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06 novembre 2017

Voyage à 1.80 euros

Chapelle  rouge.jpg©paolapigani

 

 

Je regardais   à travers le vitrail

la galerie des femmes

elles ne voulaient pas donner cher

de leur peau

elles attendaient au carreau

que l'automne dans le saut du loup

soit tout à fait asséché

se préparaient comme nous

à sortir des murs 

en passant par les arbres

 

extrait d'un travail en cours

15:29 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hôpital du vinatier

03 novembre 2017

My old pain

15:19 Écrit par Paola Pigani dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : asaf avidan

02 novembre 2017

Le capitaine revient!

 

 

Apres les Mécaniques  et  le nouveau Noum, le capitaine poète Jean Baptiste Cabaud nous revient !

 

 

 

jean baptiste cabaud, La folie d'Alekseyev, Edtions Dernier télégramme

Tu rejetteras au néant les siècles passés de navigation et les années d'aviation de l'humanité mais tu feras s'élever les bateaux hors de l'eau et voler les avions sur les flots.Tu offriras aux hommes tes ekranoplanes qui ne sont ni du sol ni de l'air.

Est-ce folie de voler, d'inventer les distances entre le sol et l'éternité? Dans la folie d'Alkseyev, l'été polaire donne soif, la terre est pauvre ,  le ciel clair pour les fantômes d'Anna Akhmatova , de Mandelstam et de tant d'autres.

Il n'y a plus d’inquiétude tant qu'on avance vers l'enfer où la neige est nuit même le jour.

C'est dans ce siècle chien -loup où le froid est carnivore que  Mandestam souffle dans un  râle , ses derniers poèmes avant d'être enseveli par ses camarades dans une fosse commune prés de Vladivostok

Le travail est affaire d'honneur, de gloire, de vaillance et d'héroïsme dans ce    royaume de rouille cerné de poteaux noirs; un  royaume de l'inachevé où des prisonniers constructeurs périssent de rêver ,  partagent la folie d'Alekseyev  et veulent  s'accrocher au tableau rouge des victoires industrielles, même s'ils sont condamnés à parler la langue des étoiles.Et Alekseyev parle:

Ecoute moi, Evguéni. Le ciel est trop vaste. trop haut.Trop d'énergie dépensée pour l'apprivoiser- sais-tu ce qu'il en coûte de roubles et de forces déployées pour faire monter un aéronef à trente mille pieds?Car mieux qu'un passé glorieux, ce ciel bien plus encore reste l'avenir. Tous se sont jetés dans sa gueule de vent depuis soixante ans. tous ont voulu le rejoindre, le posséder. tous l'ont voulu. Il scintille d'évidence, comme une perle d'avenir. Une perle de pouvoir, militaire, commerciale ( ...)regarde maintenant ce qu'on ne peut pas voir, Génia! Ce ciel! Ce ciel! De la même manière qu'il est parcouru de traînées blanches des réactions, il l'est désormais d'ondes et de fréquences. de radars, de radios.strié, divisé (...) Alors laissons-leur, ce ciel plein à craquer, mon ami. Nous volerons, nous, à ras de terre ( ...)

 

 Une lune intense dans la nuit inondait le tableau vide de la toundra, et le froid dans mes phares polissait chaque forme de cette steppe dormante en lumineux arcs de givre. Installé dans le dépouillement sec du cockpit, suspendu, je traversais la nuit;Incroyablement bien je te l'assure. Je volais. Poussant la machine ainsi que nous l'avions convenu. Attentif à chaque signal, à chaque avertissement caché, le long de ce ruisseau de glace que la crue clarté transformait en diamant pur. Chaque éclat jeté dans les projecteurs, devant le nez de la machine, me portait un peu plus vers l'avant. Chaque scintillement, chaque miroitement lancé se développait au dessus du sol, en une chimie achevée pour venir renforcer la lame du vent qui me soutenait ( ...)

Bravo à toi capitaine et merci pour ce voyage

 

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01 novembre 2017

Miroslav

DSC_0228.jpg©paolapigani

19:24 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : miroslav vegh

Roissy aéroport

Ombres de Roissy.jpg©paolapigani

11:35 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roissy

29 octobre 2017

Une heure de jour en moins

 

 

 

 

J’espère définir ma vie, ce qu’il en reste,

Par des migrations, au sud et au nord avec les oiseaux

Loin de la fièvre métallique des horloges,

Le soi fixant l’horloge et disant « Je dois faire cela".

Je ne vois pas le temps sur la langue de la rivière

Dans l’air frais du matin, l’odeur fermentée

De la végétation, la poussière sur les parois du canyon,

Les hirondelles plongeant vers l’eau vive parfumée.

 

Jim Harrisson

Une heure de jour en moins  

Editions Flammarion traduit de l’anglais (EU) par Brice Matthieussent

05:29 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pirotte

24 octobre 2017

Plage du prophète

12:01 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean claude izzo, gian maria testa

23 octobre 2017

Merda compresa

 

 

 

Dans le cadre du festival lumière, j'ai revu hier l'intégralité de ce film 1900 dans la version  2017 augmentée d'extraits ( coupés par  la Paramount  en 1976). Depardieu dans un des ses meilleurs rôles...

Une histoire de merde qui sent même à travers l'écran tant on a envie d'en prendre à notre tour pour viser nos Attillas du 21 ème siècle.

un hymne au peuple italien avec l'inoubliable musique d'Ennio Morricone

13:20 Écrit par Paola Pigani dans Des films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 1900, depardieu, fascisme, morricone, communisme, bertolucci

22 octobre 2017

Se mettre au vert et à l'eau

 

Se mettre au vert et à l'eau.jpg©paolapigani

 

 

 

 

12:01 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)

20 octobre 2017

Toute rose a une fin

Fin des roses à HEH.jpg©paolapigani

 

 

 

 

Fin des roses à HEH

tu croyais quoi?

jeter ta robe dans le dernier soleil

et empoigner sa vie?

 

 

20:32 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hôpital edouard herriot