25 juillet 2014
Auguri a Te
05:36 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)
24 juillet 2014
le nom de ta bouche
Esistono molta varietà di bocche
Bocche grondaie che scrosciano di saliva e bocche marsupio che tengono sempre dentro un cucciolo che dorme, bocche di busta chiusa mai spedita…
È così accordata la vita, così messa a spartito da avvisare con segni, contrappunti?
L’amore è scambio di abbracci, fondati…Un bisogno di nodo
Le facce sono scritte.
Anche le mani, dico , e le nuvole, il manto delle tigri, la buccia dei fagioli e il salto dei tonni a pelo d’acqua è scrittura.
Impariamo alfabeti e non sappiamo leggere gli alberi, le querce sono romanzi, i pini sono grammatiche, le viti sono salmi, i rampicanti proverbi, gli abeti sono arringhe difensive, i cipressi accuse, il rosmarino è una canzone, l’alloro una profezia…
Speciale è solo vivere, guardarsi di sera il palmo di mano e sapere che domani torna fresco di nuovo, che il sarto della notte cuce pelle, rammenda calli, rabbercia gli strappi e sgonfia la fatica.
Erri De Luca
07:43 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : erri de luca
14 juillet 2014
En passant
14:32 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
12 juillet 2014
L'été
Le vent se lève
Enlace la colline
Il faudra aller loin en soi
Pour atteindre cette paix
Qui monte de la mer
Jusqu’à la nuque
Se pencher sur le cœur sanglant
D’une figue
Où l’été n’attend plus
12:00 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
08 juillet 2014
Animal
Chercher dans les branches
Une inclinaison vers son visage
Supplier ces grands arbres
De rejoindre son chemin
Qui va s’évanouissant
Rêver de grand sommeil
Dans le secret de l’inutile
Les frondaisons noires
Et chaudes d’une charmille
Croire que l’été a tout juste
Son âge
Un jour entendre
Un jour sentir
La respiration les murmures
De cette grande armée
Eveiller l’aube
De sa main capitale
Faire taire les sources
Qui épuisent son sommeil
Les longs doigts tordus
Des arbres
En suppliques
On appelle ses peurs
On appelle ses rires
Ses pas de violette étouffée
Oublier
L’envoûtement des forêts
Espérer une flamme
Qui naîtrait de ses paumes
Pour incendier la cathédrale
Fuir ces voleurs de clarté
Qui labourent le ciel
Une cape se pose
Sur ses épaules
Etre un animal
Ignoré de tous
Dans la demeure
Se frayer un passage
Extrait de Si je demeure
11:39 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
02 juillet 2014
Qui donc nous a retournés de la sorte ...
Qui donc nous a retournés de la sorte que,
Quoi que nous fassions,
Nous avons toujours l’air de celui qui s’en va ?
En haut de la dernière colline, celle qui
Pour une dernière fois lui fait voir toute la vallée,
Il se retourne, s’attarde
-ainsi vivons-nous, faisant sans cesse
Des adieux.
Rainer Maria Rilke, huitième élégie de Duino
12:03 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rilke
01 juillet 2014
La preuve
Mieux que l'immédiat
Le jour va et vient
Le jour infatigable
Comme l'araignée encore verte
Qui descend du figuier
Fuit sur ton poignet
Et remonte vers l'infini
Tache d'être là toujours
Entre son fil invisible
Et la preuve qui irrite la peau;
Extrait de Si je demeure (inédit)
07:15 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)