06 avril 2018
Flandres
14:33 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
04 avril 2018
Vivre en noir et blanc
Marguerite Yourcenar me prête sa demeure par procuration jusqu'à fin avril dans une zone blanche sur le mont Noir .
J'ai avec moi du papier blanc pour écrire, des bottines en caoutchouc noires pour aller marcher à l'aube sous les arbres autour de la villa .
L'écriture et les oiseaux des Flandres me redonnent déjà des couleurs .
23:12 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : villa marguerite yourcenar
01 avril 2018
Qu'attends tu de la mer?
Qu'attends-tu de la mer ?
Qu’elle te porte au-delà de toi ?
Qu’elle te dépose sur un rocher avec son doux placenta d’écume ?
Tu entends le rire des oiseaux d'eau
Tu aimes ce ressac dans ton ventre
Tout chante faux et juste dans le désordre de la vie
Les ombres dansent avec les vagues
Le vent nourrit tes cheveux fous
Ton regard bleu
Tu es vivante sur le sable
Tu es vivante sous le ciel
Tu es vivante en amour
Pour Hadda Djaber
12:47 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sète, hadda djaber
19 mars 2018
Là où je marche
07:43 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
02 mars 2018
Dire
Dire ! Savoir dire ! Savoir exister par la voix écrite et l'image mentale ! La vie ne vaut pas davantage : le reste, ce sont des hommes et des femmes, des amours supposées et des vérités factices, subterfuges de la digestion et de l'oubli, êtres s'agitant en tous sens — sous le vaste rocher abstrait du ciel bleu et dépourvu de sens.
Fernando Pessoa — Le Livre de l'intranquillité
22:35 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fernando pessoa, le livre de l'intranquillité, lisboa
01 mars 2018
Voyage à 1.80 euro
11:41 Écrit par Paola Pigani dans Lyon perle de soie grise, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, croix rousse
28 février 2018
Champs avec vue
Ne t’inquiète pas
Des longues étreintes
De l’hiver
Ni l’eau des fontaines
Ni les oiseaux
N’ont figé leur chant
Aux quatre vents
De ta mémoire
De tes racines à ta nuque
L’amour monte
15:18 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charente
18 janvier 2018
Voyage
08:51 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baie de somme
16 janvier 2018
En attendant je me pardonne
L’écrivain est toujours deux : celui qui achète du pain et des oranges, téléphone, va à son travail, paie son eau et son électricité, salue ses voisins ; et l’autre, celui qui se consacre à l’écriture. Le premier veille sur la vie absurde et solitaire de l’inventé. Il y a du plaisir dans cette servitude. Mais ce plaisir n’est qu’apparent. Car la nostalgie du retour à l’unité demeure. Car être deux n’est pas plus facile qu’être un.
Un soir, j’ai senti que le voyage vers l’infini devait être radical, et d’un seul élan. Couper les amarres une bonne fois pour toutes et s’en remettre aux conséquences de cet acte définitif. Il ne peut y avoir d’autre voie, d’autre façon de faire. Moi, en revanche, j’ai hésité entre la fragile tentative de commencer ce voyage sans retour et la soumission délicieusement rebelle à la vie. C’est pour cette raison que je ne me suis retrouvé nulle part. J’en suis resté aux simulacres. Alors, ce soir-là, ce soir, je sais que je ne suis pas fait de la matière qui permet d’arriver entier et debout à la nuit finale.
Mais, à d’autres moments, je me dis que la vie, pour être la vie, doit être vécue là où tout le monde se trouve. Que l’amitié, le rire, le jeu font également partie de l’infini. D’un infini sale, mais d’un infini.
Alors, je sais que je cherche un soulagement à la pression que j’exerce sur moi-même. Alors je vois qu’il n’y a pas d’issue tant qu’on veut à la fois tout le reste et avoir un peu de pitié pour soi. Ou qu’il y en a peut-être une mais qu’elle ne m’est pas accessible. En attendant je vieillis. En attendant je me pardonne. Ce que j’écris est une partie de ce pardon, la tentative d’accommoder mon corps à la douleur. Autre fragile tentative qui me laissera là où j’étais. Ecrire, c’est chercher ce qu’on ne trouvera pas.
Carlos Liscano
08:41 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baie de somme
05 janvier 2018
Ecrire dans les pas d'un autre
J'apprends l'effort, le puits, la colline et le thym.
Le vent et les bêtes sauvages coulent devant ma porte. Le feu de bois exige un très long souffle humain.
Luc Bérimont
20:22 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : luc bérimont, charente