20 avril 2017
Kiitos Helsinki
De retour d'Helsinki avec une telle gratitude à exprimer!
Merci à Vesa Tompuri mon éditeur, Einari Aaltonen traducteur, Gaïdig Dubois légère et formidable interprète, Serge Mostura ambassadeur de France en Finlande, Sini Sovijärvi la fée bleue qui m'a présentée à l'Institut Français et réalisé l'interview suivant: http://areena.yle.fi/1-4110399?autoplay=true, Jeannette Bougrab, Ari kaimi, Konsta Lapinoja et tous les autres.
Vesa Tompuri
Einari Aaltonen
Avec des femmes tsiganes en costume traditionnel et Gaïdig Dubois à droite
Avec Tarja Halonen précédente présidente de la Finlande
Hilja Grönfors
Les drapeaux des ambassades flottent avec les mouettes dans le ciel blanc
A la table de Pablo Neruda des harengs grillés
m'attendent depuis un demi siècle
La mer est non violente sur les rochers aux joues d'enfant
Comme la Baltika , la réglisse coule dans ma gorge
Je regarde les femmes tsiganes dans leurs longues jupes noires
silencieuses comme des beaux arbres en terre
La voix de Hilja Grönfors me parle de ma mère
Un paquebot fend le jour
Je n'ai pas les bonnes chaussures pour marcher sur l'eau
19:02 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : vesa tompuri, gaïdig dubois, n'entre pas dans mon âme avec tes chaussures, paola pigani, ari kaimi, einari aaltonen
19 avril 2017
Swingo
Son gilet de sécurité est une trouée verte dans ce jour de suie
il s'offre un taco-tac au bar tabac
attend d'être dans la rue
d'avoir lavé le côté pair
s'adosse à son auto-laveuse Schmidt Swingo
gratte son billet
il n'est pas superstitieux
soit il gagne et il part à l'autre bout du monde
soit il reste ici
le temps de vieillir avec son rêve de pauvre
ensemble ils feront une belle distance.
22:41 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)
18 avril 2017
En l'arbre
En l'arbre plus de fuite
22:14 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zoran muzic
15 avril 2017
Sans titre
©paolapigani
09:32 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)
14 avril 2017
Nourri de terreau noir
Quand j’étais trop triste, Saint - Yves m’emmenait à l’église et nous montions à l’orgue. Les voûtes commençaient à se noyer et les sons tout à coup montaient du soir.
D’abord, c’était une note faite d’une substance unique et sans nul changement. Puis trois, s’étendant par couches au dessus d’elle et chacune était un élément. La voix disait : « Ceci est ! Cela est ! ».
Et voilà, le monde paraissait tel qu’il est, arrêté, plein mais transparent comme la glace et le feu.
La main de Dieu s’ouvrait où reposait la lourdeur des orages, la lourdeur de la terre et des roches, la force des marées, les fleuves que rien n’arrête, l’ébranlement du ciel où les astres roulent.
Et l’autre main soutenait une mouche, un coquillage, une goutte, une pensée.
Mes nerfs devenaient des fibres végétales où la sève montait, et nourri de terreau noir, j’étais un vieil arbre qui élève sa puissance jusqu’à l’infinie petitesse des bourgeons.
Je voyais la vie comme une feuille que le soleil prend à revers avec ses nervures ouvertes, la filiation des peines et des joies, les justices de hasard.
Je songeais à toutes les douleurs que nous avons eues, que nous avons mal eues, parce que nous nous sommes plaints d’elles pendant qu’elles venaient, et parées d’elles plus tard devant les hommes. Parce que nous nous sommes penchés sur elles pour en tirer du savoir ou bien de l’expérience, au lieu de les garder intactes pour Dieu seul, pour la musique où elles murissent, pour la prière où elles tombent.
Et tandis que les sons durcis perçaient les arches de la nef rétrécie par la nuit, mes bras qui soutenaient ma mère se dressaient comme des colonnes à des hauteurs où les nuages n’arrivent pas et je cachais ainsi notre grande douleur…
Luc Dietrich Le bonheur des tristes Editions Le temps qu’il fait
23:00 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : luc dietrich lanza del vasto
10 avril 2017
Schvédranne
Schvédranne
à la bibliothèque municipale, 69002 Lyon
Véritable fusion entre la poésie et les musiques contemporaines, à la fois hypnotique et tumultueux, Schvédranne réunit audace électronique, discrétion des mots et voyage visionnaire au cœur d’une expérimentation artistique unique.
Issu de la rencontre entre le poète Gilles B. Vachon et le musicien électro de la scène Dub Antoine Colonna, Schvédranne transportera jusqu’à nous les émotions d’une poésie intemporelle renforcée par un habillage sonore tantôt sombre, tantôt lumineux.
La soirée aura lieu en présence des deux artistes.
Gilles B. Vachon est écrivain, dramaturge, poète et cofondateur de la Maison de la Poésie Rhône-Alpes. Il enseigne actuellement le yoga et le sanskrit, écrit et jardine.
Antoine Colonna est musicien machiniste et compositeur. Il participe à la diffusion des musiques électroniques au sein du groupe TD+ Soundsystem et fonde la structure BassTension en 2012 dans le but de mutualiser les énergies avec les artistes et acteurs culturels avec qui il partage les mêmes engagements.
14:10 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : schvédranne, gilles b. vachon, antoine colonna; béatrice brérot
06 avril 2017
En partance
07:40 Écrit par Paola Pigani dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : olafur arnalds
04 avril 2017
Prochaines rencontres en Finlande
A l’occasion de la Journée internationale des Roms samedi 8 avril et de la sortie de N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures traduit en Finnois,
Les éditions Aviador en la personne de Vesa Tompuri, l’institut Français de Finlande et le centre culturel d’Helsinki m’invitent à présenter mon roman,les 7 et 8 avril.
INSTITUT FRANÇAIS DE FINLANDE
Yrjönkatu 36 00100 Helsinki
19:52 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des livres, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : editions liana levi, editions aviador, n'entre pas dans mon âme avec tes chaussures, institut français de finlande, centre culturel d'helsinki
Sa peau
©paolapigani
On n'y voit que de l'eau
personne pour le croire
il pleure de plus en plus souvent
il parle à travers le vin
il sait pour les choses de la vie
l'amour en haut
les bouteilles sous l'évier
l'oiseau à sa fenêtre
il ne sait pas pour sa peau
comment la partager
comment la sauver
il ignore tout des particules fines
des neiges industrielles
il court les rues de sa ville
à la recherche d'un cheval gagnant
sa chemise est noire de larmes
il court jusqu'à tomber
en plein poème
15:23 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
03 avril 2017
Résidence d'écriture
©paolapigani
mon âme des dimanches frais
Jean Claude Pirotte
10:32 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pirotte