29 mars 2015
D'un dimanche l'autre 2
Entre une flaque de ciel
et une flaque de café
l'heure d'été
15:54 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
28 mars 2015
Voyager sans y croire
J'ai dormi cette nuit
dans une chambre à cinq lits
qui sentait le bois, le plâtre
et les jours sans suite
ce matin
les oiseaux l’écartèlent
aux quatre coins du ciel
A flanc de montagne
la lumière n'a pas besoin de se hisser
15:55 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : catalano
27 mars 2015
E strano chiamarsi Federico
15:37 Écrit par Paola Pigani dans Des films | Lien permanent | Commentaires (0)
26 mars 2015
Prochaine rencontre ...
Dans le cadre de la manifestation Lettres Frontières
Rencontre vendredi 27 mars
à la médiathèque de Megève
à 18h
11:31 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des livres, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lettres fronitères, médiathèque megève, n'entre pas dans mon âme avec tes chaussures
25 mars 2015
Heureux comme un naufragé
Un homme court dans le village endormi
L’écho de ses pas monte avec les brumes
Un homme traverse le matin
Sans l’ombre d’un doute
Pier Paolo cherche des lieux
Qui n’existent plus
Il s’approche des maisons vides
croit voir Guido son frère assassiné
Mais c’est un cheval
Un oiseau
Un reste d’orage
Qui remuent dans l’herbe haute
Pier Paolo commence alors
Un nouveau voyage
Entre les rails de fonte
Et le sillage des nuages
Il court, il dévale
Les collines de Belluno
Il dévale son enfance
Il cielo fugge,
E un cieco fiume [1]
Guido si loin
Les champs escarpés
Les rues d’Udine
Les lions jaloux de Venise
Il court, il dévale
Jusqu’au ras du monde
Jusqu’à cette poitrine glabre
Qu’il mord de rage
Dans un rire d’amour
Sur le sable d’Ostia.
La fronte e la radice
Dei tuoi negri capelli
Sono lidi remoti,acque deserte .
Io li guardo affranto,
Felice, comme un naufrago[2].
Paola Pigani
Anthologie Pasolini Un printemps sans vie brûle.
Edition La passe du vent. Mars 2015
11:22 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pasolini, la passe du vent, un printemps sans vie brûle
24 mars 2015
A ce que nous avons quitté
Nous revenons à ce que nous avons quitté,
à ce qui nous a quitté. Dans nos mains
un tas de clés, qui n’ouvrent
ni porte ni tiroir ni valise –
nous les faisons tinter et nous sourions,
n’ayant plus personne à tromper,
surtout pas nous-mêmes.
Yannis Ritsos
13:06 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ritsos
23 mars 2015
D'une gare l'autre 4
©paolapigani
Ce dimanche soir en gare de Saint Etienne...
Où on croit voir une ville épuisée.
Le 22 mars 2015
07:42 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
20 mars 2015
Hommage à Pier Paola Pasolini
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17:05 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : théâtre de vénissieux
16 mars 2015
Prochaine rencontre à Yverdon
rencontre à la bibliothèque d'Yverdon les bains Mercredi 18 mars à 18h30 Lecture d'extraits de N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures
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15:53 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yverdon, n'entre pas dans mon âme avec tes chaussures, lettres frontières
13 mars 2015
De Jacques Reda à Grégoire Damon
©richardsestier
Jacques Reda à Bron ce 7 mars 2015 :
Je n'ai pas l'intention de faire de la poésie, mon intention est d'entrer dans la langue...
C'est un peu ridicule d'être poète, je ne me considère pas comme tel, je suis quelqu'un qui écrit en prose ou en vers...
Autrefois, on trouvait de la poésie dans les notices de médicament...
Ce n'est pas parce qu’on va à la ligne, qu'on fait de la poésie! c'est la poésie qui vous fait...
Ce n'est pas vous qui faites de la poésie...La plupart du temps, ça la dégoûte!
©denisswartz
De Mon vrai boulot à D'origine (éditions du Pédalo Ivre), en passant par de très nombreux textes inédits lisibles sur son blog Peau de gueule, Grégoire Damon travaille les chairs de l'absurde , ce qu'il advient de l'homo détritus et de l'homo laborius, dans leur combat entre les choses.
l'article ne disait pas grand-chose
la photo était dégueulasse
nous
ça nous a pas fait beaucoup d'effet
des filles qui se défenestrent
on en avait vu par chez nous
et des gars cloués bras en croix avec un sourire extatique
ça arrivait surtout au printemps
ou les nuits de grosse chaleur
et malgré ça personne n'avait jamais été foutu de nous dire à quoi
ressemblait le désespoir
Son écriture nerveuse nous emmène au plus prés de nos villes et de nos vies, dans un fast-food, derrière un camion d'éboueurs, dans les WC d'une bibliothèque municipale où des hommes sans domicile fixe lavent leur amour propre au lavabo...
Ce jeune poète continue à trouver la réalité suspecte et à mordre dans le vide ( il y en a que ça terrifie).
Son travail fait déjà du bruit et il sonnera bientôt les matines au frère Jacques (qui a aussi affirmé à Bron Tout ce qui s'écrit depuis la renaissance ne mérite pas d'être lu à haute voix).
Je souhaite donc à Grégoire Damon d'être très vite distingué en tant que poète de l'émergence. Il est à noter qu'il a fait partie des auteurs sélectionnés pour le prix de poésie René Leynaud. Lequel vient d'être attribué à Samantha Barendson pour le citronnier, étonnante et émouvante lettre à un père disparu.
14:06 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jacques reda, grégoire damon