seguy

70e anniversaire de la fermeture du camp des Alliers

Angoulême, mercredi 6 avril 2016 à 14h

 

 

 

Il y a dix ans, était inaugurée la stèle devant laquelle nous sommes réunis.

Dix ans… C’est bien peu au regard des 78 années d’histoire d’un lieu qu’on ne peut considérer autrement qu’avec émotion. Des 800 Espagnols réfugiés ici, en juillet 1939, il reste peu ou prou le souvenir du sinistre train du 20 août 1940, vers Mauthausen, premier train de 927 déportés à partir de France et dont bien peu revinrent vivants.

Des Tsiganes, tels qu’on les appelait alors, il reste le souvenir d’une page sombre de notre Histoire, de celles dont on doit tirer les leçons. Car ce 6 avril 1940, la France n’est pas encore vaincue ; la IIIème République est encore debout. Pourtant, la Patrie des Droits de l’Homme marquait certains de ses citoyens du sceau de l’infamie en les considérant comme des parias, des espions, des traîtres en puissance.

Depuis le 22 octobre 1939, les Tsiganes étaient interdits de circulation en Charente, tout comme dans la Vienne, les Deux-Sèvres, la Haute-Vienne, La Dordogne, la Corrèze… Le 6 avril 1940, il y a 76 ans exactement, partout en France, les nomades sont assignés à résidence pour la durée de la guerre. Enfin, en ce triste mois de décembre 1941, si on leur accorde un château d’eau et une salle de classe, on leur supprime leur univers, leur autre moi, leur roulottes.

Ce petit camp d’internement, à peine libéré de ses réfugiés espagnols, accueillait une nouvelle catégorie d’opprimés, qui avaient pour seul crime de ne pas vivre comme les autres, de préférer l’itinérance à la sédentarité. Lorrains d’abord, puis Charentais, Charentais maritimes, 450 êtres humains vont vivre durant six longues années entre ces grillages, dans des baraques délabrées, des conditions d’hygiène épouvantables, confrontés à la disette, à la maladie, au froid.

Leurs seuls droits, pour pallier le manque de nourriture, ils sont autorisés à travailler à l’extérieur, de jour uniquement, à cultiver un lopin de terre au fond du camp. Les sœurs apprennent le français aux enfants qui ne le comprennent pas, à lire et compter à ceux qui le pratiquent.

Et tout ceci durera six ans. Six ans, c'est-à-dire jusqu’au 1er juin 1946, date de la dernière libération de prisonniers en Europe. La France était libérée depuis près de deux ans ; la guerre était gagnée depuis 13 mois. La République avait ouvert le camp, elle le ferme bien tardivement, laissant les derniers libérés partir, sans moyen, sans aide, sans indemnisation, pour recommencer leur vie à zéro…

Dans la patrie de la bande dessinée, je vous invite, à ce sujet, à lire ce magnifique ouvrage intitulé « les années noires, Angoulême 1940-1944 », qui retrace quelques destins angoumoisins de ces années, et notamment le récit, sous la plume d’Eric Wantiez et Fawzi, de l’histoire de Micheline Déchelotte, passée d’un régime à l’autre, d’un gardien à l’autre, entre ces mêmes murs.

Aujourd’hui, le centre social des Alliers perpétue la mémoire directe de ceux qui ont souffert, en assurant un soutien sans faille aux nouvelles générations. Saluons à cette occasion le travail accompli, notamment en faveur de la santé, ou encore votre travail à nos côtés pour mettre en place un nouveau schéma d’accueil des gens du voyage. Accueil. Voilà le mot qui traduit la volonté commune de vivre ensemble, qu’auraient tant désiré ceux qui ont vécu ici, il y a trois quarts de siècle.

Je vous remercie

Jérôme Seguy, sous-préfet directeur de cabinet du préfet de Charente.

 

Merci à Stéphane Coudret directeur du centre social des Alliers qui m'a transmis ce discours.

 

La mémoire comme une plaie à panser

la mémoire comme une plaie à penser

 

Paola Pigani

 

 

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29 mars 2016

Commémoration de la fermeture du camp des Alliers

 

 

 

Monsieur BONNEFONT Xavier   

  Maire d’Angoulême  

 

                                                 Madame Sonia Patrac                                                                        
                                                                                      

 Présidente du CS les Alliers 


vous invitent à la commémoration

de l’internement des tsiganes au camp des Alliers

LE MERCREDI 6 AVRIL 2016


 dans le cadre du 70ème anniversaire de la fermeture du camp des Alliers.



14h00 : Dépôt de Gerbe au pied de la stèle commémorative ;   

  lieu : boulevard Brigade RAC Sillac Rabion


15h00 : Conférence de Florent Gaillard « Histoire du camp des Alliers de 1939 à 1946 »,  Témoignages et discussions ; 

lieu : Grand Salon de l’Hôtel de Ville d’Angoulême


16h30 : Pot de l’amitié et solidarité.