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23 novembre 2023

Je regarde ce qui s'en va vers le soir

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©paolapigani

 

 

 

" La grâce d'un seul jour, comment la retenir ? Il faudrait une langue pure, ascétique. (...)

 Mais les mots sont de peu de poids. Ils ne savent enclore la rivière éternelle dans le lit de l'encre.

Là où nous sommes, dans l'instant éternel, il n'y a pas de mots, puisque tout est là.

 Là où nous ne sommes pas, dans la suite des heures, il n'y a plus rien que des mots,

 enroulés sur eux-mêmes, comme ces duvets d'oiseaux oubliés par le vent dans l'ornière des chemins.

J'écris, c'est une façon de ne rien faire. Je me tais. Je regarde ce qui s'en va vers le soir "

 

Christian Bobin

 

Le huitième jour de la semaine

 

 

Il y a un an Christian Bobin nous quittait pour mieux revenir

dans l'attente du soir et sa poésie toujours plus vivante.

 

 

 

 

 

 

20 novembre 2023

Les eaux de novembre

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©paolapigani

 

 

 

Lyon perle de soie grise

Stanislas Rodanski

07:10 Écrit par Paola Pigani dans Lyon perle de soie grise | Lien permanent | Commentaires (0)

16 novembre 2023

Prochaines rencontres en Rhône Alpes

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Viscosiers et soyeux à Silk in Lyon au Palais de la Bourse à Lyon.
Je serai ce vendredi 17 novembre après midi au stand de La Librairie Gibert pour dédicacer mon dernier roman "Et ils dansaient le dimanche".

 

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Et samedi, je serai à la bibliothèque de La Tour de Salvagny à partir de 10h30.

 

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02 octobre 2023

Et ils dansaient le dimanche dans la presse , deux ans après sa sortie

 

 Du coquelicot à l’églantine

Journal Force Ouvrière

Chaque année, le Prix du Roman d’Entreprise et du Travail, créé en 2009 et organisé par Technologia, est décerné à une œuvre romanesque qui a pour toile de fond l’entreprise et le monde du travail. Il récompense un auteur tant pour son regard porté sur le monde professionnel que pour ses qualités littéraires.

Cette année, le lauréat du 13e ‘Prix du Roman d’Entreprise et du Travail’ – P.R.E.T. est Et ils dansaient le dimanche, Paola Pigani . Éditions Liana Levi aux Editions Liana Levi.

Une jeune hongroise quitte son pays pour fuir la misère paysanne et vient travailler dans une usine près de Lyon, qui fabrique une toute nouvelle matière textile synthétique : la viscose.

À travers ses yeux, assez lucides, se dévoile l’âpre vie des ouvriers : la routine abrutissante du travail à la chaîne où l’humain disparaît derrière la machine, les 10 heures de travail par jour, les vapeurs nocives, le poids des chefaillons, les difficultés pour se loger, manger, garder son emploi… S’y dévoile la misère humaine, financière, sociale, morale, affective, qui isole, engloutit l’homme dans la masse des pauvres.

Et pourtant, il y a aussi la solidarité, l’esprit de communauté et le mélange des cultures, les liens qui se nouent à travers les grèves et les combats pour une vie meilleure, et puis il y a les bals où l’ont peut danser et oublier pour un temps la douleur du quotidien.

Le fil de ce roman, ce sont des histoires intriquées : les vagues d’immigrés en ce début du XXe siècle, les luttes politiques entre fascisme et communisme, l’essor des syndicats et les grands mouvements de grève qui vont aboutir au Front populaire, une certaine France xénophobe, le spectre de la guerre.

Le regard de spectatrice que semble avoir l’héroïne sur sa propre vie donne à lire un entre deux : Il y a d’un côté la vérité de l’usine et de la vie qui est très longuement décrite et de l’autre les moments de joie tels que le cinéma, les promenades ou les bals qui ne sont qu’évoqués, effleurés comme une autre réalité lointaine, comme un souvenir ou un espoir avec une certaine légèreté, un détachement, comme s’il valait mieux disparaître, devenir transparent pour se mettre à distance du malheur et continuer à croire aux lendemains qui chantent.

 

 par Corinne KefesL’Info Militante

29 septembre 2023

Prochaine rencontre en Ardèche

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20:49 Écrit par Paola Pigani dans Agenda | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bibliothèque de lamastre

23 septembre 2023

Pablo Neruda

 

 

 

 

La poésie s'apprend pas à pas au milieu des choses et des êtres,

non pas en les écartant mais en les associant à tous

en une extension aveugle d'amour.

 

Pablo Neruda

17 septembre 2023

Retour de Charente

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©paolapigani

 

 

À travers les rues de la Rochefoucauld où je suis née et d'Angoulême, où j'ai cru mourir,
je suis redevenue peregrine. La rue des halles, le cloître des Carmes et ce château sombre
qui ne faisait pas rêver la gamine de 11 ans tenue sage entre les murs du pensionnat de la Grand rue. Il a  coulé tant d'eau depuis lors...
Aujourd'hui la Tardoire est asséchée. Mais j'ai suivi au loin  les  méandres de la Charente depuis les ramparts d'Angoulême
avant de retrouver la place du minage où adolescente solitaire,
j'allais écouter des  anges gazouiller dans la fontaine. Entre deux eaux, deux âges de la vie,
j'ai été si heureuse de revenir au pays Des orties et des hommes grâce à Erick Zion, 
le plus jeune et enjoué libraire que je connaisse.
Merci à lui, à Mylene de m'avoir si bien accueillie  à la librairie Trait d'union autour d'un public nombreux. Soirée chaleureuse entre visages inconnus et reconnus, vives émotions
de retrouver compagnes et compagnons d'école, de collège et lycée,
d'évoquer nos territoires et souvenirs communs.

 

 

 

13 septembre 2023

Prochaine rencontre à Vénissieux

 

Dans le cadre des journées européennes du  patrimoine , la ville de Venissieux ,la médiathèque de Lucie Aubrac et différentes associations  organisent plusieurs rencontres , expositions et ateliers les 16 et 17 septembre. Informations ici

DIMANCHE 17 SEPTEMBRE
NOS MÉMOIRES OUVRIÈRES

 

Embauchée dans une usine de production de viscose dans les années 1930, Szonja arrive dans l’agglomération lyonnaise pleine d’espoir. Après avoir habité chez les soeurs, elle fait la rencontre d’une communauté ouvrière cosmopolite. Le roman invite à découvrir le combat intime et collectif d’une ouvrière étrangère dans la banlieue lyonnaise de l’entre-deux-guerres.

 

Pablo Amado, bandonéoniste argentin et Marco Carollo, violoniste italien vous feront danser ce dimanche à partir de 17h30

 

 

 

 

 

10 septembre 2023

Prochaine rencontre en Charente

Joie de redevenir Rupificaldienne le temps d'une soirée à la librairie Trait d'union !

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08 septembre 2023

Nuages

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©paolapigani

 

 

 

" Si je devenais aveugle,
ce qui m'ennuirait le plus,
c'est de ne plus pouvoir regarder
jusqu'à l'idiotie le défilé des nuages" Cioran

 

21:35 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nuages, cioran, aphorismes, villeurbanne, lyon, saint étienne