Guillevic 2016linoines la renouée aux oiseaux UA-98678848-1

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27 avril 2017

La terre tremble

17:04 Écrit par Paola Pigani dans Des films, Musique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : visconti, philippe wilcher

25 avril 2017

Summa for strings

21:46 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arvo pärt

23 avril 2017

Si sur le pont

 

 

Il y a très longtemps je m’appelais Holappa et non Paola, je ne sais quel officier d'état civil a mis les lettres de mon prénom dans un autre ordre et privé de hache dont j'ai eu si souvent besoin.

 

 

 

 


Rivage Baltique.jpg

 

©paolapigani

 

 

Si sur le pont dans une bourrasque un chuchotement

Vient à se poser sur ton épaule, oiseau très tendre

Et transparent, écoute bien sans tressaillir,

De crainte que le message ne s’efface en gardant son

Enigme, comme ta vie.

 

Pentti Holappa

 

 

23:01 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pentti holappa

22 avril 2017

Venus d'ailleurs

 

Pour ceux qui ne connaissent pas encore mon deuxième roman:

https://www.franceinter.fr/emissions/la-prescription-litt...

Merci Patricia Martin!

21:31 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : venus d'ailleurs, liana levi

20 avril 2017

En passant

Rivages Baltique.jpg©paolapigani

22:52 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : helsinki

Kiitos Helsinki

 

 

De retour d'Helsinki  avec une telle  gratitude  à exprimer!

Merci à Vesa Tompuri mon éditeur, Einari Aaltonen traducteur, Gaïdig Dubois légère et formidable interprète, Serge Mostura ambassadeur de France en Finlande, Sini Sovijärvi la fée bleue qui m'a présentée à l'Institut Français et réalisé l'interview suivant: http://areena.yle.fi/1-4110399?autoplay=true, Jeannette Bougrab, Ari kaimi, Konsta Lapinoja et tous les autres.

 

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Vesa Tompuri

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Einari Aaltonen

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Avec des femmes tsiganes en costume traditionnel et Gaïdig Dubois à droite

 

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Avec Tarja Halonen précédente présidente de la Finlande

 

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Hilja Grönfors

 
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Les drapeaux des ambassades flottent avec les mouettes dans le ciel blanc 

A la table de Pablo Neruda des harengs grillés 

m'attendent depuis un demi siècle

La mer est non violente sur les rochers aux joues d'enfant

Comme la Baltika , la réglisse coule dans ma gorge 

Je regarde les femmes tsiganes dans leurs  longues jupes noires 

silencieuses comme des beaux arbres en terre

La voix de Hilja Grönfors me parle de ma mère

Un paquebot fend le jour

Je n'ai pas les bonnes chaussures pour marcher sur l'eau 

 

19 avril 2017

Swingo

 

 

Son gilet de sécurité est une trouée verte dans ce jour de suie

il s'offre un taco-tac au bar tabac

attend d'être dans la rue

d'avoir lavé le côté pair

s'adosse à son auto-laveuse Schmidt Swingo

gratte son billet

il n'est pas superstitieux

soit il gagne et il part à l'autre bout du monde

soit il reste ici

le temps de vieillir avec son rêve de pauvre

ensemble ils feront une  belle distance.

22:41 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)

18 avril 2017

En l'arbre

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En l'arbre plus de fuite

22:14 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zoran muzic

15 avril 2017

Sans titre

DSC_0130.JPG©paolapigani

09:32 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)

14 avril 2017

Nourri de terreau noir

 

 

lanzadelvasto-lucdietrich-2.jpg

 

 

 

 

Quand j’étais trop triste, Saint - Yves m’emmenait à l’église et nous montions à l’orgue. Les voûtes commençaient à se noyer et les sons tout à coup montaient du soir.

D’abord, c’était une note faite d’une substance unique et sans nul changement. Puis trois, s’étendant par couches au dessus d’elle et chacune était un élément. La voix disait : «  Ceci est ! Cela est ! ».

Et voilà, le monde paraissait tel qu’il est, arrêté, plein mais transparent comme la glace et le feu.

La main de Dieu s’ouvrait où reposait la lourdeur des orages, la lourdeur de la terre et des roches, la force des marées, les fleuves que rien n’arrête, l’ébranlement du ciel où les astres roulent.

Et l’autre main soutenait une mouche, un coquillage, une goutte, une pensée.

Mes nerfs devenaient des fibres végétales où la sève montait, et nourri de terreau noir, j’étais un vieil arbre qui élève sa puissance jusqu’à l’infinie petitesse des bourgeons.

Je voyais la vie comme une feuille que le soleil prend à revers avec ses nervures ouvertes, la filiation des peines et des joies, les justices de hasard.

Je songeais à toutes les douleurs que nous avons eues, que nous avons mal eues, parce que nous nous sommes plaints d’elles pendant qu’elles venaient, et parées d’elles plus tard devant les hommes. Parce que nous nous sommes penchés sur elles pour en tirer du savoir ou bien de l’expérience, au lieu de les garder intactes pour Dieu seul, pour la musique où elles murissent, pour la prière où elles tombent.

Et tandis que les sons durcis perçaient les arches de la nef rétrécie par la  nuit, mes bras qui soutenaient ma mère se dressaient comme des colonnes à des hauteurs où les nuages n’arrivent pas et je cachais ainsi notre grande douleur…

 

Luc Dietrich Le bonheur des tristes  Editions Le temps qu’il fait

 

 

23:00 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : luc dietrich lanza del vasto