13 juillet 2015
Séance de travail
L'été est une saison
qui en cache une autre
une vie qui se dédouble entre les calories de l'ordinateur
et l'air artificiel du ventilateur
je porte un short en lin vert qui tombe sur mes hanches
et des mots
plus qu'il n'en faut
Sur la table à midi
il faut pousser le bol de lentilles, les tomates au basilic
le verre à moitié vide
faire de la place pour une seule phrase
15:39 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
06 juillet 2015
En attendant l'orage
13:44 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : melody gardot
03 juillet 2015
Prochaine rencontre à Angoulême
Le Centre Social des Alliers S. Patrac, sa présidente Quartiers d’été La troupe Pause Théâtre 2 ont le plaisir de vous inviter
à la première représentation à Angoulême de Alba
Samedi 4 juillet à 20 h 30 Cour de l’Hôtel de Ville .
Texte et mise en scène de J.-M. BOUTINOT d’après le roman « N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures » Editions Liana levi.
De la nuit à l’aube… la saga des nomades concentrés au camp des Alliers de 1940 à 1946 .
Je serai présente pour une lecture qui précédera la représentation.
13:41 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des livres, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : n'entre pas dans mon âme avec tes chaussures, pause théatre, jean-marie boutinot, centre social des alliers
01 juillet 2015
Another day
22:52 Écrit par Paola Pigani dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kate bush, liz fraser
30 juin 2015
Parfois l'écrivain patauge dans son amertume
16:57 Écrit par Paola Pigani dans Des films, Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
28 juin 2015
Sono nata oggi
Comme le temps s'effondre tranquillement dans la poésie.
Yannis RITSOS
06:21 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ritsos
25 juin 2015
Sans titre
22:23 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : avishai cohen trio
24 juin 2015
La vie quotidienne
Les humains apprirent à se modérer
c'est pourquoi on les nomma médiocres.
Ils allaient déjeuner à midi,
remplissaient, satisfaits, leur devoir,
dormaient la nuit de bon cœur dans leurs jolis
lits,et le lendemain vivaient
le même cours bien ordonné des
choses et les chemins de fer s'élançaient
avec une vélocité d'airain sur les rails
qui reluisaient bleutés dans le soleil, vers les
lointains, pour atteindre telle
ou telle contrée selon l'horaire.
Filles et garçons s'aimaient mécaniquement,
mari et femme essayaient de se ressaisir;
les bambins sautillaient sagement à l'école,
et les banques publiaient chaque année
les relevés de leurs bénéfices nets.
Pour éviter, à l'étourdie, de prendre feu,
je me maîtrisai moi aussi toujours mieux.
Robert Walser Bern 1924-1933 Editions Zoé
14:48 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : robert walser, editins zoé
23 juin 2015
Nuit gravement
©paolapigani
12:04 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)
18 juin 2015
De Sisco à San Francisco
J'ai l’humanité qui meurt
et je meurs
je meurs encore
car nous avons plusieurs morts
peut-être même
sommes nous déjà morts
Je ne me livre ni ne me délivre
en silence je me voûte
suis-je matière
suis-je lumière
j'habite le mystère
l'univers
et le corps quantique
la vie et la mort
la mort et la vie
je sais
et pourtant
je suis révolté
au poing levé
se lie ma colère
et ma peine
et mes chaines
je voudrais être un caillou
ou un putain d'objet
une grue
ou une bécane
tiens, pourquoi pas une bonne bécane
qui a du couple
une cylindrée
au son qui gronde
et je l'enfourche la moto
et je me lance dans la ville
comme dans le vide
je l'enfourche la moto
et mon corps la voilà ma mort
la voilà
et je meurs
et je rêve que je vis
et je rêve que je vis
et je meurs
j'ai tout juste le temps de murmurer
mon nom
Béatrice Brérot
De Sisco à Sans Francisco . Editions L'atelier du Hanneton
21:34 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : béatrice brérot, l'atelier du hanneton, le syndicat des poètes qui vont mourir un jour