19 octobre 2017
Voyage à 1.80 euro
©paolapigani
Je marche dans ce que j’écris
Joël Bastard
20:23 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la cerisaie, croix rousse, joël bastard
18 octobre 2017
L’infiniment moyen
A égale distance de l’infiniment grand des galaxies et de l’infiniment petit des atomes se situe l’infiniment moyen. Espace impalpable et discret où règnent sans éclat les concepts mous du consensus, de la mornitude, du renoncement progressif et du demi-sommeil.
Un robinet d’eau tiède y diffuse à jet modéré une pensée convenue, mitigée, mi-raisin.
L’infiniment moyen est l’axe caché du monde. L’infiniment moyeu. Il nous traverse en permanence de sa menace. Celle de nous aspirer dans un demi-cercle vertueux d’amours médiocres, d’amitiés fades et de bonheurs blêmes.
Sa couleur : le beige sidéral.
Didier Tronchet L’univers à peu prés Editons Les échappées
20:21 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : didier tronchet, édition les echappées
17 octobre 2017
17 octobre 1961
16:15 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : papon, algérie
15 octobre 2017
Voyage à 1.80 euro
©paolapigani
12:46 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : croix rousse
09 octobre 2017
Emplie du ciel
Il y a deux jours en cette Mongolie secrète , j'ai pensé à lui
©paolapigani
Ils sont venus avec la nuit, se sont assis.Ils ne parlent pas, ils sourient.Leurs yeux sont des larmes.Si je mourrais à l'instant j'entrerais plus avant dans la douceur.Il pleut à peine. Une buse tourne sur le vieux mur.Enlevé dans ses cercles je voyage, porté par les épaules, comme une croix.D'en haut tout est offert.Je vois un filet d'or autour du cimetière,l'ornière saluer le feu du ciel.la terre est sans chagrin.
Jamais ne s'effacent de mon front les baisers de ceux qui m'aiment. Ils enfouissent en moi la promesse du soir.Mais je suis loin d'eux, au fond de la chair blanche où,devenu mon amour, je m'exténue.Pur songe que le désir d'un corps sans organes, pure fatalité.Une rose se perd dans chaque baiser.Repose, repose le temps et pose ta fleur.Assez.
Philippe Rahmy Mouvement par la fin Cheyne Editeur
20:23 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe rahmy, les suchets, cheyne, haute loire
08 octobre 2017
Se remettre au travail
©paolapigani
...Chaque année à la même époque, ça résonne dans le bois . Je n’y crois qu’à moitié au brame du cerf . Depuis qu’on a découvert l’homme mort dans la forêt et que Cellefrouin est devenue un île, je m’attends à tout ;je pense que notre pays se transforme, il n’est plus le même. Des hommes se cachent entre les arbres, des chevaux s’enfuient, des choses bizarres sont jetées à la décharge comme le pélican à l’œil crevé. Dimanche s’il ne pleut pas , j’irai jusqu’au lac noir...
Extrait d'un roman en cours
14:24 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chantier d'écriture, futur roman
05 octobre 2017
Prochaine rencontre à Meyzieu
Vendredi 6 octobre à Meyzieu
La librairie Colibris m'invite à 19h15
pour parler de mes derniers romans N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures et Venus d'ailleurs (et peut-être de ceux à venir...)
13:49 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : librairie colibris, meyzieu, paola pigani, liana levi
02 octobre 2017
A mesure que je m’éloigne de la lumière...
J’ai rencontré Philippe Rahmy le 28 juin 2013 à Paris où nous présentions chacun un livre à paraître pour la rentrée de septembre. Mais nous nous étions croisés sans nous voir en 2009 entre les pages de l’album Des stèles aux étoiles autour de l’œuvre de Winfried Veit, puis retrouvés à Morges.
Philippe Rahmy, un corps, un visage sans âge mais quelque chose de l’enfance trépigne dans se jambes, dans ses yeux. Homme advenu par la grâce de l’écriture. Une charpente osseuse fragile mais la charpente mentale d’une cathédrale. Des trouées de lumière à travers des vitraux, une poésie qui scinde sa vision du monde et des hommes, l’énigme d’être, d’une part, l’enveloppe, la peau, la parure, d’autre-part.
Merci pour l'émotion, la fureur , la poésie qui traversent Béton armé, Allegra, Un portrait de la douleur.Je m’apprêtais à lire Monarques quand j'ai appris ta mort.
Je voudrais t'embrasser Philippe avant ta grande traversée
Paola
...à mesure que je m’éloigne de la lumière, je m’enfonce davantage en elle.
Philippe Rahmy Un portrait de la douleur Cheyne Editeur
15:54 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Le coeur des mortels, Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe rahmy
01 octobre 2017
Prochaines rencontres à Lyon
Dans le cadre du festival Paroles ambulantes
En résonance avec la biennale Hors Norme
Lundi 2 octobre
A la manufacture des tabacs
6 rue Rollet
69008 Lyon
Rencontre à la bibliothèque universitaire 18h30
Mercredi 3 octobre
Avec Rodolph Hammadi de 12h à 14h
Des fantômes s’amusaient à fendre l’air
Et le noir du sommeil
Ils dansaient avec mes peurs
Je n’ai jamais bien dormi
Je me levais la nuit pour chasser les étoiles
Parfois, je surprenais un cerf
On buvait l’eau de la même flaque
Je rentrais à l’aube
Je déposais mon butin sur un drap blanc
On m‘avait dit que plus tard je retrouverai leur clarté
Qu’il me fallait vivre
Encore longtemps
Ne rien espérer ( ...)
Paola Pigani
Extrait du texte inédit librement inspiré des créations de RH Le guerrier des songes
Jeudi 5 octobre
Avec Michel Fernandez et François Gallix
Théâtre sous le Caillou à 20h
Lecture musicale Lumières du sud
Santa Margherita
Les bagni Hélius sont fermés pour l’hiver
Deux enfants jouent avec un bidon
Une branche de bois flotté
Deux enfants jouent à partir
Des vêtements sèchent
Avec leur sel
Plaqués contre des barques vides
Des hommes aimeraient rester sur ce rivage
Cette peau douce de l’Europe
Paola Pigani
23:18 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : françois gallix, paola pigani, paroles ambulantes, manufacture des tabacs, biennale hors normes, rodolph hammadi, michel fernandez quartet
24 septembre 2017
S'abandonner à la mémoire
19:55 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edmond jabes