Guillevic 2016linoines la renouée aux oiseaux UA-98678848-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02 octobre 2019

Petit matin

 

 

 

 


Dans un jupon du ciel trempé de pluie©paolapigani
une tourterelle lance les premiers accords
tout est à recommencer.

©paolapigani

09:06 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

01 octobre 2019

Des orties et des hommes à Pont l'Evéque

C'est agréable de recevoir le premier prix de la Ville de Pont l'Evéque au milieu de gens si sympathiques ...

Un grand merci à la municipalité et à l'équipe de Lire à Pont l'Evêque (en particulier Elisabeth et Cécile Belna), pour l'accueil formidable de ses bénévoles , les lectures, les échanges, le pommeau.

Merci au ciel de Normandie, à ses douceurs d'ardoise et de crème fouettée.

 

20190929_151555 (1).jpg

 

 

 

JLL_9036.jpgLire à Pont l'évéqueIMG_1327.JPG

 

©jl Leclercq

28 septembre 2019

Sur l'asphalte

2019-09-22 12.06.58.jpg

16:51 Écrit par Paola Pigani dans Mon oeil | Lien permanent | Commentaires (0)

24 septembre 2019

L'homme sur le fil

 

 

 

 

 

  La voix du poète auteur-compositeur  Jean- louis Bergère  connait la pierre, le bois, qui  prend racine sous le vent ( Le causse Méjean ),  ne craint pas les très-fonds du corps ni l'envol, remonte de la nuit, de la rivière, d'un puits d'algues vertes ( Ce qui demeure ) , enlace la voix sœur d'Evelyne Chauveau,   pour chanter la tendresse inquiète d'un  entre-deux  monde où un  adolescent  abandonne  les mots des blessures sur la route de la fuite ( L'aurore) , où  l'amour se perd pour mieux revenir sous le poids de ton corps ( Tout le poids) , où  deux peintres russes  espèrent un galop de feu dans un autre siècle, où nous nageons nus dans l'ossement en mémoire de Léonard Cohen ( L'homme qui  chante). Une voix de poète qui appelle à renaître au bord du vide et danser pour l'éternité ( Un autre jour)

 Laissons venir

Laissons aller

Laissons-nous croire

Que nous saurons passer

Sur l'autre rive

De l'autre côté

(Laissons venir)

Une   poésie infatigable  traverse de long en large   cet inoubliable  album  Ce qui demeure où roulent des eaux  musicales sombres et des   lumières de ciel,  des solos de guitare vertigineux, une fondue électro-acoustique qui laisse  passer la magie d'un  violoncelle et des percussions, la puissance charnelle des voix.  

Courez rejoindre l'homme  sur le fil  , Bird on the wire  , du même peuplement que  Gérard Manset, Môrice Benin, Jacques Bertin , Dominique A...

 Album  Ce qui demeure 12  titres

Ecrit et composé par Jean Louis Bergère

Arrangements groupe

Jean Louis Bergère / voix, guitares acoustiques
Blaise Desol / guitares électriques, ebow
Hervé Moquet / basses, space echo, korg ms 10
Evelyne Chauveau / choeurs, roland juno-1
Franck Durand / batterie, percussions
Jean Baptiste Noujaim / violoncelle


Production / Catapulte en co-production avec Pour Ma pomme

https://jeanlouisbergere.bandcamp.com/music

 

 

06:04 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean-louis bergère, ce qui demeure

22 septembre 2019

Partance

06:02 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : olafur arnalds, fok

21 septembre 2019

Prochaine rencontre en Normandie

 

 

 

 

10:03 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des orties et des hommes | Lien permanent | Commentaires (0)

20 septembre 2019

Autodafé

20190828_185650.jpg

 

 

 

Dans l'asphalte éventrée

voyez nos traces

des pages arrachées, des vanités,

des psaumes

Un  sang noir  gagne la ville.

©paolapigani

11:36 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : autodafé, bible

18 septembre 2019

Librairie le Tramway hier

 

 

liana levi,librairie le tramway,paola pigani

 

 

Un grand Merci à toute l'équipe du Tramway!

 

 

 

 

 

avec Liana Levi 17 09 2019.jpg

©epajot

18:02 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : liana levi, librairie le tramway, paola pigani

17 septembre 2019

Prochaine rencontre à Grenoble

Jeudi 19 septembre 

18h30

 À la librairie
La Dérive
10 Place
Sainte Claire
38000 Grenoble
(Tram B arrêt Sainte Claire-Les Halles

des orties et des hommes,paola pigani,librairie la dérive,grenoble

16 septembre 2019

L'orchidée du pauvre

 

 

 

Une  alarme portative individuelle  à la main, je traverse les couloirs  d'une  prison de type dernier cri: des falaises de béton armé où le soleil joue des ombres, des passages à ciel ouvert, des volutes de concertina où s'accrochent des nuages clairs. Je vois des prisonniers en bleu de travail rejoindre à pas lents l'atelier. J'entends un rire, l'infime cliquetis des ouvertures automatiques. Je n'entends pas de bruit de clés.  Reconnais à peine celui des pas. Le ciment   absorbe la trace même des semelles épaisses. La vie  semble glisser, faire semblant, des corps se croisent, tendus vers une distance ridicule, un courage éphémère.

On me conduit dans la  salle  socio, un espace frais et nu sous un immense puits de lumière. Je laisse venir à moi un homme tout en  noir et en humour, un autre en blanc, une jeune femme au grand corps de cheval blessé, d'une laideur qui me bouleverse autant que sa voix très douce qui doit venir de très loin, trop loin. Je laisse venir à moi des questions, des souvenirs heureux, des envies de poèmes, des regards d'enfant, des regards inquiets, des regards abimés, des sourires retenus, des sourires évasifs, des sourires doux.

J'écris  sous la première dédicace cette date   9-09-2019, quatre neuf sans coquille, c'est joli comme la formule magique d'un jour qui ne ressemble à aucun autre. Pour le nom de la ville je m'abstiens, on l'oubliera. Au bout de deux heures, je quitte à regret cet îlot de vérité. Avant de franchir les derniers portiques de sécurité, je m'arrête devant une minuscule lande verte  qui lèche les grilles  interminables.

Elles ne sont plus que deux, deux fleurs languides, seules survivantes de la canicule au milieu des tiges sèches, courbées par un petit vent de fin d'été. Je veux connaitre leur nom comme j'ai voulu connaitre ceux de la rencontre  pour les écrire sur la première page des livres. Des hémérocalles me dit-on.

Alors que dans le train du retour, s'agitent encore autour de moi les visages et les voix des captifs, je trouve  sur internet l'orthographe exact et les autres noms de l'hémérocalle : lis d'un jour et orchidée du pauvre.