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29 mars 2023

Dans la nuit de Cagliari

 

 

Grazie tanto a Dimitri Porcu, Giacomo Casti, Stefano Giacone , Thierry Renard, Francesco Scanu, Jamel Morghadi, Marie Philippe Deloche, l'Espace Pandora, la Maison des Passages et la Maison de la Poésie de Saint Martin d'Hères.


"... ci sono in effetti poeti che non mentono,
e stradine ahime a volto troppo affollate,
Ci sono poeti che sonno allo stesso tempo
l'oblio e lo spirito dei luogui... "
Thierry Renard

"... ritorniamo sempre sui nostri passi
tentiamo sempre di rientrare in porto costi quel che costi
la preghiera dei marinai a una Santa Vergine
che canta l'amore ai miscredenti
a Bonaria gli occhi puntati sulle rive dell'altrove
dando speranza scridendo l'umanita in un parcheggio... "
Dimitri Porcu

"... e cosi salendo ai Giardini, persino in questi giorni senza geometrie,
senza nuvole e vino, senza compagni
io posso ferirmi il petto con il vetro rotto della clamorosa impossibilita del futuro "
Stefano Giacone


" ogni sera
una donna appende la camicia dell'assente
sul suo cordino del bucato
aspetta che un respiro
le ridia corpo
ascolta la vocce umida che gocciala sul balcone
ogni sera
un canto lascia il petto dell'assente
il vento gonfia la sua camicia
la vocce si perde sulle tracce dei fratelli minori
in fondo alle corti della Manifattura Tabacchi... "
Paola Pigani

Extraits des textes parus dans La nuit Cagliaritaine/Nella notte Cagliaritana lus les 23 et 24 mars ainsi que Al principe de Pier Paolo Pasolini magnifiquement mis en musique et interprété par Stefano Giacone.

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11 mars 2019

Lecture croisée

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L’association Dans Tous Les Sens accueille Paola Pigani et Joël Bastard pour une rencontre dans le cadre du festival Magnifique Printemps organisé par l’Espace Pandora.

 

 

19h

Brasserie de l'Hotel de Ville 

Vaulx en Velin 

15 mars 2018

Perfusions poétiques suite

 

 

 

 

Hier j’ai été invitée dans une résidence de seniors pour animer une rencontre dans le cadre du magnifique printemps des poètes. Avec Fabienne, l’animatrice, nous avions  eu auparavant  quelques  échanges pour imaginer ce moment. J’avais  envoyé des textes de Hölderlin, Paz, Andrade, Reverdy pensant avec mes  stupides scrupules pédagogiques que les résidents  allaient pouvoir s’imprégner de ces textes, en parler entre eux, échanger des impressions, des émotions.  On m’a vite fait savoir qu’ils n’aimaient pas du tout ces textes et préféraient des poètes d’avant comme Victor Hugo ou Lamartine. Pour moi qui ai surtout navigué avec Rimbaud, Baudelaire, Cendrars, Artaud, leurs poètes d’avant étaient restés planqués depuis fort longtemps dans mon vieux Lagarde et Michard. Je ne suis pas diplômée en lettres, je ne sais pas dispenser de savoir. Je sais tout juste transmettre ce que j’aime mais je leur ai  lu un extrait des Contemplations, j’ai lu Le  Lac dont certains en connaissaient de longs passages  par cœur. Et doucement, nous sommes entrés dans cette langue d’avant. Des portes se sont ouvertes sur un souvenir de noyade dans ce fameux lac du Bourget, sur un souvenir de lettre  cachée dans une coquille de noix envoyée dans un colis à l’amoureux prisonnier des allemands. Sur chaque palier de la mémoire la poésie ressurgissait comme Le dormeur du val, des vers portés pendant plusieurs décennies.

Une femme a fredonné Trenet, Brassens. Nous étions déjà revenus au XX ème siècle. Une autre femme s’est souvenue du bruit terrible de l’œuf cassé sur un comptoir d’étain, une autre de son père qui avait connu Apollinaire dans les tranchées de 1914- 18 .  Finalement, ils ont aimé que je leur lise un extrait de Zone du même Apollinaire puis des textes de Jean-Claude Pirotte, de Dominique Sampiero. Et ils ont aimé que je leur lise un de mes poèmes d’amour.

J’allais repartir  avec tous nos   frissons entre les roses, la poésie ressurgie du fond de leur bel âge, de leurs yeux, la poésie aux lèvres mais juste avant de prendre mon blouson, mon sac, mon bouquet, une femme s’est avancée vers moi, m’a avoué d’une  voix chuchotée que la poésie, elle l’avait trouvée, elle, dans les psaumes et  qu’ici, elle cachait sa foi (Dans toute communauté humaine existent de vraies solitudes). Je lui ai  parlé du cantique des cantiques, des poèmes qui sont des prières, des prières qui sont des poèmes. Ses petits yeux humides ont acquiescé et nous avons serré nos quatre mains en riant.

 

Merci à ces résidents ouverts à tous les vents, à la vieillesse tendre, à Fabienne et Marion animatrices de cet Ehpad, à Frédéric Merme de l’Espace Pandora de m’avoir donné à vivre  une telle rencontre.

Et le magnifique printemps continue ici et là.

 

 

 

 

 

 

 

Hommes de l’avenir, souvenez-vous de nous !

POUR SALUER GUILLAUME APOLLINAIRE

Auteurs : Collectif

collection :

date de parution 02/2018

ISBN : 978-2-84562-318-7

168 p. / Ill. / 14 x 20,5 cm / 12 €

Hommes de l’avenir, souvenez-vous de nous ! Une anthologie pour saluerGuillaume Apollinaire.
« Hommes de l’avenir, souvenez-vous de moi... », s’exclame Guillaume Apollinaire dans « Vendémiaire », le poème qui clôt son recueilAlcools, paru en 1913. Cinq ans plus tard, le poète disparaissait à trente-huit ans, terrassé par... la grippe espagnole, le 9 novembre 1918, deux jours avant l’armistice qui mettait fin à la Première Guerre mondiale.
Pour aider à « se souvenir », à travers l’auteur de Calligrammes, des dix millions de victimes de la Grande Guerre, le présent ouvrage réunit, dans la diversité de leurs voix, onze poètes ou écrivains de notre temps. Et regroupe aussi, outre le texte du spectacle créé à l’occasion de ce centenaire, une vingtaine de dessins dus à de jeunes artistes, qui ont aujourd’hui l’âge qu’avaient la plupart des combattants de 14-18.

SAMANTHA BARENDSON • GABRIEL BELMONTE • ALAIN FISETTE • ALAIN FREIXE • ALBANE GELLÉ • AHMED KALOUAZ • MICHEL KNEUBÜHLER • EMMANUEL MERLE • RAPHAËL MONTICELLI • PAOLA PIGANI • FRANCIS PORNON • JEAN ROUAUD

Autant de contributions pour redire avec un autre grand poète du 20e siècle, Jacques Prévert : « Quelle connerie la guerre ! ». Et quel précieux bienfait que la paix...

Une vingtaine de dessins choisis parmi ceux réalisés, sous la houlette de leur enseignant, Dominique Simon, par cent quarante – oui, cent quarante ! – étudiants de l’École Émile-Cohl illustre cet ouvrage.

Cet ouvrage est publié à l’occasion du Centenaire de la Paix (Ville de Lyon), du Magnifique Printemps 2018 et en écho à la Polyphonie poétique créée par le Théâtre des Marronniers.

 

 

10 mai 2017

La poésie dans la cité

 

 

 

 

En partenariat avec le Marché de la Poésie, l'Espace Pandora et la Bibliothèque municipale de Lyon, l'Arald organise l'ouverture de ces États Généraux à Lyon, sur le thème "La poésie dans la Cité". Cette journée se conclura par une soirée de lectures à la Villa Gillet. Programme à venir. Retenez la date !

Le 35e Marché de la Poésie, qui se tiendra du 7 au 11 juin à Paris puis du 15 au 30 juin en région pour ses Périphéries, aura pour invité d'honneur "Les États Généraux de la poésie". L'ensemble de ces journées de débat et de réflexion tentera de faire un « état des lieux », de dresser des perspectives et de faire des propositions pour rendre la poésie plus présente encore auprès des professionnels du livre comme du grand public.

Programme

  • 9h30 - Accueil

  • 9h45 - Ouverture des États généraux de la poésie Gilles Eboli, directeur de la Bibliothèque municipale de Lyon Yves Boudier, président de Circé – Marché de la Poésie de Paris Laurent Bonzon, directeur de l'Arald

Matinée modérée par Thierry Renard et Frédéric Mermé (Espace Pandora)

  • 10h - Intervention introductive « Poète cité, cité poète », par Pierre Vilar

À la question sans cesse reconduite, à quoi bon des poètes en un temps de défaut, de manque ou de détresse, on sait que la réponse est variable, de l’exclusion platonicienne aux ressorts ambigus jusqu’à la haute camaraderie de Hölderlin qui formule cette interrogation, préférant le sommeil à l’absence d’une amitié publique, entre pain et vin. Le vingtième siècle en a fait une ligne de partage, non sans quelques accidents ou ruses de l’Histoire. L’effondrement des preuves dont parle Char invite à examiner les salves d’avenir que la poésie adresse à la Cité dont elle est, après tout, Mallarmé l’affirme, issue et située.

La question est aujourd’hui plus vive sans doute en raison d’une exigence nouvelle, d’une attention d’un autre ordre. Au langage, à l’éthique, au commun, au monde peut-être si la Cité n’a pas de limite fortifiée, si le poème est sans papiers. Alors même que l’espace s’est resserré autour de la poésie, que se trouve mis en cause jusqu’à son droit de cité. Et pourtant, elle tourne.

Pierre Vilar enseigne la littérature française et l’histoire de l’art à la faculté de Bayonne (Université de Pau et des Pays de l’Adour). Il a consacré des essais et articles à la poésie contemporaine, réuni des études sur Michaux, Guillevic, Esteban, Giovannoni, et édité les œuvres de Georges Henein, ainsi que les écrits sur l’art de Michel Leiris.

  • 10h30-12h - Table ronde  La Poésie est-elle soluble dans la Cité ?

Institutions, lieux dédiés, œuvre souterraine ou politique de la ville… la poésie est-elle encore capable de travailler la société et de donner au plus grand nombre les mots et les images qui peuvent permettre de vivre la Cité ? De quels moyens dispose-t-on pour faire avancer sa cause en société, et, après tout, est-ce une nécessité ? La poésie est-elle là (aussi) pour produire des effets de rapiècement dans le tissu social ?

Brigitte Daïan, Présidente de la Maison de la Poésie Rhône-Alpes ; David Gianonni, directeur de la Maison de la poésie et du marché de la poésie d’Amay, éditeur (L’arbre à paroles, Belgique) ; Chantal Parent, Chargée de mission politique de la ville - Maurepas (Ville de Rennes), Pierre Soletti, poète.

  • 12h-12h30 - Débat avec la salle

  • Déjeuner libre

Après-midi modéré par Laurent Bonzon (Arald)

  • 14h-16h30 - Poète citoyen, citoyen poète : partager la poésie !

Au cœur de la Cité, c’est-à-dire dans tous les quartiers des villes autant que dans les zones rurales, mais aussi dans les prisons et à l'école, les initiatives se multiplient pour transmettre et surtout partager les mots et l’esprit de la poésie. Associations, institutions, lieux culturels… rencontre et discussion avec des passeurs de poésie en tous genres.

  • 14h-15h15 - Témoignages et partage d'expériences

Les Tremplins poétiques (Bibliothèque municipale de Lyon) / Jean-Baptiste Cabaud, poète ; Michel Reynaud et Pierre André, bibliothécaires Dans tous les sens (Vaulx-en-Velin) / Mohammed El Amraoui, poète Semaine de la poésie de Clermont-Ferrand, médiation à la prison de Riom / Sophie Brunet, coordinatrice des actions de médiation, Semaine de la poésie Prix Kowalski des lycéens / Yasmina Kerling, professeur relais de littérature (poésie), DAAC de l'Académie de Lyon ; Alizée Bingöllü, comédienne (NTH8) Prix des découvreurs / Georges Guillain, poète, critique littéraire, fondateur du Prix des découvreurs

  • 15h15-16h15 - Discussion et mise en débat

Claude Ber, poète, vice-présidente du CIPM. Agrégée de lettre, elle a enseigné en lycée, à l’université, à Sciences Po et occupé des fonctions académiques et nationales d'IA-IPR et de Chargée d'Inspection générale ; Emmanuel Merle, poète, enseignant et président de l'Espace Pandora, réagissent en « grands témoins » aux retours d'expérience et, plus largement, à la question de la transmission et des publics de la poésie.

  • 16h15-16h30 - Dialogue avec la salle et Fin

  • 19h - Apéritif et lectures poétiques avec Gabriel De Richaud, Samira Negrouche, Maya Ombasic, Claude Ber, Pierre Soletti

Infos pratiques

mardi 16 mai 2017

  • de 9h30 à 17h
    Bibliothèque de la Part-Dieu
    30 boulevard vivier-Merle
    69003 Lyon

 

 

03 mars 2014

Dernière parution Indovina

 

 

 

 

Indovina

SUIVI DE AILLEURS NAÎT SI VITE

Auteurs : Pigani, Paola

collection :

date de parution 03/2014

ISBN : 978-2-84562-244-9

84 p. / 14x22 cm / 10 €.

L’écriture de Paola Pigani échappe à toutes les modes actuelles. 
Elle situe son travail d’écriture loin des courants qui traversent la poésie contemporaine. Une traversée du monde réel, social, s’impose à elle à chaque nouvelle page écrite.

Extrait : 
L’âge de la lumière

Je suis née aujourd’hui 
J’ai l’âge de la lumière

J’ai l’âge de la lumière 
Qui descend sur le fleuve

J’ai l’âge de la lumière 
Qui descend sur le fleuve

Qui descend vers la mer 
Qui descend vers la mer

Qui remonte à tes pieds

07:43 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la passe du vent, espace pandora, indovina