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30 mars 2018

Lyon , perle de soie grise...Stanilas Rodinski

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23:16 Écrit par Paola Pigani dans Lyon perle de soie grise | Lien permanent | Commentaires (0)

26 mars 2018

Tsiganes

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©jeanlouismathurin

 

 

 

C'était à Sète  samedi soir , une belle flambée tsigane avec Hélène Pierre,  Hadda Djaber , Diego Meymarian.

Merci à eux d'avoir propagé une fois encore les voix de Cervantes, Garcia Lorca, Mateo Maximoff, Yan Yoors...etc pour nous laisser croire que l'âme tsigane ne s’essouffle pas.

 

21 mars 2018

Prochaine rencontre à Sète

 

 

 

 

 

 

 

 

TSIGANES!
Lecture spectacle

Où la littérature et la musique vous entrainent au pays des nomades du l7e siècle à nos jours

Montage de textes - conception : Hadda Djaber
Interprétation : Hélène Pierre et Hadda Djaber
Violon tsigane - chant : Diego Meymarian

Samedi 24 mars 2018 à 18 h
MEDIATHEQUE François Mitterrand
34200 SETE
Avec la présence de Paola Pigani auteure du magnifique roman : "N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures"

 

20 mars 2018

Mordue

12:49 Écrit par Paola Pigani dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zucchero, miles davis, amore

19 mars 2018

Là où je marche

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07:43 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

15 mars 2018

Perfusions poétiques suite

 

 

 

 

Hier j’ai été invitée dans une résidence de seniors pour animer une rencontre dans le cadre du magnifique printemps des poètes. Avec Fabienne, l’animatrice, nous avions  eu auparavant  quelques  échanges pour imaginer ce moment. J’avais  envoyé des textes de Hölderlin, Paz, Andrade, Reverdy pensant avec mes  stupides scrupules pédagogiques que les résidents  allaient pouvoir s’imprégner de ces textes, en parler entre eux, échanger des impressions, des émotions.  On m’a vite fait savoir qu’ils n’aimaient pas du tout ces textes et préféraient des poètes d’avant comme Victor Hugo ou Lamartine. Pour moi qui ai surtout navigué avec Rimbaud, Baudelaire, Cendrars, Artaud, leurs poètes d’avant étaient restés planqués depuis fort longtemps dans mon vieux Lagarde et Michard. Je ne suis pas diplômée en lettres, je ne sais pas dispenser de savoir. Je sais tout juste transmettre ce que j’aime mais je leur ai  lu un extrait des Contemplations, j’ai lu Le  Lac dont certains en connaissaient de longs passages  par cœur. Et doucement, nous sommes entrés dans cette langue d’avant. Des portes se sont ouvertes sur un souvenir de noyade dans ce fameux lac du Bourget, sur un souvenir de lettre  cachée dans une coquille de noix envoyée dans un colis à l’amoureux prisonnier des allemands. Sur chaque palier de la mémoire la poésie ressurgissait comme Le dormeur du val, des vers portés pendant plusieurs décennies.

Une femme a fredonné Trenet, Brassens. Nous étions déjà revenus au XX ème siècle. Une autre femme s’est souvenue du bruit terrible de l’œuf cassé sur un comptoir d’étain, une autre de son père qui avait connu Apollinaire dans les tranchées de 1914- 18 .  Finalement, ils ont aimé que je leur lise un extrait de Zone du même Apollinaire puis des textes de Jean-Claude Pirotte, de Dominique Sampiero. Et ils ont aimé que je leur lise un de mes poèmes d’amour.

J’allais repartir  avec tous nos   frissons entre les roses, la poésie ressurgie du fond de leur bel âge, de leurs yeux, la poésie aux lèvres mais juste avant de prendre mon blouson, mon sac, mon bouquet, une femme s’est avancée vers moi, m’a avoué d’une  voix chuchotée que la poésie, elle l’avait trouvée, elle, dans les psaumes et  qu’ici, elle cachait sa foi (Dans toute communauté humaine existent de vraies solitudes). Je lui ai  parlé du cantique des cantiques, des poèmes qui sont des prières, des prières qui sont des poèmes. Ses petits yeux humides ont acquiescé et nous avons serré nos quatre mains en riant.

 

Merci à ces résidents ouverts à tous les vents, à la vieillesse tendre, à Fabienne et Marion animatrices de cet Ehpad, à Frédéric Merme de l’Espace Pandora de m’avoir donné à vivre  une telle rencontre.

Et le magnifique printemps continue ici et là.

 

 

 

 

 

 

 

Hommes de l’avenir, souvenez-vous de nous !

POUR SALUER GUILLAUME APOLLINAIRE

Auteurs : Collectif

collection :

date de parution 02/2018

ISBN : 978-2-84562-318-7

168 p. / Ill. / 14 x 20,5 cm / 12 €

Hommes de l’avenir, souvenez-vous de nous ! Une anthologie pour saluerGuillaume Apollinaire.
« Hommes de l’avenir, souvenez-vous de moi... », s’exclame Guillaume Apollinaire dans « Vendémiaire », le poème qui clôt son recueilAlcools, paru en 1913. Cinq ans plus tard, le poète disparaissait à trente-huit ans, terrassé par... la grippe espagnole, le 9 novembre 1918, deux jours avant l’armistice qui mettait fin à la Première Guerre mondiale.
Pour aider à « se souvenir », à travers l’auteur de Calligrammes, des dix millions de victimes de la Grande Guerre, le présent ouvrage réunit, dans la diversité de leurs voix, onze poètes ou écrivains de notre temps. Et regroupe aussi, outre le texte du spectacle créé à l’occasion de ce centenaire, une vingtaine de dessins dus à de jeunes artistes, qui ont aujourd’hui l’âge qu’avaient la plupart des combattants de 14-18.

SAMANTHA BARENDSON • GABRIEL BELMONTE • ALAIN FISETTE • ALAIN FREIXE • ALBANE GELLÉ • AHMED KALOUAZ • MICHEL KNEUBÜHLER • EMMANUEL MERLE • RAPHAËL MONTICELLI • PAOLA PIGANI • FRANCIS PORNON • JEAN ROUAUD

Autant de contributions pour redire avec un autre grand poète du 20e siècle, Jacques Prévert : « Quelle connerie la guerre ! ». Et quel précieux bienfait que la paix...

Une vingtaine de dessins choisis parmi ceux réalisés, sous la houlette de leur enseignant, Dominique Simon, par cent quarante – oui, cent quarante ! – étudiants de l’École Émile-Cohl illustre cet ouvrage.

Cet ouvrage est publié à l’occasion du Centenaire de la Paix (Ville de Lyon), du Magnifique Printemps 2018 et en écho à la Polyphonie poétique créée par le Théâtre des Marronniers.

 

 

14 mars 2018

Prochaine rencontre à Lyon

 

 

 

 

 Et toujours dans le cadre du magnifique printemps des poètes, retrouvons nous 

Le vendredi 16 mars de 17h00 à 19h00 - bibliothèque du 9e Saint-Rambert

 


 

 

 

13 mars 2018

La stupeur oubliée de vivre

 

 

 

 

 

(...)

chaque chambre est le centre du monde,

est la première nuit, le premier jour,

le monde naît lorsqu’elle et lui s’embrassent,

goutte de lumière aux entrailles transparentes

la chambre comme un fruit s’entr’ouvre

ou éclate comme un astre taciturne

et les lois rongées par les rats,

les grilles des banques et les prisons,

les grilles de papier, les fils de fer barbelés,

les timbres, les épines et les piquants,

le sermon monocorde des armes,

le scorpion mielleux à barrette,

le tigre à gibus, président

du Club végétarien et de la Croix-Rouge,

l’âne pédagogue, le crocodile

jouant au rédempteur, le père des peuples,

le Chef, le requin, l’architecte

de l’avenir, le cochon en uniforme,

le fils préféré de l’Eglise

qui lave sa noire denture

avec de l’eau bénite et prend des leçons

d’anglais et de démocratie, les parois

invisibles, les masques pourris

qui séparent l’homme des hommes,

l’homme de lui-même,

                                                    s’écroulent

pendant un instant immense et nous entrevoyons

notre unité perdue, la détresse

d’être, la gloire d’être encore,

le partage du pain, le soleil, la mort,

la stupeur oubliée de vivre 

(…)

 

Octavio Paz

Mexico, 1957

 

Traduit de l’espagnol par Benjamin Péret

23:04 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : octavio paz

12 mars 2018

Perfusions poétiques

 

 

De retour de la fête du livre de Bron où j'ai croisé Rimbaud par la voix de Jacques Bonnafé ( et quelques minutes son accent ardennais  pour mieux extirper le poète de ses terres noires)

j'ai croisé Robert Desnos par la voix de Gaëlle Nohant qui lui a consacré un très beau roman Légende d'un dormeur éveillé,

 

J'ai croisé La folie d'Alekseyev mise en espace  en voix et en musique par saint Octobre et David Champey pour donner encore plus de force au texte magnifique de Jean- Baptiste Cabaud dont j'avais  parlé ici en novembre dernier.

 

Et puis le bonheur de rencontrer pour la première fois Milena Agus grâce à qui j'avais envoyé par la poste  mon premier roman à notre éditrice commune, Liana Levi...

 

bonnafé,rimbaud,desnos,milena agus,liana levi,jean baptiste cabaud,gaëlle nohant,david champey,saint octobre

 

 

Après de telles perfusions poétiques , j'ai trouvé belle la pluie sur le pare-brise  et j'ai dormi debout toute la nuit...

 

 

 

 

 

 

 

08 mars 2018

Journée de la femme

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10:35 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journée de la femme