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02 mai 2019

Prochaine rencontre à Limoges

Bientôt la primavera à Limoges , où j'aurai la chance de causer ( ainsi dit-on là-bas ) avec Gilles Paris, Alexandre Feraga et j'espère avec Carine Fernandez, Isabelle Desesquellles, Franck Bouysse , Joseph Ponthus...Si je  ne casse pas des briques , j'éviterai la porcelaine et ne garderai en main que la terre des mes orties.

 

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https://lire.limoges.fr/programme/programme-jour-par-jour/

 

L'enfance, et après ?

 

Famille, Francophonie

10h-11h – La Causerie (sous le chapiteau)
Avec Gilles Paris, Paola Pigani et Alexandra Feraga

Revenir sur les territoires de l’enfance, les explorer et comprendre le moment où l’enfance n’est plus. Gilles Paris, auteur de l’Autobiographie d’une Courgette est maître dans l’art de décrire la vie d’enfant et celle plus perturbée de l’adolescent, l’adulte en devenir. Chez Paola Pigani, l’enfance a un goût de nostalgie rurale, teinté d’amertume à mesure que l’histoire avance. Pour Alexandre Feraga, la fin de l’enfance est marquée par le retour au pays de ses origines lors d’un voyage avec son père.

26 avril 2019

Des orties et des hommes dans la presse

 

 

Dans le monde des livres du 25 avril. merci à Florence   Bouchy !

 


L’horizon pour voyage

Avant d’être remarquée pour son premier roman, N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures (Liana Levi, 2013), Paola Pigani était déjà l’auteure de plusieurs recueils de poésie.

Si elle avait d’abord semblé explorer deux tonalités différentes, selon le genre, Des orties et des hommes, son troisième roman, lui permet à l’évidence de déployer toute sa force d’évocation poétique en une prose au lyrisme mesuré mais constant. Le fil narratif est d’ailleurs ténu: la narratrice évoque les jours qui s’étendent et se ressemblent à la campagne, en Charente, dans les années 1970.
Dans cette famille nombreuse de paysans venus d’Italie, seule la fugue de l’aînée, durant trois jours, brise cette
continuité. Elle sonne comme un reproche à l’égard  de cette vie consacrée au travail de la terre, trop immobile au goût d’une adolescente avide de découvertes et de transgressions, mais son souvenir est vite balayé. La narratrice, quant à elle, encore enfant au début du roman, fait corps avec les paysages, grandit avec les saisons et voit, derrière la rudesse de cette vie, toute la beauté dont la gratifie la nature.
«Ce pays est lemien pour quelque temps encore, écrit Paola Pigani. Même s’il n’est que de pierre, d’écorce et de terre, je n’ai qu’à le respirer par la peau et garder l’horizon pour voyage. Les frontières tendres, le sorgho et le blé, le maïs trembleront encore sous mes yeux quand j’habiterai une ville.» Car, contrairement à ce que laisse
attendre l’épisode de la sœur aînée fugueuse ou, plus tard, celui du grand frère qui devance l’appel et part au bout du monde effectuer son service militaire, la trajectoire de Pia n’est ni celle d’un rejet ni celle d’une déchirure.
Sentiment d’appartenance
Le lecteur guette les indices et les  scènes qui feraient de ce roman le récit d’une ascension sociale douloureuse, le chant d’adieu au monde agricole de l’enfance, l’évocation du sentiment de trahison qui accompagnerait la réussite scolaire et le goût pour la lecture de la jeune fille. Il en trouve quelques traces,d’ailleurs. Au lycée dans lequel Pia poursuit ses études, parce qu’elle est bonne élève, elle découvre «une caste à l’élocution parfaite qui fume des Dunhill, s’habille en bleu marine, en écossais,porte des foulards de soie et des cartables en veau. D’un côté, les nantis du centre, et de l’autre, les bouseux pensionnaires en chaussures plates. Deux mondes qui ne se
donnent même pas la peine de s’entrechoquer.»

Mais Paola Pigani n’en fait jamais le propos principal du texte.Elle ne mesure pas la distance qui s’instaure entre le monde de l’enfance et celui de l’adulte qu’elle est devenue–puisque l’histoire de Pia, à n’en pasdouter, s’apparenteàcelle de l’écrivaine.Des orties et des hommes est un poème qui dit la plénitude du sentiment d’appartenance au monde de la terre, à «ce qui dure».

Un texte à l’écoute de toutes les sensations inscrites dans le corps et dans l’âme. Un hymne à la richesse des doubles cultures plutôt qu’une analyse des clivages qu’elles suscitent: qu’il s’agisse des racines italiennes d’une famille de paysans charentais,des traces indélébiles que laisse une enfance campagnarde chez une romancière devenue citadine,ou du privilège accordé au geste et au travail manuel, quand on développe plutôt le goût de la lecture. N’existant qu’à travers sa famille au début du roman, la narratrice laisse progressivement entendre sa voix propre. Le «je » prend le pas sur le «on » auquel étaient ramenées toutes les émotions et toutes les décisions durant l’enfance. Mais grandir,semble nous dire Paola Pigani, s’émanciper même, n’est ni renier ni oublier. Son roman, son poème, ne chante pas un monde disparu. Il atteste de ce qui perdure, de ce qui est transmis et que l’on transporte avec soi.

« J’ai appris que les orties sont envahissantes, écrit la romancière, elles fleurissent de
mai à octobre, ont des fleurs mâles, des fleurs femelles et peuvent grandir au ­delà d’un mètre. Ainsi,les orties
ont la taille demon enfance et les hommes sont immenses quand ils disparaissent. Leur ombre s’étend à l’infini sur l’écriture comme sur une rivière en crue.»

Paola Pigani ne discourt ni ne démontre. Sa prose est à elle seule un hommage à la sensibilité et à la finesse que lui ont léguées les territoires rugueux de son enfance. 

 

Florence Bouchy 

https://www.lemonde.fr/livres/article/2019/04/25/vert-hor...

 

25 avril 2019

Prochaine rencontre à Mâcon

 

 

 

 

 

des orties et des hommes,le cadran lunaire,mâcon

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18 avril 2019

Sympathique poussin dans ma basse cour

 

 

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par Collectif des lecteurs masqués (Librairie-Papeterie Peiro-Caillaud)

La vie ordinaire des ''baraquis'', ces émigrés italiens venus de leur plein gré en Charentes profonde partager la Pauvreté Agricole Commune. Qu'importe, ça sent la polenta, le foin, le lait tiède qu'on boit dans les verres à moutarde, le gasoil, la sueur, et les draps propres qui sèchent au soleil. Et, dans les vieilles maisons presque à l'abandon, les fleurs de pommes de terre passent la tête de la cave au plancher ...
Entre les fronts soucieux des parents et les vaches limousines qui font les yeux doux, il y a la terre d'enfance de Pia, à l'ombre des arbres, entre mots mal compris et mots pris au mot, ramassés à l'arrache comme on cueille les orties et imprégnés de l'imaginaire de l'enfance. Les pieds dans la gadoue, les mains gercées, du vent dans les nattes, et la tête dans les étoiles!
300 pages de poésie'' rurale'' en prose: Magnifique! A partager!

 

 

 

 

 

13 avril 2019

Prochaine rencontre à Clermont- Ferrand

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Les Volcans

80 boulevard François Mitterrand 63000 Clermont-Ferrand
Tel : 04 73 43 66 75
Email : contact[@]librairielesvolcans.com
Accès : Tram Ligne A, Bus Lignes 3, 4, 8, 12, 13, 27

 

 

Rencontre avec Vanessa Bamberger,

nous parlerons de territoires et d'époques aussi différentes que les vaches qui nous ont regardé écrire... Alto Braco et Des orties et des hommes.

09 avril 2019

Cadeau d'un lecteur

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08 avril 2019

Fraternellement Charles Juliet

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FRATERNELLEMENT CHARLES JULIET

 

La Cause des Causeuses vous propose de

découvrir ce livre collectif d'hommage à l'oeuvre fraternelle de

Charles Juliet (anthologie d’une cinquantaine de lecteurs et admirateurs de  son oeuvre) 

dont l'impression a été confiée à  Jacques André éditeur

chez qui vous pouvez désormais le commander en ligne. 

 

 

 

 

07 avril 2019

Vivement dimanche...

 

 

 

et vivement la semaine des quatre jeudis!

 

Merci à Maya Flandin et son équipe du tonnerre pour cette rencontre réjouissante avec tant de lecteurs sympathiques!

Merci à Marianne Pommier qui nous a offert plusieurs moments de lecture à voix haute et vibrante!

 

 

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05 avril 2019

Prochaine rencontre à Bordeaux

 

 

 

 

 

 

 

Escale du livre, Festival littéraire & Salon du livre

EDITION 2019
DU 5 AU 7 AVRIL 2019
Bordeaux
Place Renaudel – Quartier Ste Croix

Trois jours de rencontres et de débats avec des écrivains et des illustrateurs, des lectures, des performances, des créations inédites…et un village d’éditeurs et de libraires.
Un programme éclectique mêlant la littérature, la littérature graphique et jeune public avec des auteurs confirmés et des écrivains en devenir.

 

http://escaledulivre.com/festival-des-creations-litterair...

 

 

Catherine Poulain  m'avait  emportée avec son grand marin et sa voix si particulère qui semble avoir traversé hautes mers et hautes montagnes pour nous dire L’âpreté du monde.

C'est avec bonheur que je dialoguerai avec elle 

Samedi 6 avril,

16h – Studio de création 

 

Dédicaces avec La machine à lire ( repère  L 59) samedi aprés-midi et dimanche 

03 avril 2019

Des orties et des hommes dans la presse

 

Dans le petit bulletin . Merci à Stéphane Duchêne!

 

http://www.petit-bulletin.fr/lyon/animations-connaitre-article-64160-Paola+Pigani+++retour+au+pays+natal.html