20 janvier 2020
Prochaine rencontre à saint Cyr au Mont d'or
Festimots
festival de lecture à voix haute
samedi 25 janvier à saint Cyr au Mont d'Or
Programme de la journée
11h
Présentation des auteurs par Danielle Maurel, journaliste littéraire.
Salle des Vieilles Tours
À partir de 14h les lectures sont d’une durée de 40 min, exceptée celle de Valentine Goby qui dure 1h15.
Ouverture des salles 15 min avant. Fermeture des portes à l’heure précise.
14h
Lecture de « Murène » par Valentine
Goby
Accompagnée par Xavier Llamas (guitare, percussions, idiophones)
Salle des Vieilles Tours
15h15
Dédicace et rencontre avec Valentine Goby
Salle des Vieilles Tours
15h45
Lecture de « Né d’aucune femme » par Franck Bouysse et Monique Milliot
Accompagnés par Alexis Monniot au violon et par Alexandre Blanc au piano
Salle des Vieilles Tours
16h45
Lecture de « Des orties et des hommes » par Paola Pigani et Monique Milliot
Accompagnées par Alexis Monniot au violon et par Alexandre Blanc au piano
Ecole maternelle du bourg
16h45
Lecture de « Partiellement nuageux » par Antoine Choplin et Christine Brotons
Accompagnés au violon par Natalia Tolstaia Milstein et Serguei Jr Milstein
Salle des Vieilles Tours
17h45
Lecture de « Une bête au paradis » par Cécile Coulon et Marie Bunel
Accompagnées par Yannick Chambre à l’accordéon
Salle des Vieilles Tours
à partir de
18h30
Dédicaces et rencontre avec les auteurs autour d’un verre
Salle des Vieilles Tours
Un repas partagé avec l’équipe du festival et les auteurs est proposé à partir de 12h, salle de
la Source (10€).
Un espace buvette, avec petite restauration, est proposé également à partir de 13h30 sur le
parking des Vieilles Tours.
08:47 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des orties et des hommes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : festi'mots, franck bouysse, valentine goby, antoine choplin, cécile coulon, alexis monniot, yannick chambre, natalia tolstaia milstein, serguei jr milstein, paola pigani, xavier llamas
19 janvier 2020
La Renouée aux oiseaux sur terre à ciel
Merci à Valérie Canat de Chizy pour cet article qui vient de paraître sur le blog Terre à ciel:
https://www.terreaciel.net/Lus-et-approuves-janvier-2020-...
06:18 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, La renouée aux oiseaux, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : valérie canat de chizy, terre à ciel
18 janvier 2020
Violence
Si la police peut paraître partout semblable jusque dans les détails, il ne faut pas finalement se méprendre : son esprit est moins dévastateur dans la monarchie absolue, où elle représente la violence d’un souverain qui réunit en lui l’omnipotence législative et exécutive, que dans les démocraties, où son existence, soutenue par aucune relation de ce type, témoigne de la plus grande dégénérescence possible de la violence.
Walter Benjamin . Critique de la violence.
16:44 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : goin, walter benjamin
17 janvier 2020
Le grand luisant des eaux
C’était, parmi le grand luisant des eaux, une de ces journées au ras du sol qui sur toute la ville avait fait son étendue de chuchotements mouillés et de chevaux au pas dans la pluie.
René Leynaud
17:58 Écrit par Paola Pigani dans Lyon perle de soie grise, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rené leynaud
16 janvier 2020
La neige d'un autre âge
la neige d'un autre âge
qui tombe sur mes pas
arrange un mariage
où le jour seul viendra
Joë Bousquet
10:34 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : joë bousquet, quatrains
14 janvier 2020
Et nous encore vivants
18:05 Écrit par Paola Pigani dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : part dieu in progress, et nous encore vivants, orso jesenka
12 janvier 2020
Sans titre
Si tu ne lèves pas les yeux, tu croiras
que tu es le point le plus haut.
Antonio Porchia
18:07 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : antonio porchia, voix éparses éditions éres
07 janvier 2020
Chambre boisée
©m.laplace
L’hiver, le soir :
alors, parfois, l’espace
ressemble à une chambre boisée
avec des rideaux de plus en plus sombres
où s’usent les derniers reflets du feu,
puis la neige s’allume contre le mur,
telle une lampe froide.
Où serait-ce déjà la lune qui, en s’élevant,
se lave de toute poussière
et de la buée de nos bouches ?
Philippe Jaccottet / A la lumière d’hiver
Merci Michel
05:13 Écrit par Paola Pigani dans Cadeaux de lectrices et lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe jaccottet
06 janvier 2020
Partir revenir
L'hiver pourvu qu'on le cultive
Est aussi arable que le printemps.
...
Émily Dickinson
06:33 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : saint front
04 janvier 2020
Croire aux fauves
Je suis de nouveau seule dans la chambre, j'ai mal. J'ai vomi du sang il y a quelques heures.Je suis sans conteste à 9,9 sur l'échelle et ça se voit, la morphine me sauve de la prostration. Les lumières principales s'éteignent, une douce chaleur court sous mon épiderme alors que la douleur s'apaise, je m'installe confortablement. J'ouvre mon cahier noir, je griffonne jusuq'au lever du jour. Cette nuit- là, j'écris qu'il faut croire aux fauves, à leurs silences, à leur retenue; croire au qui-vive, aux murs blancs et nus, aux draps jaunes de cette chambre d'hopital; croire au retrait qui travaille le corps et l'âme dans un non- lieu qui a pour lui sa neutralité et son indifférence, sa transversalité. L'informe s précise, se dessine, se redéfinit tranquillement, brutalement. Désinnerver réinnerver mélanger fusionner greffer. Mon corps aprés l'ours aprés ses griffes, mon corps dans le sang et sans la mort, mon corps en forme de monde ouvert où se rencontrent des êtres multiples, mon corps qui se répare avec eux, sans eux; mon corps est une révolution.
Nastassja Martin
Croire aux fauves, Editions Verticales
18:09 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nastassja martin, croire aux fauves, editions verticales