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02 avril 2014

Prochaine rencontre à Cognac

01 avril 2014

Prochaine rencontre en Charente maritime

 

 

 

Jeudi 3 Avril 2014 - 18h00
La Librairie du Rivage - Royan
 

Rencontre avec Paola Pigani autour de son livre N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures paru chez Liana Lévi en septembre 2013.

Au moment où la question des nomades en Europe fait resurgir les pires fantasmes, il est urgent de lire ce premier roman de Paola Pigani, témoignant de l’internement des tsiganes de Charente et Charente maritime en octobre 1940. Cela se passait au camp des Alliers près d’ Angoulême .

12:11 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : royan, librairie du rivage

Prochaine rencontre à Thouars

 

 

Mardi 1er avril , 20h30 . Rencontre à la librairie  Brin de lecture à Thouars, organisée par  l'association des libraires indépendants en Poitou-Charentes (LIPC).
Photo : Avec l'association des libraires indépendants en Poitou-Charentes (LIPC), je vous rappelle (& vous rappelerai !!!) que nous recevrons Paola Pigani pour son premier roman, le 1er avril à 20h30 (ceci n'est PAS un  poisson ! ).

08:55 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lipc, thouars, brin de lecture

31 mars 2014

Prochaine rencontre dans les deux Sèvres

 

Rencontre mercredi 2 avril à 19 heures à la librairie des halles.

Nous vous invitons à rencontrer Paola Pigani autour de son livreMercredi 2 avril : Rencontre avec Paola Pigani !

N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures 

paru chez Liana Levi cet automne…. Et dont on vous a beaucoup parlé !

A l’heure où Teciverdi se prépare sur toute la ville à travers sa thématique sur les migrations, à l’heure où certaines communautés nomades sont à nouveau pointées du doigt et indésirables, le livre de Paola Pigani nous touche et nous empoigne !

 Un premier roman qui nous fait remonter le temps…. Nous sommes en 1940... Témoignage romancé de l’internement des tsiganes au camp des Alliers, près d’Angoulême.

Paola Pigani tisse les fils de la mémoire de celles et ceux qui ont bien voulu partager leurs souvenirs, lorsque le baraquement remplaça la roulotte… lorsque la mort côtoyait la vie…. Avec une sensibilité pleine de délicatesse et de respect …..

« Je ne sais que peu de chose finalement. J’écris sur des silences, sur un lieu qui n’existe plus. Alexienne devient Alba et j’entre dans une âme à pieds nus »

 

La rencontre est organisée en partenariat avec l'association des libraires indépendants de Poitou-Charentes.

Paola Pigani sera aussi à Thouars, Royan, et Cognac !

12:08 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des livres, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : niort, librairie des halles

30 mars 2014

Indovina

 

 

Paola PIGANI : Indovina suivi de Ailleurs naît si vite

Editions La Passe du vent – 10 €

 

Remarquée par son roman N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures (éd. Liana Levi, 2013), Paola Pigani publie un premier recueil de poèmes sous le signe de la révolte,  Indovina, (l’) indignée ! Petites scènes de rue, instantanés urbains quotidiens, choses vues ici ou là se succèdent et composent une chronique de la difficulté d’être, d’aimer et de survivre, dans une société qui doute de ses valeurs, marginalise, exclut, brutalise les plus démunis, se détourne de ce qui dérange, se défie de l’altérité. Ce n’est ni sur le mode de la compassion ni sur celui de la rhétorique démonstrative qu’elle témoigne mais avec son regard et sa parole fraternelle de poète, s’attachant à décrypter les signes furtifs et les gestes infimes du vivant. C’est donc au présent que s’ouvre ce recueil : « Je suis née aujourd’hui / J’ai l’âge de la lumière. »

L’auteure dit d’abord son rapport fusionnel au monde des grandes cités, de Lyon à New York, Rome et Venise. Elle énonce ses émotions, sans nostalgie ni vague à l’âme, plutôt avec une sensualité ardente : « J’embrasse le fleuve / Qui court sur l’échine de la ville / Je quitte les berges / Je suis l’onde des rues... » Le regard sur la réalité abrupte n’édulcore rien, va droit au point de rupture, à la violence de l’asservissement social : « Tes yeux s’enfoncent là où / L’ouvrier turc casse l’asphalte / Au marteau piqueur... » Quant aux déracinés perpétuels, les migrants sans droit d’asile, leur évocation prend parfois des accents baudelairiens : « Regards bleus noirs / Grands corps ballants / Marcheurs à contretemps / Dans les vêpres urbaines / Ils sont là / pour larder le visage de la ville / N’ont que leurs ombres à rassembler / Fripés d’un soleil inconsolable / Nous mendions à les voir / Des réponses à nos obscurités. » Une vision sordide, répugnante, paradoxalement s’humanise, antidote à l’indifférence qui stérilise les âmes, assèche les cœurs : « Immobile sous l’orage [...] la pluie lui fait un visage d’acteur américain / Son t-shirt jaune est trempé / Ses épaules tremblent / Ses jambes aussi / d’où s’écoule une rivière de merde /Il est grand il est seul / Avenue Jean-Jaurès / En composant le 112 / il y a toujours moyen de faire ramasser / un ange déchu / sur le lisier d’une ville. » Rédemption du réel insoutenable par le poème !

L’amour se joue dans l’écriture sur des ellipses, avec crudité et délicatesse, toujours avec la justesse et la vérité des sentiments : « Je voudrais te lire / entre mes lignes / sentir tes silences / dans mes poches et ton corps / pour écraser ce temps... » Les images dans leur sobriété picturale confèrent à certains poèmes une tonalité érotique gourmande, voire solaire : « A bout de blanc / A bout de bleu // L’été s’écrase contre nos corps // seuls nos baisers de houblon / nous donnent une idée de la faim. » Paola Pigani tresse aussi le grand corps des villes aux corps amoureux qui s’étreignent : «  L’espace mourra entre nos corps / mordus dans l’ivresse / il y aura des ponts à traverser / des iles oubliées en plein fatras de la ville. »

La voix singulière de Paola Pigani est de celles qui s’imposent à la première lecture...

 

 

                                                                                                 Michel MÉNACHÉ

 

A paraître dans la revue Coup de Soleil- Maison de la poésie d'Annecy

29 mars 2014

Prochaines rencontres en Poitou

 

 

! Le 1er avril à 20h30 à la Librairie Brin de Lecture, 23 rue Porte de Paris – Thouars

Le 2 avril à 19h à la Librairie des Halles, 1 bis rue de l’Hôtel de Ville – Niort

 Le 3 avril à 18h ( en partenariat avec La Librairie du Rivage et La Ligue des Droits de l’Homme ) à la Maison des Associations 61 bis rue Paul Doumer – Royan

 ! Le 4 avril à 18h ( en partenariat avec le Texte Libre) à la Bibliothèque de Cognac, 10 rue du Minage

Paola Pigani a grandi en Charente dans une famille nombreuse d’origine italienne. Elle y rencontre la communauté manouche et en particulier une femme ayant été internée au camp des Alliers. Cet épisode méconnu de l’histoire française lui inspire son premier roman N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures publié aux éditions Liana Levi en 2013. Poète et nouvelliste, Paola Pigani a obtenu en 2006 le Prix Prométhée de la Nouvelle pour Concertina(ed. Du Rocher).

«L’époque est complexe et Paola Pigani s’abstient de tout jugement facile. Elle lutte simplement contre l’oubli.»Le Matricule des anges

 

12:19 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des livres, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poitou, paola pigani

27 mars 2014

Ne manquez pas Claire Auzias

 

Conférence-débat
 
"Quelle place pour les femmes dans la communauté
rom?" 
 
organisée par la Cimade  le jeudi 27 mars à 18h30. 
Conférence de Claire Auzias, historienne féministe et spécialiste des Roms, suivie d’une lecture en musique d'un texte de Laurence Loutre-Barbier.
 
Cimade, 33 Rue Imbert Colomès, 69001 Lyon

07:59 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : claire auzias, cimade lyon, loutre barbier

18 mars 2014

Dans mon aquarium

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07:14 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)

16 mars 2014

Le vent dans la ville

 

 

La ville ferme les yeux

Nue sous le vent

Couvre-toi pelotonne-toi ô ville sans secret

Cache quelque chose incube quelque dessein

Je ne peux pas rester comme ça la mémoire aux

Intempéries

Ne te laisse pas palper de haut en bas

Par le grand vent borné aux doigts glacials

Fais quelque chose endurcis-toi pleure meurs

Ou livre-toi entièrement

Ou allumons un feu viens

Brûle quelque chose

Consume-toi par quelque bout

Des entrailles te naîtront et aime-moi aime-moi

Mais toi tu es là tranquille et transie

Sans prononcer un mot

Laissant à découvert tes flancs délicats

Livrés à l’interminable abus des rafales

Et le vent têtu de la dépossession qui ne lâche jamais

Qui te balaie sans répit

Érode les traits de ton visage

Fait s’envoler soudain de tes mains ce que tu voudrais

Garder

Pourquoi ne sauves-tu rien

Pourquoi n’arraches-tu pas ta richesse à ce torrent

Qui te ravage et te charrie tout vers l’oubli

Pourquoi n’imprimes-tu pas ton visage sous le

Vent

Une mine prête à sourire à quelqu’un

Ou alors laisse-moi à moi aussi crier et en haillon

Assaillir l’ouragan luttons.

 

Tomas Segovia  Cahier du nomade

 

 

 

17:14 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : segovia

11 mars 2014

D'un chantier l'autre

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©paolapigani

07:04 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)