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05 mai 2014

Prochaine rencontre à Turin

 

VENERDÌ 9 MAGGIO 2014 – ORE 16.00 – 18.30

Sala Deposito Legale

Biblioteca Universitaria Nazionale Torino

(Progetto “Esprit Libre” a cura di Hélène Leng)

 

VINCENT JOLIT RACCONTA IL SUO PRIMO ROMANZO: “CLICHY”

Quando il dottore Louis porta a termine la redazione del suo primo romanzo, chiede ad Aimée, la segretaria dell’ambulatorio di Clichy, di batterlo alla macchina. Il titolo è “Viaggio al termine della notte”. Di questa segretaria e del lavoro svolto sappiamo proprio poco. Pertanto Clichy inventa. Dà una seconda vita a questa prima lettrice dimenticata. Ci racconta la sua infanzia, i suoi desideri d’emancipazione e l’immenso lavoro che ha accettato di portare avanti. [Quarta di copertina]

 

PAOLA PIGANI RACCONTA IL SUO PRIMO ROMANZO:

“ N’ENTRE PAS DANS MON ÂME AVEC TES CHAUSSURES”

Nella primavera del 1940, attorno al fuoco, gli uomini del clan hanno lo sguardo buio. Un decreto vieta la libera circolazione ai nomadi e le roulotte sono ferme. In tempo di guerra, gli zingari sono considerati pericolosi. D’altronde, la Kommandatur di Angoulème presto richiederà a tutti quelli della Charente di essere radunati nel campo di Alliers. Alba, nella spensieratezza dell'infanzia, ci entra con la sua famiglia. A quattordici anni, non sa che ci dovrà passare sei lunghi anni, scanditi dall’appello del mattino, dalla brodaglia annacquata e scolorita, dal ritorno degli uomini dopo le giornate di lavoro… In questo tempo sospeso, lontana dai boschi e dai cavalli, diventerà donna in mezzo alla follia degli uomini. Non entrare nella mia anima con le tue scarpe, dice il proverbio: non si entra impunemente dagli Zingari, né nel loro presente né nella loro memoria. Eppure Paola Pigani ci entra con passo delicato, e con un tono narrativo libero e leale, che ravviva la loro parola, il loro dolore e la loro fierezza. (Quarta di copertina)

 

04 mai 2014

En passant

 

hommes femmes Toulouse.jpg©paolapigani

13:05 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

03 mai 2014

Garonne

garonne.jpg©paolapigani

 

 

 

Garonne en avril ne mâche pas ses eaux

qui se tordent à leur tour

celles de Saône, Vistule, Bonnieure et Duna

écartées en mémoire pour laisser passer

des mots , des visages, des lueurs oubliées

de ces eaux qui enfantent les raisons du voyage

et heurtent l'éclusier, le pêcheur,

celui n'ayant qu'une bouteille serrée dans les bras 

n'a plus de quoi envoyer sa missive

vers la femme perdue ou le dieu des salauds.

 

Paola Pigani

 

13:08 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bordeaux, garonne

02 mai 2014

La branche au dessus des nuages

La branche au dessus des nuages

 

C’est l’été

Le soleil brille

Haut et fort

La nature

S’épanouit en tout

Sens en tout

Lieu

Les oiseaux cherchent la branche

Au dessus des nuages

D’où ils pourront s’élancer

Vers la rivière poissonneuse

Qui coule

Dans le couloir du bus

191

Entre deux blocs de béton

Et un supermarché

 

 

Thierry Roquet. Le cow-boy de Malakoff. Edition le Pédalo Ivre.

18:49 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : thierry roquet

01 mai 2014

soleil perdu

07:42 Écrit par Paola Pigani dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : capossela, celentano

20 avril 2014

Immobile est la poussière

 

 

Immobile est la poussière,

Songe prophétique, hier,

J'avais en rêve brisé,

Coupe emplie par le printemps,

La limpidité du vent.

 

René Leynaud

11:50 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : rené leynaud

18 avril 2014

Prochaine rencontre à Toulouse

 

Vendredi 18 avril

18h Librairie Ombres Blanches

50 rue Gambetta

Toulouse

 

01:13 Écrit par Paola Pigani dans Agenda | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paolapigani

17 avril 2014

Adieu Pierre Autin-Grenier

 

Vas-t-en à présent

écraser les escargots

sur tes chemins d'enfance

manger des radis bleus par la racine

te lire nous ramènera ton rire triste

et ton fol amour des mots.

 

Paola Pigani

 

 

D’une aube l’autre, j’habite la banlieue des choses ; le centre du monde et ses merveilles n’ont prise sur ma conscience. Je ne salue pas le jour naissant ni ce nouveau pays qui vient. Bien au contraire, sans avoir à bouger j’absous le bonheur ( sa terreur quotidienne) et je dis méthodiquement, avec les mots qui passent, l’infinie douleur d’être homme et si maladroit avec le parfum des femmes, l’amour de la mer, les marées aveugles de la mort. Ayant passé plusieurs siècles inquiets à comprendre que je n’étais rien (l’enfance est un exil qui n’en finit pas), toute mon ambition maintenant est d’être moins encore. Dés lors, pourquoi céder aux sirènes de la nuit ?...Se tenir plutôt proche de l’orage menaçant, tête d’ange déchu, réfugié tel passager en transit dans son   propre froid intérieur.

Ainsi ai-je chois un certain silence, comme au-delà des mots à venir on écrit toujours pour la dernière fois.

 

 

 

Pierre Autin-Grenier.

Histoires secrètes. Editions La Dragonne

06:43 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : autin-grenier

14 avril 2014

Men in blue

 

 

 

Un arbre est mort ce matin

Tombé

Rue des lilas à 8h30 ce 19 mars 2014

Je ne connais ni son nom si son âge

 

Il y a un linceul dans le ciel

Qui  n’atteindra  jamais  ses branches

Un linceul  bleu inutile

 

L’élagueur qui  a tué l’arbre

a un Jesus tatoué sur la peau du cou

 

 

Dans une boutique franchisée

du centre commercial  la Part-Dieu

Une promotion intitulée Men in blue :

25 % sur tous les vêtements bleus

Les employés  ne voient pas   le ciel de la journée

 ils ont mieux à faire

 

En 1914 ceux des tranchées

portaient des uniformes

Bleu horizon

 

    Quelques cris de flamme annoncent sans cesse ma présence
    J'ai creusé le lit où je coule en me ramifiant en mille petits fleuves qui     vont partout
    Je suis dans la tranchée de première ligne et cependant je suis         partout ou plutôt je     commence à être partout
    C'est moi qui commence cette chose des siècles à venir
    Ce sera plus long à réaliser que non la fable d'Icare volant

    Je lègue à l'avenir l'histoire de Guillaume Apollinaire
    Qui fut à la guerre et sut être partout
    Dans les villes heureuses de l'arrière
    Dans tout le reste de l'univers
    Dans ceux qui meurent en piétinant dans le barbelé
    Dans les femmes dans les canons dans les chevaux
    Au zénith au nadir aux 4 points cardinaux
    Et dans l'unique ardeur de cette veillée d'armes

 

 

     Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)

07:45 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : première guerre mondiale 1914-18, apollinaire

10 avril 2014

Prochaine rencontre à Metz

 

Rencontre à Metz samedi 12 avril Café Europa Paola Pigani et Franck Balandier Petit chapiteau, place de la République

 

 

http://www.litteratureetjournalisme.com/samedi.html

22:03 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature et journalisme, metz, pigani