27 novembre 2020
Addio Maradona
Difficile de comprendre Napoli sans Maradona et Maradona sans Napoli;
Je me souviens des corbeilles de médailles en tous points de la ville, Padre Pio et Maradona insieme...
15:20 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maradona, napoli
19 novembre 2020
Automne
©piganipaola
Le poète, surgi de la souffrance de son siècle,
S'allie à l'arc en ciel,
Y met sa flèche, premier homme.
Il mâche en herbes grandes
Des nuances que les saisons oublient
Et qui font la vie.
Armand Robin
22:42 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : armand robin
12 novembre 2020
Les Amériques
©paolapigani
Amérique devenue
cette faible main de pierre
Séparée d'une statue.
Je te regarde et te serre
Entre mes mains un moment
Puis je te rends à toi même.
Est-ce donc là ce qui reste
Des Andes et de la plaine
Et de tant de mouvements?
Redonnez-moi l'Amérique
Atlantique et Pacifique
Et son grand corps dans le vent.
Jules Supervielle
16:05 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jules supervielle, les amériques, le forçat innocent
Autumn
10:26 Écrit par Paola Pigani dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
09 novembre 2020
Une autre lumière
Une autre lumière
m'éveille et je pleure
les jours qui s'en vont
pareils à des ombres
Pier Paolo Pasolini
NB:
Cette photo a été prise en 1975 à Udine
par Sandrin Pigani,
l'année où Pier Paolo Pasolini est mort.
19:27 Écrit par Paola Pigani dans Le coeur des mortels, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pasolini, udine, friul, sandrin pigani, famiglia
01 novembre 2020
Aux morts que je suis
(...) Et cueillant sans moi la rose des nuits
Une soeur de cendre en quittant nos terres
Rend leur corps lunaire aux morts que je suis ( ...)
Joë Bousquet. La connaissance du soir
05:11 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : joë bousquet, la connaissance du soir
31 octobre 2020
Sans titre
©paolapigani
Il y a plus de vérité à embrasser quelqu'un qu'à embrasser ses croyances.
Kamel Daoud
18:01 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kamel daoud, egon schiele
22 octobre 2020
Voix de la pluie et du vent
©paolapigani
Voix de la pluie et du vent
Voix d'enfants oiseaux
Dans le ciel demeure
Le restant des jours à vivre
Le restant des jours à mourir
Jusqu'à revenir
inédit
16:37 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
17 octobre 2020
La géante
" La femme qui monte regardait les flammes comme on baisse les armes et comme on se rend, à la vie et à la mort quand elles nous dépassent, quand leurs seuls noms qu'on chuchote, qu'on se répète, la vie, la mort, nous font lucioles ou cigales, briller ou chanter le temps d'un amour éteindre la lumière ou descendre de l'arbre quand il prend fin. "
La Géante offre son ombre et ses parois utérines à deux orphelins Rimbaud et Noële, grandis on ne sait comment.Tout autour, l'ainée trouve aussi des baies, des herbes médicinales, son bois mort et le vent qui fait danser les linaigrettes. Elle cache son cœur sous des pelures de vieille flanelle, sait à peine qu'elle est femme et que son frère est enfant. Lui qui cherche l'or des fous, s'éternise sous l'ombre portée d'un petit duc, et attend l'heure des lucioles pour franchir les mystères de la Géante. A ses pieds, frère et sœur, forment un curieux noyau humain que la mort a fissuré. Tous deux empruntent des chemins différents entre leur petite masure, les roches et les arbres. Parfois remonte de la vallée un jeune homme étrange qu'une maladie tourmente. La jeune femme en recueillant son courrier durant ses absences régulières devient passeur d'ombres et d'amour .Qu'advient-il des mots quand ils ne vous sont pas destinés? Ils traversent les jours et les nuits, deviennent un levain dans le corps et la solitude de Noële.Dans l'embrasure de la géante, se tiennent toujours les vivants, ceux qui hésitent à partir ou revenir, ceux qui demeurent dans l'attente de l'amour ou de la mort. Ce roman est une trés belle fable d'une grande puissance poétique. Dans le sillage de ses personnages, Laurence Vilaine trace des lignes très mouvantes qui me font encore trembler. Tant pis pour l'ordre alphabétique, je lui fais une place entre André Dhôtel et Antonio Moresco.
La géante . Laurence Vilaine. Zulma. 2020.
19:38 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la géante . laurence vilaine. zulma.
15 octobre 2020
Tels qu'en nous mêmes
Le monde lieu commun
Lieu humain
Chacun son centre intime égal à l’un à l’autre
Du pareil au même on va on vient
Tels qu’en nous-mêmes en fin de quête
La vérité nous baigne tout nus dans notre nudité rayonnante
Mille fois plus seul de se regarder dans les yeux
Et de s’y retrouver au fond du puits
Puits de science intime
Je suis si vaste d’être seul
Je me croirai multiple
Stanislas Rodanski
14:41 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stanislas rodanski