30 août 2018
Sans titre de transport 3
©paolapigani
17:42 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culoz
29 août 2018
Sans titre de transport 2
17:39 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culoz
28 août 2018
Sans titre de transport
©paolapigani
17:25 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stazione garibaldi, napoli
27 août 2018
Nue Rachel
Une main a taggé Ave, ne reste sur la plaque de la rue que nue Rachel
des gens endimanchés sortent de berlines aux verres fumés,
vont à la noce de l'air et de la terre
Le cimetière est frais sous le pont Caulaincourt
Les talons hauts des femmes peinent sur les pavés
Des lèvres rouges ont embrassé le marbre blanc de Madame Du Plessis
Daniel Razoum
la taille de son âme dépasse la dalle noire que je peine à contourner
La femme qui pleure est sage prés de sa sœur
sous un granit constellé d'étoiles mortes
Un arbre dans ma ville porte ces chiffres 240262
cloués au tronc
comme ceux d'une naissance
vingt quatre février mille neuf cent soixante deux
Sur chaque tombe du cimetière de Montmartre
les dates vont par deux
le début et la fin
l'éther et le gypse
sauf sur celle de Dalida
morte le 3 mai 1987
sait on si elle est née un jour?
Au cimetière ferroviaire de Culoz
je repars pour l'impossible
dans les wagons éclatés
combien de nue Rachel graffées,
et de soleils désespérés
dans la cendre du voyage
13:43 Écrit par Paola Pigani dans Le coeur des mortels, Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : daniel darc, marie duplessis, dominique laffin, dalida, culoz
25 août 2018
Métropolitain 2
Itinérants
Il était très tard et très tôt,
le métro roulait vers la porte de la Chapelle.
Il n’y avait personne sauf deux
et la première personne parlait à la seconde personne
d’une troisième personne qui était,
à l’entendre, un oiseau.
Elles descendirent à la Trinité
et sur le quai, sans la saluer,
croisèrent une autre personne
qui avait une queue et des cornes
et devait descendre à la Fourche.
Jacques Prévert
17:47 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris, métropolitain, prévert
23 août 2018
Métropolitain
Entre gare de Lyon et gare de Montparnasse
Paris aux épaules nues
Une paire de pieds sur 3 cavale en Stan Smith
Les siens sont sages dans les tongs rouges
D'une main elle lisse ses cheveux, frotte son cou,
de l'autre réajuste son corsage
Et le caddy qui tremble entre ses genoux
Vérifie si rien ne s'effondre
De sa colline de paquets
Se gratte encore derrière les oreilles, entre les seins
Le bruit de ses bracelets
Dissipe la honte de porter
Si belle
des puces des morpions ou des poux
Sous la peau de Paris
ce onze aout deux mille dix huit
13:38 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris, métropolitain, sdf
22 août 2018
Chaque jour la poussière
Sur les objets chaque jour la poussière
était lentement essuyée
avec un morceau déchiré
du corsage étoilé des fêtes
tissé dans les manufactures
que cernaient les prés et les nuages.
Jean Follain
14:54 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris, follain
21 août 2018
Paris toujours
14:52 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
20 août 2018
Attaché à la terre ...
Je suis attaché à la terre par des liens plus que terrestres. Vincent Van Gogh
Le champ de blé de Vincent Van Gogh est devenu un champs de maïs, un autre est en jachère.
Son souvenir lui, est exploitée de manière intensive.
11:31 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : auvers sur oise, vincent van gogh
19 août 2018
D'un camp l'autre
Amis de Paris ou de passage dans la capitale, je vous recommande cette exposition de photographies de Jean Pierre Sabbagh.
Réfugiés syriens au Liban -Misère et espoirs
Du vendredi 10 août au mardi 21 août 2018 tous les jours de 11 h 00 à 20 h 00
Le but de cette exposition est de porter un témoignage sur l’une des pires calamités qui ravagent notre planète en ce début de XXIème siècle. Nous avons choisi le Liban pour révéler les conséquences de la guerre en Syrie sur les familles qui se sont réfugiées (le mot exact est « déplacées » car le Liban ne reconnaît pas le statut de réfugié) au pays du Cèdre. Grâce à l’aide précieuse de deux ONG locales (« Basmeh & Zeitooneh » et « Malaak »), nous avons sillonné ce pays pour dialoguer avec des dizaines de familles. L’état psychologique des réfugiés témoigne d’une angoisse collective ; ils se sentent prisonniers de leur camp, de leur état, incapables d’influer sur leur destinée, sans aucune prise sur l’avenir de leurs enfants qui manquent cruellement d’éducation et avec la certitude qu’ils ne pourront jamais s’envoler vers des cieux plus cléments. Nous avons cependant refusé de glisser vers le misérabilisme. Nous nous sommes limités à montrer la vie, l’espoir, même moribond, portés par la dignité des femmes et des hommes et par la joie de vivre des enfants dont la plupart ne connaissent rien d’autre que leur camp. Peut-on laisser ces enfants s’enfoncer, comme ils le font depuis six ans, dans l’illettrisme, l’oisiveté et, pour certains d’entre eux, dans des maux plus extrêmes ? Notre avenir et celui de notre progéniture sont liés à celui de ces enfants. Le Liban demeure, malgré une guerre civile effroyable (de 1975 à 1990), un exemple de tolérance et d’entente entre les religions. Le Liban compte environ un million et demi de réfugiés syriens, soit un tiers de sa population. Un ratio inimaginable ! Ce pays a ouvert les portes de ses écoles aux petits réfugiés syriens. Il est aujourd’hui à la limite extrême de l’asphyxie et a un besoin urgent de l’aide internationale. Nous avons constaté durant nos visites, avec émotion et admiration, que le malheur le plus profond provoque la vocation d’êtres exceptionnels habités par la grâce et par la certitude qu’il faut tendre la main aux plus nécessiteux, quels qu’ils soient. Ce projet est né de la collaboration étroite entre trois personnes venant d’univeers différents. Myrna Sabbagh a été dirigeante d’une société d’informatique et vit au Liban. Elle travaille depuis des années avec des ONG libanaises. C’est elle qui a organisé notre périple et qui a réalisé les interviews. Gérard Planchenault est photographe et formateur. Il a mis tout son art, sa sensibilité et son humanisme au profit de ce projet. C’est lui qui a fait la majorité des photos. Jean-Pierre Sabbagh vient du monde industriel. Il a été l’initiateur de ce projet. L’association « De l’éducation naît l’espoir » offre un réceptacle à ce projet.
Jean-Pierre Sabbagh : 06.71.21.76.02 –
10:49 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean pierre sabbagh, jardin du luxembourg, association de l'éducation naît l'espoir