Guillevic 2016linoines la renouée aux oiseaux UA-98678848-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08 mars 2019

Des orties et des hommes dans la presse

 

 

Lyon capitale . Merci à Caïn Marchenoir!

 

 

 

https://www.lyoncapitale.fr/culture/trois-lyonnaises-a-li...

07 mars 2019

Auguri

 

C'est aujourd'hui que Des orties et des hommes  est  disponible en librairie   

 

 

couv des orties.jpg

 

 

Un    oiseau   rare lève son verre à la santé des  libraires et lecteurs !

à ta santé paola.jpg

 

 

 

 

 

 

 

10:18 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Des orties et des hommes | Lien permanent | Commentaires (2)

04 mars 2019

Dix mille êtres dedans

 

 

 

 

 

 

Que fait-on ?

Ce sont les premiers mots de Dix mille  êtres dedans de Béatrice Brérot. Ce On roule entre les pages,  indéfinissable, entité indivisible de la création, énormité palpitante aux flancs d'un monde où nous ne sommes pas encore nommés.

Dix mille  êtres dedans, les premiers, les derniers? Suivons-les.  Essayons. Dans l'éther, dans la boue, là où la langue rend gorge, là où  dire décroche car le poème surgit et tourbillonne. Il faut écouter ce rythme, se laisser avaler, imprégner par ce mantra. Cette " hors concordance des temps" est une incantation, une fièvre qui tournent autour du vivant jusqu'au vertige.

Trop d'eau, de pierre, de ciel,  la montagne est plus que mère et la terre  de se taire ne se tait jamais. Le sens du vide commence là  où rien ne repose sur rien. Et sur les pages, les dessins de Nadège Druskowski, comme des poussières révélant la  peau du monde, participent aussi à ce vertige. Le souffle de Béatrice Brérot pousse toujours plus loin ce qui fonde le vivant, le fracasse. Elle fend l'écorce, cherche  les paroles animales.

 il y a

lia

Ce qui est, ce qui lie, ce qui transparaît dans cette langue, une formidable coulée de conscience, du fragile, du futur antérieur. La terre sait, devient friable avant d'absorber cette charge Dix mille  êtres  dans un espace inversé jusqu'à ce  que ce  monde flottant se recompose, jusqu'à ce que s'incorpore la lumière et tout ce qui vit dehors. Humains, oiseaux, arbres se prêtent lèvres, sang et langue d'eau,  langue de terre.

La constellation du ventre prend forme, magique matrice que veille  une armée végétale dont les corps sont des yeux sur autant de feuilles bruissantes, un chant qui envoute et nous laisse nus sous la menace.

 

 L'herbe où nous marchons

frémit dans le corps où nous pensons

 

Terre est un corps où dehors et dedans se confondent, où toute frontière s'abolit. Ce long poème peut se lire comme un manifeste écologique, politique, poétique. Je l'ai reçu comme une autorisation temporaire de résidence sur cette terre, une injection de poésie en intraveineuse. J'ai un peu titubé après sa lecture en pensant à Whitman, Chédid, Rilke, Guillevic. Je me suis ressaisie, Beatrice Brérot est bien vivante, sans autre preuve que sa poésie organique à nulle autre pareille et  Sa voix  ici:  https://archive.org/details/MI287-Beatrice.Brerot-dix.mil...

 

sous les frondaisons de la forêt

sous les frondaisons de la forêt

entre les ombres

hors la tête libre

par milliers à bord des autres

les taches de lumière marchent

elles marchent

embarquent l'orée des mondes

et courent les veines des peuples

 

 

Dix mille êtres dedans. Béatrice Brérot, estampes de Nadège Druzkowski. Color Gang

 

 

 

 

 

 

 

béatrice brérot,color gang,dix mille êtres dedans

01 mars 2019

Quand les orties fleurissent avant les roses ... Avis de parution

 

 

 

Des orties et des hommes , mon troisième roman  aux éditions Liana Levi

paraîtra  le  7 mars 2019

 

 

 

des orties et des hommes, claudine galea, fpte du livre de Bron,  Dieulefit, librairie sauts et gambades

 

 

 

 Premières rencontres   prévues dans la région Auvergne-Rhône-Alpes  :
 
A Dieulefit, le 8 mars:
Librairie Sauts et Gambades 
 
 
 
Dialogue d’auteurs avec Claudine Galea- Hippodrome Lyon-Parilly, Salle des Balances - Dim. 10 à 16 h d’auteurs - Hippodrome Lyon-Parilly, Salle des Balances - Dim. 10 à 16 h
 
 

 

 

26 février 2019

Sur la piste de Pia

prochain roman des orties et des hommes

24 février 2019

Sur la piste de Pia

Prochain roman Des orties et des hommes

22 février 2019

Sur la piste de Pia

ferraille Lino.JPG

19 février 2019

Sur la piste de Pia

15 février 2019

Des pics d'aluminium aux pics d'or

 

 Une histoire de mobilier urbain ...

https://twitter.com/Abbe_Pierre/status/1093545296611737600

 

 

 

Pas plus que tes hardes
Tu ne pourras t’étendre sur un banc au design parfait
Conçu pour un corps assis
Ou plié en deux
Les pigeons c’est pareil
Entre les projecteurs et les pics d’aluminium
Ils en perdent leurs plumes
T’allonger au ras de la rue
Tu ne pourras pas non plus
Ne te reste qu’un lit de rivière
À remonter dans ta mémoire

 

 Paola Pigani

 

Le coeur des mortels Editions La passe du vent, à paraitre en mars 2019

 

 

14 février 2019

Personne ne se sépare de personne

©criweFrida par Crew.jpg

 

 

 

J’aimerais pouvoir être celle que j'ai envie d'être, de l'autre côté du rideau de la folie. Je ferais des bouquets de fleurs toute la journée. Je peindrais la douleur, l'amour, la tendresse. Je me moquerais bien de la bêtise des autres, et tous diraient: pauvre folle. (Je rirais bien surtout de ma propre bêtise.) Je construirais mon monde, et tant que je vivrais il serait en harmonie avec tous les autres mondes. Le jour, l'heure et la minute que je vivrais seraient à la fois miens et de tout le monde. Ma folie alors ne serait pas un moyen de fuir dans le travail pour que les autres me gardent prisonnière de leur œuvre. La révolution est l'harmonie de la forme et de la couleur, et tout se meut et reste sous une seule loi: la vie. Personne ne se sépare de personne. Personne ne lutte pour soi seul. Tout est à la fois tout et un.

Frida Kahlo

 

 

 

19:02 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : criwe, frida kahlo