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19 janvier 2017

Pica pica

 

 

 

 

 

 

 

remiser l'hiver.jpg©paolapigani

 

 

La pie de 8h50

Pica pica

Elle ne se voit pas

L’homme qui  jette dans la rue

Le gros sel de l’hiver

Non plus

 

17:20 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

18 janvier 2017

Frères humains

21:10 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : villon, ferré, frères humains

17 janvier 2017

Cio' che dura

 

Paola Pigani©paolapigani

 

 

Cio’ che dura

 Lavori sulle labbra delle apparenze

Questo frutto dilatato

Cio’ che dura

Pazienza

Tu testimone dalla bocca d’inchiostro

Di’ la polvere

Enumera

Il prato la vigna il vento

 

Cio’ che dura

Sei venuto come visitatore

Libero fino alla fine dei gesti

Uno a uno

Attorno al tuo sonno

 

Spera ed enumera

Senza alterare il tuo soffio

Non è lontano lo snudamento

 

Pazienza

Più  in alto all’ombra delle rovine si vedrà

Un giardino un po’ inclinato

Come una consolazione

 

Più lontano col piu’ forte silenzio

Potremmo abitare una casa

 

 

Paola Pigani traduction Giovanna Parpagiola

16:27 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paola pigani, giovanna parpagiola

16 janvier 2017

Amica

18:36 Écrit par Paola Pigani dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mama bea

15 janvier 2017

Entre les rounds

 

 

 

 

 

Rodolphe Barry, Entre les rounds

 

La passe du vent avait édité  Entre les rounds  de Rodolp Barry en 2008.

Les éditions Finitude viennent de rééditer ces excellentes nouvelles dont j’avais écrit une note de lecture pour Le Croquant.

 

 

 

 

 

 

A travers ces huit nouvelles, on pénètre les petites joies et désolations de la solitude humaine, des territoires mouvants où chacun semble avoir laissé mourir un peu de soi.

Dans « la nuit Américaine » et les grands espaces flous, sur un parking de motel ou dans un ranch, l’étrangeté des rencontres est tissée de pudeur. Rodolph Barry écrit la véritable distance entre les êtres, des géographies humaines bien improbables où transparaît l’âme érodée d’un écrivain, d’un homme déjà dans la mort à qui sa femme offre une dernière fois un peu de son corps vivant. Ici et là, les héros n’ont jamais eu d’étoffe mais une « ombre qui creusait le sol », ils se cherchent avec peine  je suis de trop nulle part car je ne compte nulle part . Mary, Nora, Juliane, Karine, autant de femmes émouvantes, vues de la route, de la fenêtre, du fond d'un canapé ou...d'une niche de chien, en lisières. Fidèles dans la fuite, suivant la lumière intermittente et les pointillés de ces tragédies intimes.

Si on nous laisse vivre à ciel ouvert, toucher l'encolure d'un mustang, boire un vin de Californie dans un coin un peu particulier de début ou de fin du monde, parler de la vie, de l'amour avec un auto-stoppeur qui avoue je ne sais jamais si la route me rapproche ou m'éloigne, saura-t-on  une dernière fois entrer dans le combat pour mieux l'abandonner?

L'atmosphère de ces nouvelles rappelle l'univers de Carson Mc Cullers, de Ray Carver ou de Wim Wenders. On sent l'odeur des chevaux,  la poussière, le gazoil des camions. On entend les bruits de vaisselle quand le silence étreint les couples. Tout y est. L'écriture est lente, épaisse, sensorielle, cinématographique et pourtant, il reste de l'indicible, des particules d'amertume et d'espoir accrochées à la fragilité de ces personnages, ce qui reste de la vie peut-être lorsqu'on se résout à la tenir à distance, la vérité de l'homme seul entre les rounds.

Il y aura toujours de la solitude pour ceux qui en sont dignes écrivait Hector Biancotti, c'est ce que semble vouloir nous dire Rodolphe Barry qui doucement, sûrement est devenu écrivain.

 

 

 

Rodolph Barry,  Entre les rounds  éditions  Finitude 

 

16:35 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rodolphe barry, editions finitude, le croquant

14 janvier 2017

Poésie nomade

 

 

 

 

 

Suite à une rencontre des plus chaleureuses à la Maison de la Poésie de Poitiers le 3 décembre dernier , où j'ai été accueillie  entre autres par les poètes  Jean Claude Martin, Pierre Rosin , Christine Sergent , j'ai plaisir à partager cet article et quelques uns de mes  textes traduits en arabe par Rabiha Al Baidhawe:

 

 

 

http://www.iraqiwomensleague.com/mod.php?mod=news&mod...

 

 

Un grand merci à elle ainsi qu'à ceux qui ont fait cette soirée inoubliable! 

 

 Rencontrer à cette occasion Georges Bonnet en son très bel âge restera pour moi un des  souvenirs les plus émouvants de 2016;

frère de lait de Guillevic, ami de Daniel Reynaud, il a sur la poésie d'aujourd'hui un regard lucide .

Juste avant la nuit , son dernier recueil publié par Le temps qu'il fait m'aide à traverser l'hiver.

 

Le vent dans les taillis

le sentier

le dit autrement

 

Le silence

dans son mouvement

d'étreindre

 

Savoir enfin

ce qui oblige

le tournant

 

Georges Bonnet Juste avant la nuit

 

 

 

 

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13 janvier 2017

Prendre sa part

 

Cueillir les plus belles fleurs.jpg©paolapigani

15:58 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

12 janvier 2017

Partenza

 

 

Gli-Emigranti-Angiolo-Tommasi-Genova-1895.jpg

 

 

Angiolo Tommasi  

La Partenza degli Emigranti Italiani per l'America , 1896

 

15:34 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tommasi, genova

09 janvier 2017

Poésie vivante

 

 

 

editions la passe du vent,tanguy Guezo,thierry renard,polaris

 

 

 

 

Lectures de poètes vivants!
mercredi 11 janvier 2017 de 14:00 à 17:00

Tanguy Guezo tire le portrait des poètes Pandora

En résonnance avec l'exposition, l'Association Le Polaris de Corbas et la médiathèque municipale invitent  Samantha BarendsonFrederick  HoudaerStéphane Juranics, Emmanuel MerleGeneviève Metge, Paola Pigani pour emplir de poésie un après-midi neigeux.

Programme de l'après-midi : 

14h - Geneviève Metge

15h - Paola Pigani

15h30 - Stéphane Juranics

16h - Samantha Barendson

16h30 - Frederick Houdaer

17h - Emmanuel Merle

 

 

 

 

08 janvier 2017

Et des noms dans ma tête

 

 

 

Il y a quelqu'un qui cherche

Une adresse perdue dans le chemin caché
Les astres dérouillés et les fleurs dégringolent
A travers les branches cassées
Et le ruiseau obscur essuie ses lèvres molles à peine
décollées
Quand le pas du marcheur sur le cadran qui compte
règle le mouvement et pousse l'horizon
Tous les cris sont passés tous les temps se rencontrent
Et moi je marche au ciel les yeux dans les rayons
Il y a du bruit pour rien et des noms dans ma tête
Des visages vivants
 
Pierre Reverdy

15:54 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : reverdy