02 janvier 2015
Nos villes n'ont pas d'hiver
©paolapigani
18:20 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)
01 janvier 2015
Auguri a tutti
Vivre c’est partager je hais la solitude
Les liens de la mort me retiennent encore
Je n’embrasse vraiment personne comme avant
Le bon pain était un signe de félicité
Le bon pain qui nous rend plus chaud notre baiser
Le seul abri possible c’est le monde entier
Vivre aujourd’hui pour moi c’est répondre aux énigmes
Et nier la douleur aveugle de naissance
Toujours en pure perte étoile sans éclat
Vivre se perdre afin de retrouver les hommes
Que la pâleur du fleuve efface le ruisseau
Que les yeux merveilleux voient chaque chose en place
La misère effacée et les regards en ordre
Un ordre grandissant de graine en fleur en arbre
Un vif échafaudage étayant l’univers
L’enfant rajeunissant d’homme en homme et riant.
PAUL ELUARD (Poèmes politiques)
15:04 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eluard
31 décembre 2014
La sera dei miracoli
18:59 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lucio dalla
29 décembre 2014
Le temps d'être un enfant
18:19 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : primo levi, korczak
28 décembre 2014
TV
18:33 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : benigni, celentano
27 décembre 2014
Ta chambre intérieure
Il te faut de la pauvreté
dans ton domaine.
C'est comme ce besoin qu'on peut avoir
d'un mur blanchi à la chaux.
Une richesse, une profusion
De mots, de phrases, d'idées
T'empêcheraient de te centrer
d'aller, de rester
Là où tu veux,
où tu dois aller
Pour ouvrir,
Pour recueillir.
Ta chambre intérieure
est un lieu de pauvreté.
Eugène Guillevic
©magalimelin
Une artiste que j'aime Magali Melin
17:56 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : guillevic, magali melin
26 décembre 2014
Grange blanche 2
Chez nous
46% des pies-grièches écorcheurs ont disparu ces dix dernières années
Mais
sur toute l'agglomération
Nous avons tous un rat chacun
Grange blanche
Le ginko a laissé là tous ses écus
Sur la chaussée humide
Un homme trace sa journée
L'attaché case bat son flanc
Ville ville
Berce le chaudement car il a froid
Il a deux trous rouges au fond des yeux
©paolapigani
10:20 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
24 décembre 2014
Toujours mes yeux las se réveillent à l'étoile d'argent
Du même désert, à la même nuit, toujours mes yeux las se réveillent à l'étoile d'argent, toujours, sans que s'émeuvent les Rois de la vie, les trois mages, le cœur, l'âme, l'esprit.
Quand irons-nous, par delà les grèves et les monts, saluer la naissance du travail nouveau, la sagesse nouvelle, la fuite des tyrans et des démons, la fin de la superstition, adorer- les premiers!- Noël sur la terre!
Arthur Rimbaud
23:24 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rimbaud
23 décembre 2014
Alba
10:10 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre rosin, n'entre pas dans mon âme avec tes chaussures
22 décembre 2014
Naufragati
06:34 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vinicio capossela