10 avril 2017
Schvédranne
Schvédranne
à la bibliothèque municipale, 69002 Lyon
Véritable fusion entre la poésie et les musiques contemporaines, à la fois hypnotique et tumultueux, Schvédranne réunit audace électronique, discrétion des mots et voyage visionnaire au cœur d’une expérimentation artistique unique.
Issu de la rencontre entre le poète Gilles B. Vachon et le musicien électro de la scène Dub Antoine Colonna, Schvédranne transportera jusqu’à nous les émotions d’une poésie intemporelle renforcée par un habillage sonore tantôt sombre, tantôt lumineux.
La soirée aura lieu en présence des deux artistes.
Gilles B. Vachon est écrivain, dramaturge, poète et cofondateur de la Maison de la Poésie Rhône-Alpes. Il enseigne actuellement le yoga et le sanskrit, écrit et jardine.
Antoine Colonna est musicien machiniste et compositeur. Il participe à la diffusion des musiques électroniques au sein du groupe TD+ Soundsystem et fonde la structure BassTension en 2012 dans le but de mutualiser les énergies avec les artistes et acteurs culturels avec qui il partage les mêmes engagements.
14:10 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : schvédranne, gilles b. vachon, antoine colonna; béatrice brérot
06 avril 2017
En partance
07:40 Écrit par Paola Pigani dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : olafur arnalds
04 avril 2017
Prochaines rencontres en Finlande
A l’occasion de la Journée internationale des Roms samedi 8 avril et de la sortie de N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures traduit en Finnois,
Les éditions Aviador en la personne de Vesa Tompuri, l’institut Français de Finlande et le centre culturel d’Helsinki m’invitent à présenter mon roman,les 7 et 8 avril.
INSTITUT FRANÇAIS DE FINLANDE
Yrjönkatu 36 00100 Helsinki
19:52 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des livres, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : editions liana levi, editions aviador, n'entre pas dans mon âme avec tes chaussures, institut français de finlande, centre culturel d'helsinki
Sa peau
©paolapigani
On n'y voit que de l'eau
personne pour le croire
il pleure de plus en plus souvent
il parle à travers le vin
il sait pour les choses de la vie
l'amour en haut
les bouteilles sous l'évier
l'oiseau à sa fenêtre
il ne sait pas pour sa peau
comment la partager
comment la sauver
il ignore tout des particules fines
des neiges industrielles
il court les rues de sa ville
à la recherche d'un cheval gagnant
sa chemise est noire de larmes
il court jusqu'à tomber
en plein poème
15:23 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
03 avril 2017
Résidence d'écriture
©paolapigani
mon âme des dimanches frais
Jean Claude Pirotte
10:32 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pirotte
02 avril 2017
Älä astu sieluuni kengät jalassa
N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures a voyagé jusqu'en Finlande pour devenir dans sa traduction en finnois:
Älä astu sieluuni kengät jalassa
ROMAANI, HUHTIKUU 2017
SUOMENTAJA: EINARI AALTONEN
ISBN 978-952-7063-20-0
KOVAKANTINEN, 210 SIVUA.
Paola Pigani esikoisromaani Älä istu sieluuni kengät jalassa oli ilmestyessään Ranskassa vuoden 2013 kirjallinen sensaatio. Toisen maailmansodan vuosiin sijoittuva romaniperheen keskitysleiritarina muistuttaa meitä lähimenneisyytemme kauhuista. Se kertoo vangitsevan tarinansa näkökulmasta, josta tätä traagista ajanjaksoa ei juurikaan ole kuvattu.
Romaani kertoo myös yhteisöllisyyden voimasta ja kyvystä myötätuntoon silloinkin, kun maailma ympärillä on tullut hulluksi. Einari Aaltosen oivaltava suomennos tekee oikeutta hienolle teokselle.
19:03 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : n'entre pas dans mon ame avec tes chaussures, paola pigani, liana levi, aviador
01 avril 2017
Deux
©paolapigani
C’est qu’en approchant du monde on s’éloigne de ses portes.
Thierry Metz. L'homme qui penche.
09:22 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : thierry metz
31 mars 2017
Mio padre
Tout se durcit et dure
dans le présent de l’écriture
Il n’y a qu’un temps pour dire
Le nombre que nous sommes
Rien ne l’entame
Je m'atèle au silence des roses
au silence des pierres
Aux craquements de la maison vide
La malle est là descendue du grenier
sur le ciment de la cave
Est passé de la remise de la mémoire
à la zone de transit
Avec tout ce qui doit partir
vinaigriers vieux fusil Singer baratte à beurre bocaux vides
La malle en bois blanc
Vidée de la robe de mariée
vidée de vos lettres
Des percales de nourrisson
Des rêves de France
La malle qui n’a jamais fermé à clé
je ne suis pas diariste
peu m’importe d'écrire que sont éparpillés au pied de mon lit des collants roulés en boule , la forêt des renards perdus, glaneurs de rêves, partage des vivants et Rilke dans la pléiade
peu m'importe de faire savoir que j'avale une cuillère de pollen d'abeille chaque matin
aujourd'hui, j'ai pensé à toi devant la photo que j'avais collée dans une écorce de bouleau trouvée au bois des cosses à Cellefrouin
J'ai pensé à nous tous qui chantions bella ciao lorsque nous t'avons porté en terre
le plus jeune des enfants avait répété à l'orée du caveau ces mots qu'il ne comprenait pas
j'ai pensé à l'écho de cette voix d'enfant, à la croûte de polenta qu'on n'avait qu' à soulever pour y trouver tes souvenirs de partigiano,perdu dans le maquis à fuir les oustachis
aujourd'hui on m'a tendu un sarrau couleur ardoise qui m'allait bien au teint
je me suis glissée sur la planche
je suis entrée dans un tunnel
à travers le casque, des chansons anglaises essayaient de masquer le bruit de moissonneuse-batteuse de la machine
Imagerie à résonance magnétique
aujourd'hui j'ai fais un court voyage dans le noir
hier avec Marie nous sommes allées plus loin
nous avons parlé des rivages de nos pères, du Château d'If, de Trieste
nous avons remonté le boulevard Berthelot
nous avons croisé une manifestation CGT
la voiture balai diffusait Bella ciao
nous avons chanté dans le soleil
où volaient les cendres de nos pères
15:48 Écrit par Paola Pigani dans Le coeur des mortels, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bella ciao, savage rose
30 mars 2017
D'eux
©paolapigani
Il est seul dans la cour murée
avec un jouet dont bat
le ressort fatigué
une plume s'envole
qui s'en vient retomber
sur la terre où s'affrontent
les forces de l'amour
celles aussi de la peur.
Le mur étincelle
son faîte est recouvert
de ces gros tessons verts
arrêtant les voleurs.
Jean Follain. Exister. Éditions Gallimard, 1969
09:19 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : follain
29 mars 2017
Sans titre
©paolapigani
15:25 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)