17 août 2017
Température estimée aujourd'hui à Lyon 33 degrés
recherche chambre froide
peinte à la chaux ou à l'oubli
si possible avec fenêtres à deux vantaux
115/125/135 x 100 ou 120 cm
pour voir venir le bel automne
10:45 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : balmorhéa, lyon
14 août 2017
La confédération paysanne fête ses 30 ans en Charente
Dans ma Charente natale où les paysans travailleurs ont été très actifs dans les années 70, aura lieu du 18 au 20 août la fête d'anniversaire des 30 ans de la Confédération paysanne sur la commune d'Alloue ♣ à quelques kilomètres de Cellefrouin où j'ai grandi.
Le programme est ici
♣ Alloue viendrait du mot gaulois alauda signifiant alouette.
" En 1973, Yves Manguy participe à la création des Paysans travailleurs en Charente. En 1987, suite à des assises paysannes qu’il coanime, il se retrouve porte-parole d’un nouveau syndicat fédérant les Paysans travailleurs et la Fédération nationale des syndicats paysans: la Confédération paysanne. Il ne voulait l’être qu’un an, il l’a été deux. Yves Manguy est de tous les combats contre le productivisme, contre la mainmise de l’industrie sur les semences. En 2008, il fait partie des 30 paysans, avec José Bové, qui font la grève de la faim à Paris contre le maïs OGM. "Le défi des trente prochaines années? Celui de la terre. Il va falloir trouver le moyen de mettre fin à la spéculation." Une nouvelle lutte dans laquelle il s’engouffre déjà.( La Charente Libre le 14 août 2017).
Son frère Félix ami de mon père Lino Pigani a été très actif également sur la commune de Cellefrouin . Je le remercie pour sa générosité et son amitié indéfectible envers notre famille.
©paolapigani
21:22 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paysans travailleurs, alloue, cellefrouin, les casternauds, l yves manguy, félix manguya confédération paysanne
13 août 2017
Des ordres chiffrés
Ce qu’il avait voulu toujours exprimer, voulu traduire d’ailleurs s’était dérobé à son approche. Il avait menti, il pouvait choisir ses mots avec une patience inlassable, les interroger sur leur sens caché, tous le trahissaient. Et l’horizon reculait sans cesse à travers le brouillard de la chaleur.
Mais il accepta cette preuve de faiblesse avec joie, presque. Il fallait qu’il en fût ainsi ; il devait ne jamais atteindre ce qu’il cherchait pour ne pas oublier qu’il avait à le définir : dans ce défaut même tenait la raison de son effort vers un savoir perdu.
(…)
Il haussa les épaules, alluma une cigarette, regarda la rue où chaque passant emportait avec lui, sans le savoir, des ordres chiffrés pour un destinataire inconnu.
Des ordres chiffrés dont quelques uns seulement, parmi des millions, rejoindraient ceux qui les attendaient. Comme l’avait rejoint lui, l’odeur des framboises révélant ce présent définitivement acquis sous la fuite apparente des saisons.
André Hardellet La cité Montgol
©doisneau
18:16 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hardellet, doisneau
11 août 2017
Amica
©paolapigani
Un coup de langue jamais n'abolira le hasard
18:15 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vache, mallarmé
10 août 2017
A travers les jalousies
©paolapigani
21:20 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)
05 août 2017
Dans l'océan
21:16 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nino ferrer, moby dick
31 juillet 2017
Qui saura?
Qui saura pourquoi Mike Brant traîne son micro dans mon prochain roman?
18:09 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)
30 juillet 2017
Mon oeil
©paolapigani
19:42 Écrit par Paola Pigani dans Mon oeil, Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
29 juillet 2017
Solitude
Il fallait bien mener cette conquête de la solitude , il fallait en maintenir les avantages. Quelquefois je déracinais par esprit les lointains poteaux électriques, j’effaçais l'avion qui passait. Alors j'étais seul avec la faim, le froid, la nuit. J'aime mieux être mordu par une bête que par des bavardages, je suis beaucoup trop sensible à ces derniers.
Luc Dietrich Sapin Editions éoliennnes
©paolapigani
20:07 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : luc dietrich, editions eoliennes
28 juillet 2017
Portes de l'enfance
©paolapigani
- J'apprends l'effort, le puits, la colline et le thym.
- Le vent et les bêtes sauvages coulent devant ma porte. Le feu de bois exige un très long souffle humain.
Luc Bérimont
20:45 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cellefrouin, les casternauds, luc bérimont