14 mars 2019
Lecture avec Joël Bastard
©danstouslessens
Nous pourrions voyager des jours et des nuits, côte à côte, écrivant et dessinant, lisant; de temps à autre et sans l'attendre, ni le provoquer, nous pourrions nous sourire. Tout se ferait sans espérance particulière. tout se réaliserait sans ces mots que nous lirions, écririons. Le train traverserait la dernière nuit du monde et ne s'arrêterait dans aucune gare.
Joel Bastard. Halva, Loukoum et camembert. La Passe du vent
Apprenons
Détenus de longue peine
A détacher les chaines
Entre l’enfance et l’âge d’homme
À ne plus compter
Les revanches les victoires
Les parties perdues les parties gagnées
Apprenons à recourir au vol d’un insecte
Juste pour avoir une vue sur notre corps
Qui bat d’un sang de cheval
Le coeur des mortels . Paola Pigani.La passe du vent
Merci aux équipes des associations Espace Pandora et Dans Tous Les Sens ainsi qu'à la brasserie de l'hôtel de ville de Vaulx en Velin pour cette soirée de vif printemps !
12:13 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : joël bastard halva, loukoum et camembert. la passe du vent le coeur des mortels . pa
12 mars 2019
Cadeau d'une lectrice
10:27 Écrit par Paola Pigani dans Cadeaux de lectrices et lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rimbaud, stendhal, des orties et des hommes
11 mars 2019
Lecture croisée
L’association Dans Tous Les Sens accueille Paola Pigani et Joël Bastard pour une rencontre dans le cadre du festival Magnifique Printemps organisé par l’Espace Pandora.
19h
Brasserie de l'Hotel de Ville
Vaulx en Velin
15:18 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : joël bastard, paola pigani, association dans tous les sens, espace pandora, magnifique printemps des poètes
Le coeur des mortels
08:00 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Le coeur des mortels, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le coeur des mortels, la passe du vent, vugliano, pigani
10 mars 2019
Des orties et des hommes dans la presse
10:05 Écrit par Paola Pigani dans Des orties et des hommes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : des orties et des hommes, sandra benedetti
09 mars 2019
Cadeau d'un lecteur
Une photo de Pablo Neruda prise à Valparaiso dans une enveloppe donnée discrètement lors d'une dédicace à la librairie Sauts et Gambades de Dieulefit.
Je vous souhaite un printemps inexorable
Pablo Neruda
10:34 Écrit par Paola Pigani dans Cadeaux de lectrices et lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sauts et gambades, dieulefit, pablo neruda
08 mars 2019
des orties et des hommes sur le blog les livres de Joëlle
14:20 Écrit par Paola Pigani dans Des orties et des hommes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : les livres de joelle, des orties et des hommes
Des orties et des hommes dans la presse
Lyon capitale . Merci à Caïn Marchenoir!
https://www.lyoncapitale.fr/culture/trois-lyonnaises-a-li...
10:47 Écrit par Paola Pigani dans Des orties et des hommes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : des orties et des hommes, lyon capitale, fête du livre bron, caïn marchenoir
07 mars 2019
Auguri
C'est aujourd'hui que Des orties et des hommes est disponible en librairie
Un oiseau rare lève son verre à la santé des libraires et lecteurs !
10:18 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Des orties et des hommes | Lien permanent | Commentaires (2)
04 mars 2019
Dix mille êtres dedans
Que fait-on ?
Ce sont les premiers mots de Dix mille êtres dedans de Béatrice Brérot. Ce On roule entre les pages, indéfinissable, entité indivisible de la création, énormité palpitante aux flancs d'un monde où nous ne sommes pas encore nommés.
Dix mille êtres dedans, les premiers, les derniers? Suivons-les. Essayons. Dans l'éther, dans la boue, là où la langue rend gorge, là où dire décroche car le poème surgit et tourbillonne. Il faut écouter ce rythme, se laisser avaler, imprégner par ce mantra. Cette " hors concordance des temps" est une incantation, une fièvre qui tournent autour du vivant jusqu'au vertige.
Trop d'eau, de pierre, de ciel, la montagne est plus que mère et la terre de se taire ne se tait jamais. Le sens du vide commence là où rien ne repose sur rien. Et sur les pages, les dessins de Nadège Druskowski, comme des poussières révélant la peau du monde, participent aussi à ce vertige. Le souffle de Béatrice Brérot pousse toujours plus loin ce qui fonde le vivant, le fracasse. Elle fend l'écorce, cherche les paroles animales.
il y a
lia
Ce qui est, ce qui lie, ce qui transparaît dans cette langue, une formidable coulée de conscience, du fragile, du futur antérieur. La terre sait, devient friable avant d'absorber cette charge Dix mille êtres dans un espace inversé jusqu'à ce que ce monde flottant se recompose, jusqu'à ce que s'incorpore la lumière et tout ce qui vit dehors. Humains, oiseaux, arbres se prêtent lèvres, sang et langue d'eau, langue de terre.
La constellation du ventre prend forme, magique matrice que veille une armée végétale dont les corps sont des yeux sur autant de feuilles bruissantes, un chant qui envoute et nous laisse nus sous la menace.
L'herbe où nous marchons
frémit dans le corps où nous pensons
Terre est un corps où dehors et dedans se confondent, où toute frontière s'abolit. Ce long poème peut se lire comme un manifeste écologique, politique, poétique. Je l'ai reçu comme une autorisation temporaire de résidence sur cette terre, une injection de poésie en intraveineuse. J'ai un peu titubé après sa lecture en pensant à Whitman, Chédid, Rilke, Guillevic. Je me suis ressaisie, Beatrice Brérot est bien vivante, sans autre preuve que sa poésie organique à nulle autre pareille et Sa voix ici: https://archive.org/details/MI287-Beatrice.Brerot-dix.mil...
sous les frondaisons de la forêt
sous les frondaisons de la forêt
entre les ombres
hors la tête libre
par milliers à bord des autres
les taches de lumière marchent
elles marchent
embarquent l'orée des mondes
et courent les veines des peuples
Dix mille êtres dedans. Béatrice Brérot, estampes de Nadège Druzkowski. Color Gang
16:15 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : béatrice brérot, color gang, dix mille êtres dedans, nadège duskowski