13 décembre 2017
Le bon Grés et l'ivresse
Chaque jour commence à ma fenêtre
Chaque page également
Les degrés de lumière sont les degrés de l'écriture
J'aime écrire sans lampe
Dans la confiance des yeux et du cœur
A la nuit tombée
Je prépare une soupe, fais cuire le pain, casse des noix
La radio vient remplir la cuisine puis Internet
Je n'ai plus une minute à moi
Je danse en écoutant Tokyo Kiss
18:14 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le grés bas, arthur h, roman en cours, provisions
11 décembre 2017
A cause des oiseaux
Ce matin j'ai posé sur la pierre en lisière du pré
une poignée de graines
du potimarron cuisiné hier
Un rouge gorge arrive en premier
Peine perdue
Une seule graine l'étoufferait il n'est pas fou
Un pipit, une alouette ne s'y risquent pas
Ils plongent le bec en terre pour se nourrir de vermisseaux
Je suis leurs petits sauts, des vols low- cost allers-retours
Je ne sais s'ils font trembler la terre ou le ciel
L'air, les branches ou tout à la fois
J'en perds le fil de mes phrases
Le temps de revenir au silence de l'écriture qui n'en est pas un
J'ai le regard heureux
Je joue le jeu de la patience: rester sans bouger derrière la baie vitrée
Où le moindre de mes mouvements briserait l'élan de l'oiseau
14:06 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : résidence d'écriture de pure fiction, calvignac
25 novembre 2017
Feuilles d'automne
Perche le foglie piangono?
Quando una di esse si stacca da un ramo
si sente pesa, soprattutto in questo mare di asfalto
dove tutto finisce nelle fogne.
Che cos'é une faglia?
E una mano, senza sangue,
senza ossa, senza nervi
eppure la più piccola tra di esse conserva un'anima
Mimmo Pucciarelli. Foglie d'autunno. Editions l'Atelier de création Libertaire
20:18 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mimmo pucciarelli
14 novembre 2017
Beautiful losers
12:36 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : léonard cohen, beautiful losers, josef reeve
09 novembre 2017
Changer de cellule
Passer des fantômes de la foi aux spectres de la raison, c'est simplement changer de cellule.
Fernando Pessoa Le livre de l'intranquillité
22:39 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pessoa
01 novembre 2017
Miroslav
©paolapigani
19:24 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : miroslav vegh
29 octobre 2017
Une heure de jour en moins
J’espère définir ma vie, ce qu’il en reste,
Par des migrations, au sud et au nord avec les oiseaux
Loin de la fièvre métallique des horloges,
Le soi fixant l’horloge et disant « Je dois faire cela".
Je ne vois pas le temps sur la langue de la rivière
Dans l’air frais du matin, l’odeur fermentée
De la végétation, la poussière sur les parois du canyon,
Les hirondelles plongeant vers l’eau vive parfumée.
Jim Harrisson
Une heure de jour en moins
Editions Flammarion traduit de l’anglais (EU) par Brice Matthieussent
05:29 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pirotte
24 octobre 2017
Plage du prophète
12:01 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean claude izzo, gian maria testa
20 octobre 2017
Toute rose a une fin
©paolapigani
Fin des roses à HEH
tu croyais quoi?
jeter ta robe dans le dernier soleil
et empoigner sa vie?
20:32 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hôpital edouard herriot
09 octobre 2017
Emplie du ciel
Il y a deux jours en cette Mongolie secrète , j'ai pensé à lui
©paolapigani
Ils sont venus avec la nuit, se sont assis.Ils ne parlent pas, ils sourient.Leurs yeux sont des larmes.Si je mourrais à l'instant j'entrerais plus avant dans la douceur.Il pleut à peine. Une buse tourne sur le vieux mur.Enlevé dans ses cercles je voyage, porté par les épaules, comme une croix.D'en haut tout est offert.Je vois un filet d'or autour du cimetière,l'ornière saluer le feu du ciel.la terre est sans chagrin.
Jamais ne s'effacent de mon front les baisers de ceux qui m'aiment. Ils enfouissent en moi la promesse du soir.Mais je suis loin d'eux, au fond de la chair blanche où,devenu mon amour, je m'exténue.Pur songe que le désir d'un corps sans organes, pure fatalité.Une rose se perd dans chaque baiser.Repose, repose le temps et pose ta fleur.Assez.
Philippe Rahmy Mouvement par la fin Cheyne Editeur
20:23 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe rahmy, les suchets, cheyne, haute loire