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03 novembre 2019

Avis de parution

Renouéebis.jpg

 

 

La renouée aux oiseaux vient de paraître aux belles éditions de La Boucherie Litteraire

 

 

 

Comment l'espace, les saisons, la perte d'un enfant et de la raison nourrissent une langue sauvage pour dire la souffrance et la vaillance d'un corps promis à l'éboulement, au desséchement jusqu'à la renaissance fantasmée à l'intérieur d'un arbre ?

La poésie est peut-être l'unique manière d'atteindre ce creux de l'impensable et de l'indicible.

Où la folie parle, la poésie existe. Où la poésie existe, l'humain reprend ses droits.

 

Parfois il neige dans ma mémoire

Il neige du sel sur ma langue

quand je crie la nuit

 

 

Le bruit des hommes

divise le monde

Sur terre je suis

 

 

 

Un Grand merci à Antoine Gallardo!

Vous trouverez ce recueil dans plusieurs  librairies de la région (ou en le commandant dans les autres).   

Lyon : Librairie du cours (3e), Passage (1e), L'astragale (6e), La Madeleine (7e), Le bal des ardents (1er), du Tramway (3e), La Virevolte (5e), La voie au chapitre (7e), Vivement dimanche (4e)

Villeurbanne : Lettres à croquer

Vienne : Lucioles

Villefranche-sur-Saône : Librairie des Marais

 

 

 

Je serai présente avec  Des orties et de hommes et La renouée aux oiseaux 

 

Dimanche 17

ROMBAS (57)

 

 à 15 h

Médiathèque la pléiade

 

Rencontre avec

Paola Pigani

 

 

Samedi 23 Dimanche 25

 

 

PONT SAINT-ESPRIT (30)

 

 Paola Pigani

invitée du 7e

 Festival du Livre de Pont-Saint-Esprit et du Gard Rhodanien

 

 

Samedi 23

Les éditions seront présentes avec leur stand boucher dès l'ouverture à 10h

 

Rencontre & signature

 18h30  

 

Dimanche 24

Les éditions seront présentes avec leur stand boucher dès l'ouverture

 

10h

Petit-déjeuner des éditeurs (café offert)

 

 Animé par Frédérick Gambin

 

Avec Danièle Faugeras des éditions Po&Psy et Antoine Gallardo de la Boucherie littéraire

Présentation et lecture de

La renouée aux oiseaux

Paola Pigani

  

DÉCEMBRE

 

samedi 14

 

LAURIS (84)

Café villageois 

 

Ouverture du Festival

 

 

 

Vous souhaitez soutenir la Boucherie littéraire ?

Bulletin d'adhésion à télécharger ici

Merci

 

 

03 octobre 2019

Prochaine rencontre à saint Dié des Vosges

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15 août 2019

Demande à la poussière

 

 

 

 

Tu râlais souvent en essuyant les moisissures

du vieux frigo

 La poussière sur les meubles

Ils n'avaient plus d'yeux pour ces dépouilles de lumière

Et la petite crasse des jours

Veilleurs des braises à l'intérieur

et des roses sous le vent

A présent tu jalouses le fil du temps aux araignées

Qui ont pris le pouvoir dans leur maison vide.

 

©paolapigani

 

17:50 Écrit par Paola Pigani dans Le coeur des mortels, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : deuil

06 juillet 2019

Premier été sans elle

 

 

 

 

 

 

 

premier été sans elle 

à chaque anniversaire je souffle

sur n'importe quoi

juste pour sentir l'air sortir de ma bouche

et dire

Mama

le premier mot prononcé peut-être

la goutte de lait perdue au coin des lèvres sur le menton dans le cou

c'est long parfois le chemin d'une goutte d'une seule

premier été sans elle

mes tympans se dilatent pourtant

absorbent aspirent

de plus en plus prompts à boire les sons ,

les mouvements sonores des oiseaux que j'ignorais presque jusque là

à part les corvidés

peut-être ne suis-je plus un corps vidé

je m'emplis d'hirondelles de flamands , de merles

je ne marche plus que dans les rues sans moteur

les yeux au ciel

et voici qu'ils m'arrivent dessus

les oiseaux de l'été

entrent par une oreille

sortent par l'autre

moi qui me croyais déficiente auditive

je deviens la tangeante, la traversante

la renouée aux oiseaux.

 

 

©paolapigani

31 mai 2019

Prochaines rencontres en juin

 

Des orties et des hommes,librairie La Licorne  Bruxelles,librairie des thés Surgères, librairie Calligrammes La Rochelle, librairie L’arbre à mots  Rochefort,L’Autre librairie  Angoulême,Le coeur des mortels, paola pigani,

La tounée des orties et mortels au temps des cerises, c'est parti!

Direction Paris, Bretagne , Belgique et 

Nouvelle Aquitaine 

 

 

 

  • Le 7 juin au marché de la poésie , place Saint Sulpice à Paris,
  • Du 8 au 10 juin au festival Étonnants voyageurs,
  • Le 11 juin à la librairie La Licorne à Bruxelles,
  • Le 12 juin à la librairie des thés à Surgères,
  • Le 13 juin à la librairie Calligrammes à La Rochelle,
  • Le 14 juin à la librairie L’arbre à mots à Rochefort,
  • Le 15 juin à L’Autre librairie à Angoulême,

 

 

Plus de détails dans les jours à venir.

 

28 mai 2019

le coeur des mortels au milieu Des orties et des hommes sur les ondes de Radio Canuts

 

 

un grand merci à Carole Bijou et Mathieu

 

 

https://blogs.radiocanut.org/lapoesiedebouche/2019/06/10/...

 

 

20 mai 2019

Adieu Nilda

18:21 Écrit par Paola Pigani dans Le coeur des mortels | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nilda fernandez

14 mai 2019

Pour Jean

 

 

Jean Clin.png

 

 

"Jean est parti le 02 avril 2019 vers un Ailleurs de Lumière, à son image, un Ailleurs sans frontière.
 
Retarder l'impossible à vous dire comme pour le croire hors du temps, vivant encore, de toute éternité... 
Merci à l'Infini, à vous qu'il aimait, vous qui l'avez suivi et porté, vibrant d'une passion partagée.
 
Artiste génial et généreux, humble et riant, poète et musicien, multi-instrumentiste, auteur-compositeur-arrangeur, technicien son, réalisateur, producteur, guitariste, chanteur... pour ACWL et d'autres projets plus personnels.
 
Il a créé à bout de souffle, malade et courageux, miracle d'Humanité, la Musique à la mort, à la vie."
 
 
Une cérémonie d'au-revoir, célébration religieuse suivie d'un temps pour se rassembler et partager aura lieu à Marseille le samedi 06 juillet 2019 à 15h00.
Renseignements : contact@acwl.net
 
           
 
©2019 ACWL.

 

 
Je ne vous oublie pas . 
Comme vous sans doute , je colle des questions sur le front de cette vie.
 
Murmurer, crier , chanter ou écrire  ce qui subsiste de nous-mêmes , au de-là de nous mêmes .
 
 

Tu prendras une part

De ce paysage de pluie

La rapprocheras de toi

 

Dans un arbre

Tu feras escale

Comme  face à un visage aimé

 

Ce que tu croyais perdu

Reviendra te frôler

Tu sentiras alors

Le feuillage t’embrasser

Paola

 
 
 

 

 

20:33 Écrit par Paola Pigani dans Le coeur des mortels, Musique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : clin jean, acwl

17 mars 2019

Le coeur des mortels sur le site Terre de femmes

 

 

 

 

 

       Après Indovina (« Devine »), chez le même éditeur — La Passe du vent —, le nouveau recueil de la romancière et poète Paola Pigani nous entraîne dans une exploration sensible de l’agglomération lyonnaise en regard des remarquables photographies en noir et blanc de Gilles Vugliano. Entre Rhône et Saône, sur les quais et les ponts, le long des rails des tramways, au déroulé du ballast des voies ferrées, dans les recoins obscurs, le photographe, sans artifice, capte la croisée des perspectives, fixe ce qui dans l’enchevêtrement des architectures est mouvement, énergie en chantier, façades à l’abandon. Il redonne visibilité aux flâneurs et aux sinistrés de l’exclusion urbaine... En exergue de ce bel ouvrage, Paola Pigani retient deux vers de Baudelaire à laquelle son titre se réfère : « La forme d’une ville / Change plus vite, hélas ! que le cœur d’un mortel » (in « Le cygne », "Tableaux parisiens", Les Fleurs du Mal). Et, par le poème, l’auteure retrouve l’humanité sous la dureté de la pierre, l’émotion derrière la froideur du fer et du béton, tandis que, invitation au voyage, les ponts et les rails nous poussent à grandes enjambées, tel Cendrars, vers de lointains Orénoque — sans barrage —, aux carrefours de tous les imaginaires…

L’encre du poème se fond dans les marges, en contrepoint ou au dos des images, avec une économie exemplaire. Il ne s’agit pour Paola Pigani ni de décrire ni de commenter. La chair des mots pénètre là où l’objectif du photographe n’a pu aller, là où l’émotion se dénoue. La langue irrigue la page, donne à voir au-delà du visible : 

« Tu suis le cours du fleuve 
Des murs montent 
Des ombres glissent

S’écoule le sang épais de nos rêves ». 


L’alchimie du noir et blanc ne s’arrête pas à l’œil, c’est tout le corps qui absorbe, tous sens en éveil : 

« Dans le mouvement des nuages 
Tu partiras 
Téter la lumière ». 

Le gigantisme des architectures isole les êtres en les empilant et en les cloisonnant : 

« Entre le souvenir de l’arbre 
Et le rêve d’une tour de quinze étages 
Un gros cœur bat déjà dans le plein midi translucide 

Demain il y aura trop de fenêtres où se pencher ». 


Et quand l’urbanisme tentaculaire déborde à l’infini : 


« Il y a 
Des fraternités au bord du vide 
[…] 
La ville n’a plus de rives 
À corps perdus 
Nous sommes 
En elle ». 

Par le poème, le questionnement existentiel de l’auteure transcende l’asphalte, repousse l’horizon :

« Contre le vent 
Contre le froid 
Y a-t-il une géométrie de la joie ? 
Pour décoller nos yeux des pavés ». 

Quant aux isoloirs miniaturisés de la communication désincarnée, nos caresses se perdent, s’encrassent à fleur d’ego poisseux : 

« Sur l’écran gras de nos Smartphones 
La buée de nos bouches 
Nos traces de doigts 
Des messages inachevés 
Des baisers comme des verres sales ».

À travers les images de Gilles Vugliano, le regard de Paola Pigani sur la ville s’obscurcit des structures noires qui cisaillent l’espace tout en aspirant à la lumière des nuances de blanc. Comme ce territoire du cœur des mortels incite à se réapproprier un monde à visage humain : 

« Dans les herbes hautes 
Penser aux vivants 
Ils vont et viennent 
Ignorent le ciel 
Qui chavire 
Sur la banlieue 
Terre à partir ». 



Michel Ménaché
pour Terres de femmes
D.R. Texte Michel Ménaché

11 mars 2019

Le coeur des mortels

image le coeur des mortels.jpg

 

 

 
 
Les mots tombent sur la page d’encre en une fine pluie de paroles resserrées qui semblent traduire le plus ordinaire des jours.
Paysages urbains, instants fixés dans leur singularité, rêveries permises, ciels et sols mêlés, tout ici se reflète dans l’œil aiguisé de la narratrice ou dans l’objectif, réservé, du photographe.
On ne touche pas, on effleure. On n’affirme pas, on suggère. Ce livre propose les choix poétiques de deux regards complices. La tendresse et la fragilité humaines sont, de nouveau, à l’ordre du jour.
 
Editions La passe du vent