01 septembre 2020
Les arceaux de nos jours
Nous marchions sous les arceaux de nos jours
des arbres frères n'offraient que des passages étroits
nous apprenions la patience
franchir des guets boueux devenait acquiescement
pour l'ombre et le silence
nourriciers de nous mêmes
un verdier, une pie
quelques passereaux messagers
nous laissaient les bras ballants sur le chemin des sources.
©paolapigani
16:43 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
31 août 2020
Leaving
13:06 Écrit par Paola Pigani dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chet baker
29 août 2020
Qui amarrait ici?
©paolapigani
Qui amarrait ici?
Qui amarre encore ici?
Sinon les décrochés, les écorchés
Les pécheurs
Aujourd'hui les amoureux
Ne vont pas à la ligne
Pour s'embrasser
©paolapigani
00:06 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : quai de saône
26 août 2020
une forêt sans nom
Nous étions restés immobiles et quiets
Les yeux perdus
Dans la crinière verte
D'une forêt sans nom.
©paolapigani
00:01 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
25 août 2020
Source
©paolapigani
Où gis-tu secret du monde
à l'odeur si puissante?
Jean Follain
22:59 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean follain, jura
23 août 2020
De porte en porte
©paolapigani
Sempre di porta in porta vado,
battuto dalla pioggia o arso dal sole;
d'un tratto porto la mano destra
all'orecchio.
E inaudita mi sembla
la mia voce.
Rainer Maria Rilke
22:18 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rainer maria rilke
22 août 2020
Rencontre
©paolapigani
Rencontre d'un arbre
Venu seul au rendez-vous
Il y a mille ans
Hubbert Haddad
22:11 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hubbert haddad, haîkus du maître d'éventail
21 août 2020
Mon roi ferrailleur
©paolapigani
Ton cimetière de bagnoles nourrit l'herbe.
Le pré devient mer de carcasses.
On voyage à cru dans la rouille et les cris.
On brise les rétroviseurs.
Les portières gémissent .
Les banquettes sentent les vieilles saisons,
Le temps qu' on déchire.
Il n'y a ni partance ni délivrance.
Juste des fantômes d'enfant au volant.
Ils font crisser leur rêve .
Sur une route qui n'existe pas.
Extrait d'un recueil inédit , à paraître en 2021.
22:08 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
20 août 2020
Là-bas
©paolapigani
L'enfance, c'est la clé rouillée que cachent les buis,
celle qui forcerait toutes les serrures.
André Hardellet
22:03 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : andré hardellet, la cité mongol
18 août 2020
Leçon
©paolapigani
Entre deux seances de travail
prendre une leçon de flottaison.
21:51 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roman en cours