04 mars 2018
Impossible à exciser
En attendant les résultats des élections législatives en Italie, j'écoute Quand sonne Medhi .
Merci à Jean Marc qui vient de me le faire découvrir.
21:46 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : quand sonne medhi, l'exilé
03 mars 2018
Mon œil
Sachez , formes
Ramener toujours le fond
Interstellaire
Guillevic
15:27 Écrit par Paola Pigani dans Mon oeil, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : guillevic ouvrir
02 mars 2018
Dire
Dire ! Savoir dire ! Savoir exister par la voix écrite et l'image mentale ! La vie ne vaut pas davantage : le reste, ce sont des hommes et des femmes, des amours supposées et des vérités factices, subterfuges de la digestion et de l'oubli, êtres s'agitant en tous sens — sous le vaste rocher abstrait du ciel bleu et dépourvu de sens.
Fernando Pessoa — Le Livre de l'intranquillité
22:35 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fernando pessoa, le livre de l'intranquillité, lisboa
01 mars 2018
Voyage à 1.80 euro
11:41 Écrit par Paola Pigani dans Lyon perle de soie grise, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, croix rousse
28 février 2018
Champs avec vue
Ne t’inquiète pas
Des longues étreintes
De l’hiver
Ni l’eau des fontaines
Ni les oiseaux
N’ont figé leur chant
Aux quatre vents
De ta mémoire
De tes racines à ta nuque
L’amour monte
15:18 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charente
27 février 2018
Remonter le temps
14:53 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)
26 février 2018
Prier
21:58 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : franco battiato, prier
25 février 2018
Mon oeil
Mon fils travaille le sens du vide en ébénisterie
Son frère , l'apesanteur des avions dans le ciel
Ne suis je pas devenue mère pour être un jour satellite?
21:55 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mon oeil
16 février 2018
Puisatier
Ton cri lancé dans le puits
revient chanter
Ta gorge est chaude
14:26 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chavagnac, charente
04 février 2018
Adieu Pedro
Tu fabriquais des escarcelles de cuir
A même le trottoir
Je ne t’en ai jamais achetées
Je me disais ça sera pour la prochaine fois
Il y a eu des années de prochaines fois
Devant le bureau de poste
Quand je marchais au ras de tes grands pieds
Avec mon gros ventre
Tu me disais Bonjour ma jolie
Mon enfant est né
Tu es passé aux bracelets et moi aux brassières
Je marchais toujours au ras de tes grands pieds
Mais avec un landau
Le bébé a grandi
A fait ses premiers pas de citadin
Au ras de tes grands pieds
Il te regardait avec de grands yeux étonnés
Tu étais l' homme jamais debout
Sur ce trottoir, le monde s’était écrasé
Le mien était dans mes entrailles
Avec de nouveau un ventre énorme qui passait devant toi
Mon second bébé est né
Entre tes doigts
Il n’y a plus eu que du papier à cigarette, du tabac
Un geste qui partait à vau l’eau avec ces mots
Bonjour ma jolie
Déraison et colère avaient déjà déposé leur écume
Dans le bleu navré de tes yeux
Mes enfants ont appris ton nom
Pedro
Ils t’ont toujours connu
Parfois tu prêtais main forte aux vieilles dames, aux livreurs du quartier
Tu dépliais ton grand corps jusqu’à être utile
Plus tard, mes fils ont ri de toi
Sur le chemin du collège
Ils te saluaient
Comme on salut le veilleur
D’un parking vide
Tu ne faisais pas partie des murs
Tu faisais partie du dehors
Un dehors intime
Tu avais fini par entrer dans leur vie
Ce sont ces enfants là qui ont partagé la nouvelle
Sur Face book
Ces premiers jours de février 2018
A la mort venue dans tes bras
Peut-être as-tu dis
Bonjour ma jolie.
22:26 Écrit par Paola Pigani dans Le coeur des mortels | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : peter loffner dit pedro