08 mars 2019
Des orties et des hommes dans la presse
Lyon capitale . Merci à Caïn Marchenoir!
https://www.lyoncapitale.fr/culture/trois-lyonnaises-a-li...
10:47 Écrit par Paola Pigani dans Des orties et des hommes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : des orties et des hommes, lyon capitale, fête du livre bron, caïn marchenoir
07 mars 2019
Auguri
C'est aujourd'hui que Des orties et des hommes est disponible en librairie
Un oiseau rare lève son verre à la santé des libraires et lecteurs !
10:18 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Des orties et des hommes | Lien permanent | Commentaires (2)
04 mars 2019
Dix mille êtres dedans
Que fait-on ?
Ce sont les premiers mots de Dix mille êtres dedans de Béatrice Brérot. Ce On roule entre les pages, indéfinissable, entité indivisible de la création, énormité palpitante aux flancs d'un monde où nous ne sommes pas encore nommés.
Dix mille êtres dedans, les premiers, les derniers? Suivons-les. Essayons. Dans l'éther, dans la boue, là où la langue rend gorge, là où dire décroche car le poème surgit et tourbillonne. Il faut écouter ce rythme, se laisser avaler, imprégner par ce mantra. Cette " hors concordance des temps" est une incantation, une fièvre qui tournent autour du vivant jusqu'au vertige.
Trop d'eau, de pierre, de ciel, la montagne est plus que mère et la terre de se taire ne se tait jamais. Le sens du vide commence là où rien ne repose sur rien. Et sur les pages, les dessins de Nadège Druskowski, comme des poussières révélant la peau du monde, participent aussi à ce vertige. Le souffle de Béatrice Brérot pousse toujours plus loin ce qui fonde le vivant, le fracasse. Elle fend l'écorce, cherche les paroles animales.
il y a
lia
Ce qui est, ce qui lie, ce qui transparaît dans cette langue, une formidable coulée de conscience, du fragile, du futur antérieur. La terre sait, devient friable avant d'absorber cette charge Dix mille êtres dans un espace inversé jusqu'à ce que ce monde flottant se recompose, jusqu'à ce que s'incorpore la lumière et tout ce qui vit dehors. Humains, oiseaux, arbres se prêtent lèvres, sang et langue d'eau, langue de terre.
La constellation du ventre prend forme, magique matrice que veille une armée végétale dont les corps sont des yeux sur autant de feuilles bruissantes, un chant qui envoute et nous laisse nus sous la menace.
L'herbe où nous marchons
frémit dans le corps où nous pensons
Terre est un corps où dehors et dedans se confondent, où toute frontière s'abolit. Ce long poème peut se lire comme un manifeste écologique, politique, poétique. Je l'ai reçu comme une autorisation temporaire de résidence sur cette terre, une injection de poésie en intraveineuse. J'ai un peu titubé après sa lecture en pensant à Whitman, Chédid, Rilke, Guillevic. Je me suis ressaisie, Beatrice Brérot est bien vivante, sans autre preuve que sa poésie organique à nulle autre pareille et Sa voix ici: https://archive.org/details/MI287-Beatrice.Brerot-dix.mil...
sous les frondaisons de la forêt
sous les frondaisons de la forêt
entre les ombres
hors la tête libre
par milliers à bord des autres
les taches de lumière marchent
elles marchent
embarquent l'orée des mondes
et courent les veines des peuples
Dix mille êtres dedans. Béatrice Brérot, estampes de Nadège Druzkowski. Color Gang
16:15 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : béatrice brérot, color gang, dix mille êtres dedans, nadège duskowski
01 mars 2019
Quand les orties fleurissent avant les roses ... Avis de parution
Des orties et des hommes , mon troisième roman aux éditions Liana Levi
paraîtra le 7 mars 2019
09:19 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des livres, Des orties et des hommes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : des orties et des hommes, claudine galea, fpte du livre de bron, librairie sauts et gambades, dieulefit
26 février 2019
Sur la piste de Pia
09:55 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Des orties et des hommes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prochain roman des orties et des hommes
24 février 2019
Sur la piste de Pia
09:53 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Des orties et des hommes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prochain roman des orties et des hommes
22 février 2019
Sur la piste de Pia
09:52 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Des orties et des hommes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prochain roman des orties et des hommes
19 février 2019
Sur la piste de Pia
23:10 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Des orties et des hommes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fausto leali, angeli negri, des orties et des hommes
15 février 2019
Des pics d'aluminium aux pics d'or
Une histoire de mobilier urbain ...
https://twitter.com/Abbe_Pierre/status/1093545296611737600
Pas plus que tes hardes
Tu ne pourras t’étendre sur un banc au design parfait
Conçu pour un corps assis
Ou plié en deux
Les pigeons c’est pareil
Entre les projecteurs et les pics d’aluminium
Ils en perdent leurs plumes
T’allonger au ras de la rue
Tu ne pourras pas non plus
Ne te reste qu’un lit de rivière
À remonter dans ta mémoire
Paola Pigani
Le coeur des mortels Editions La passe du vent, à paraitre en mars 2019
15:01 Écrit par Paola Pigani dans Le coeur des mortels, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mobilier urbain, fondation abbé pierre, le coeur des mortels, edtions la passe du vent
14 février 2019
Personne ne se sépare de personne
J’aimerais pouvoir être celle que j'ai envie d'être, de l'autre côté du rideau de la folie. Je ferais des bouquets de fleurs toute la journée. Je peindrais la douleur, l'amour, la tendresse. Je me moquerais bien de la bêtise des autres, et tous diraient: pauvre folle. (Je rirais bien surtout de ma propre bêtise.) Je construirais mon monde, et tant que je vivrais il serait en harmonie avec tous les autres mondes. Le jour, l'heure et la minute que je vivrais seraient à la fois miens et de tout le monde. Ma folie alors ne serait pas un moyen de fuir dans le travail pour que les autres me gardent prisonnière de leur œuvre. La révolution est l'harmonie de la forme et de la couleur, et tout se meut et reste sous une seule loi: la vie. Personne ne se sépare de personne. Personne ne lutte pour soi seul. Tout est à la fois tout et un.
Frida Kahlo
19:02 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : criwe, frida kahlo