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08 avril 2015

Rire jaune

 

 

Mon voisin rit de 20h à 22h

sous le plancher

je l'entends

comme si j'y étais

dans son rire

le matin a ma fenêtre

je vois une excavatrice

remuer

ciel et terre

Et c'est moi qui  ris jaune

12:50 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (4)

07 avril 2015

Prochaine rencontre à saint Etienne

 

 

Jeudi 9 avril à 19h

dans le cadre de Lettres Frontières

Bibliothèque municipale

rue Jo Goutebarge

saint Etienne

en compagnie de Bettina Stepczynski

06 avril 2015

Tic-tac

 

Katia Boutchou

 

 

Tic-tac, tic-tac, tic-tac, tic-tac. Salut, sommeil.

J'aime bien ta voix, j'aime ton chant et ta lueur.

Sans s'arrêter: tic-tac, tic-tac, tic-tac, c'est mon réveil,

accompagné par des cigales et par mon cœur.

 

Entre, mais ne touche pas pas ma douleur:

ça coule, ça craque.

Ça risque d'être répandu aux alentours.

A la question: tic-tac, tic-tac? Réponds: tic-tac,

tic-tac! Comme si c'était la langue de tous les jours.

 

J'espère que tu n'es pas contre cette douce attaque.

Les cheveux des gens, l'herbe de la terre, écoute,

ça pousse:

de cette manière réglée et stricte: tic-tac, tic-tac.

tic_tac, tic-tac, tic-tc, tic-tac. Bonne nuit à tous.

 

 

Katia Bouchoueva Tes oursons sont heureux

Edition Color Gang

19:28 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : katia bouchoueva, tes ours sont heureux, color gang

05 avril 2015

Sans titre

 

 

C'est la blessure qui parle?

Elle parle juste

 

Yannis Ristos

12:30 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ristos

04 avril 2015

Un printemps sans vie brûle

©paolapigani2015-03-31_16.56.07.jpg

19:49 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

03 avril 2015

Fond de vallée

 

 

 

 

 

une chaîne de pluie

du ciel au toit

du toit à moi

toute la brume sur mes épaules

19:09 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

02 avril 2015

Prochaine rencontres à Samoëns

 

 

 

 

Rencontre à la bibliothèque de Samaoens

vendredi 3 avril à 19h

01 avril 2015

Le poids du monde

 

 

Je pourrais me libérer du poids du monde dans tes bras,

je pourrais l'ôter de mon crâne, le jeter dans un coin

au fin fond de l'appartement; je pourrais rester

prés de toi, dans la légèreté de ton corps, à l'écoute

de la chute du temps dans un clepsydre invisible.

 

Le monde, cependant , insiste auprès de moi. Il est là,

au fond de l'appartement, avec sa pesanteur. Il attend

 que quelqu'un

le prenne et redescende l'escalier, courbé, comme

si tout ce que nous avions à faire était de le porter

en haut, en bas, dans ces escaliers sans ascenseur.

 

Et moi, près de toi, en t'enlaçant, j'espère que le monde

ne bougera pas de son coin, au fond de l'appartement.

  Je t'étreins

comme si ton corps me délivrait de ce poids,

qu'il n'était pas là, ne m'attendait pas pour que  je le 

  descende

et le remonte dans ces escaliers d'un immeuble sans 

ascenseur.

 

Mais l'amour se charge lui aussi du poids du monde.

  Et les mots

avec lesquels nous nous séparons, avant que je le soulève à nouveau

et t'abandonne à ta légèreté, apportent déjà l'écho des

 choses

que j'ai jetées au fond de l'appartement, où je ne veux

 pas que tu ailles,

pour que tu n'aies pas à porter, toi aussi,le poids du monde.

 

Nuno Jùdice

22:31 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nuno jùdice

31 mars 2015

Il turno di notte

 

 iostoconerri.net/

Il turno di notte con Erri De Luca

220px-erri_de_luca-trento_film_festival-c761cLa Voce di New York Marco Pontoni 29 Mar 2015

Come si colloca Erri De Luca nell’ambito della narrativa italiana contemporanea? Il suo pregio indubitabile, rispetto a tanta prosa leggera ed evanescente messa in circolazione dagli editori, la sua è una scrittura che osa e che aggredisce i grandi temi

Bisognerebbe dire di come i libri impattano sulla vita, bisognerebbe essere egocentrici e autoreferenziali nello scrivere delle scritture altrui. E così facendo, riportare l’esperienza della lettura alla sua dimensione più vera, quella di avventura solitaria (a cui semmai a volte ci si sottrae regalando un libro amato a una persona cara).


Io il mio incontro con Erri De Luca l’ho avuto oltre 20 anni fa. È stato un incontro notturno; il turno di notte lo fanno anche gli assistenti nelle comunità-alloggio, per parafrasare il titolo di una sua novella. Non riuscivo a dormire, avevo sempre un orecchio teso a cogliere i possibili rumori della casa, che ospitava persone con vari tormenti psichici. Nel mio girare in tondo insonne, nell’ufficio-camera da letto degli assistenti, trovai un libro lasciato lì da qualche collega. Lessi il racconto La città non rispose (è contenuto nella raccolta In alto a sinistra, del 1994). Scoprii in quel modo uno dei racconti italiani più belli che avessi mai letto. Un racconto di vita vissuta e al tempo stesso un racconto sulla letteratura, su come la letteratura si innesta nella vita. Un muratore napoletano (De Luca, ovviamente) va tutte le mattine in cantiere, portandosi dietro il Viaggio al termine della notte di Céline. Legge e lavora, nel cuore aperto della sua città, dalla quale era rimasto a lungo lontano. La sera si abbatte sulla sua donna con tutta la stanchezza dell’operaio, pesante “come un tronco”. Alla fine il libro gli si disfa fra le mani, come la storia d’amore. Termina l’ultima pagina e scende dalla metro. Si aspetta di sentire nelle orecchie il fischio del rimorchiatore che risale la Senna, l’ultima immagine che Céline regala al lettore del suo epocale romanzo, l’opera definitiva sul XX secolo.
Lessi e rilessi quel racconto tutte le volte che mi capitò di fare il notturno in comunità. All’epoca avevo già letto Céline e quindi potevo apprezzarlo pienamente. Più avanti, Erri De Luca mi ha riservato anche delle delusioni. La sua scrittura a volte mi è sembrata kitsch, il suo Tre cavalli un fumettone, con tutti gli ingredienti per soddisfare un certo tipo di pubblico: l’ex-rivoluzionario, l’Argentina della dittatura, la guerra delle Falkland, la donna perduta che cerca un riscatto, l’immigrato “giusto” che fa fuori il pappone malvagio… Ma non ho mai dimenticato le notti in comunità in compagnia del suo La città non rispose (a cosa? Al fischio del rimorchiatore, ovviamente) (...)

 

 

13:05 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : erri de luca, iostoconerri, la parole contraire

30 mars 2015

Insomnie

 

 

 

Sur mon insomnie

Dépliée bien à plat

Le moteur du frigidaire

La pluie tranquille

Un homme au masque de papier d’argent

Possibles futurs

Le mimosa d’un jardin ami

un verre de lait

Ce qui reste à vivre

Ce qui reste à écrire

 

Les oiseaux de l’aube

12:36 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)