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28 juin 2022

Poste restante

boîte aux lettres sous bois 2.jpg

©paolapigani

 

 

Elle avait glissé là
Sa missive au passé 
Entre rouille et lichen 
" Redonnez-moi
Le chant sans parole des oiseaux 
Je veux encore lever ma tête 
Vers un ciel sans lignes de fer
Redonnez-moi la clé de cette verrière 
Où j'ai laissé mon écheveau d'herbes 
Redonnez-moi la voix des rivières 
Redonnez-moi ma peau d'enfant griffée d'églantines
Redonnez-moi le silence des chemins verts 
Donnez- moi le dernier mot"

22:23 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poste restante

24 juin 2022

Prochaine rencontre à Saint Maur les Fossés

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Ravie de participer au Salon Saint Maur en poche  les 25 et 26 juin. 
avec la librairie La griffe noire.
Samedi  17h 
Rencontre  avec Laurent Petitmangin  .
Il sera question du roman social
avec Ce qu'il faut de nuit et Ils dansaient le dimanche



( animée par Jacqueline Petroz )

19 mai 2022

Prochaines rencontres à Caen

 

 

 

Epoque, festival et salon du livre - Caen

 

 

Samedi 22 mai

 

17h30 Débat


Les mondes tsiganes


Avec Paola Pigani (N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures, Liana
Levi) et Adèle Sutre (Mondes tsiganes. Une histoire photographique,
1860-1980, Musée national de l’histoire de l’immigration/Actes Sud ;
Géopolitique des tsiganes, Le Cavalier bleu)
Animé par Marylène Carre, journaliste à Grand Format et à la revue
Michel.
« N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures », dit le proverbe : on n’entre pas
impunément chez les Tsiganes, ni dans leur présent ni dans leur mémoire…
Pourtant, suite à une rencontre avec la communauté manouche de Charente,
Paola Pigani a su trouver les mots justes pour faire revivre la parole, la
douleur et la fierté de ces hommes et femmes qui, en 1940, considérés
comme dangereux par décret, furent enfermés dans le camp des Alliés
pour six longues années…
Les photographes de l’ouvrage Mondes tsiganes co-dirigé par Adèle Sutre,
eux, ont plus souvent participé depuis les années 1860 à la réverbération des
clichés envers les Bohémiens, Roms ou gens du voyage, et à la construction
d’une identité présentée comme différente et étrangère.
Durée : 1h15, suivi de dédicaces dans le hall.
L’exposition « Mondes tsiganes » sera visible
au Studio 24 le samedi 21 mai de 10h à 19h
et à l’hôtel de ville le dimanche 22 mai de 10h à 19h.
Studio 24, 24 rue de Bretagne

 

Dimanche 23 mai

 

10h Rencontre


Paola Pigani
Écrivaine (La Renouée aux oiseaux, finaliste du prix Apollinaire découverte, et La Chaise de Van
Gogh, La Boucherie Littéraire, Et ils dansaient le dimanche, Liana Levi).


Animée par Nadine Eghels, Textes et Voix.
Née en 1963 dans une famille d’immigrés italiens installée en Charente,
venue à l’écriture par la poésie, autrice de quatre romans, tous publiés chez
Liana Levi, Paola Pigani construit une œuvre à multiples facettes, sous le
signe de la générosité.
Avec Et ils dansaient le dimanche, où elle retrace le destin d’un groupe d’ouvrières
immigrées dans la banlieue lyonnaise des années 30, et le recueil de poésie
La Chaise de Van Gogh (éd. La Boucherie littéraire), Paola Pigani évoque une
nouvelle fois avec une force solaire l’exil, l’enfance, la famille et le travail.


Durée : 1h, suivie de dédicaces dans la salle.
Hôtel de ville, salle du réfectoire.

 

17h30 Débat


Vers la fin de l’hospitalité ?
Avec Fabienne Brugère et Guillaume Le
Blanc, philosophes (La Fin de l’hospitalité.
L’Europe, terre d’asile ? Champs Flammarion),
Camille Gourdeau, socio-anthropologue,
chercheure associée à l’URMIS - Université
de Paris, Affiliée à l’IC Migrations (Revue du
MAUSS, n°53, 2019, p.309-321), Nicolas Klotz,
cinéaste (Les Frontières brûlent, De l’incidence
éditeur/Arte éditions) et Paola Pigani,
romancière (Venus d’ailleurs, Liana Levi).
Animé par Arnaud Wassmer.
Deux philosophes, une chercheuse, un cinéaste
auteur de documentaires, une romancière. Cinq
regards croisés sur la question de l’exil, de
l’accueil de migrants à Ouistreham en passant
par la Jungle de Calais jusqu’au centre de
réfugiés caché dans les hangars de l’aéroport de
Tempelhof à Berlin, à Lampedusa, au Kosovo….
Toutes les civilisations anciennes s’accordaient
sur un point : faire de l’étranger un hôte.
Nous sommes en train de faire l’inverse, de
transformer l’hôte en étranger. Jusqu’à quand ?
Avec le témoignage de Shogofa Arwin, Raha
Sepehr et Maryam Yousefi.


Durée : 1h15 suivi de dédicaces dans le hall.
Cité-Théâtre, 28 rue de Bretagne.

18 mai 2022

Prochaine rencontre à Chambery

 

 

 

i35e Festival du premier roman de Chambéry - Du 12 mai 2022 09h00 au 22 mai  2022 19h00

 

et ils dansaient le dimanche, liana levi, festival du premier roman chambery,Danielle Maurel,Centre Hospitalier Spécialisé de Bassens,SOPHIE D'AUBREBY, SEDEF ECER, PAOLA PIGANI ,salariés des industries électriques et gazières, Isabelle Faure-Doudet,

 

Jeudi 19 mai

Cet hiver, les Lecteurs à Voix Haute ont animé des ateliers de lecture au Centre Hospitalier Spécialisé de Bassens autour du dernier roman de Paola Pigani, Et ils dansaient le dimanche (Liana Levi, 2021). La médiathèque et le CHS vous invitent à échanger avec l’autrice.

Rencontre animée par Danielle Maurel, en partenariat avec le Centre Hospitalier Spécialisé de Bassens

 

 Vendredi 20 mai

 

 

Ces trois autrices, par leur écriture caractéristiques, ont donné vie à des personnages de femmes ayant maîtrisé leur destin dans la turbine de l’histoire. Pour ces femmes, le désir d’exister sans entrave, contre toute domination masculine, familiale, religieuse, sociale, ou politique porte le sens de leur vie. Elles allient force et fragilité, individualisme et sens du collectif. Comment y parviennent-elles ? 

Débat animé par Danielle Maurel

 

 

12:30 | ENEDIS
 

Rencontre avec les salariés des industries électriques et gazières.

Rencontre animée par Isabelle Faure-Doudet

En partenariat avec la CMCAS Pays de Savoie et la CCAS – Caisse Centrale des Activités Sociales du personnel des Industries Electrique et Gazière

Rencontre non ouverte au public

 

 

14 mai 2022

Un autre horizon

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©paolapigani

 

Ici on recycle des palettes avec des garçons maliens
qui sous leur casque entendent à peine leurs coups de marteau Ici, on cherche un autre horizon Après les bâtis, les éboulis, les passages Le ciel est à tout le monde.

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12 mai 2022

Charentes

gare cellefrouin.jpg

©paolapigani

 

 

La vieille gare de Cellefrouin monument d'enfance

devenue si petite Parmi les herbes folles

 Plus loin la rivière répond toujours   au nom de Son

Elle en donne  encore  de cette eau qui nous enlaçait 

J'entends  des petits cris dans les buissons

Sommes - nous devenus oiseaux  ?

Éparpillés de saison en saison aux confins du Poitou-Charentes et au delà?

Nous n'avons jamais rien déchiré

Ni ce voile transparent sur le blé tendre

Ni le bleu du temps

 

 

 

 

 

 

18:25 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gare, cellefrouin, charente

11 mai 2022

En Arles

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©paolapigani

 

 

 

 

Aux Alyscamps

des arches blessées

retiennent encore la lumière


Elle n'est pas moindre en avril


et soupire contre les arbres


Corps à corps avec les pierres

 

12:55 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

28 avril 2022

Prochaine rencontre en haute Loire

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Programme page 1.jpg

14 avril 2022

Arles

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©paolapigani

Les moumours des tourterelles et leurs battements d'ailes m'ont réveillée doucement avant le travail des maçons ce matin. Le chantier doit être plié aujourd'hui .  La grande feria de Pâques  fait déjà trépigner chevaux, taureaux et humains.

 

 

 

 

 

12:24 Écrit par Paola Pigani dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

13 avril 2022

Arles

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©paolapigani

 

 

Et si c'était un homme dans ce brouillard de poussière

Et si c'était un homme qui scie et  meule un seuil de pierre

Et si c'était un homme qui voit unr passante ralentir son pas et

accepte qu' on le photographie  "à condition que ce ne soit pas pour la Provence"

 

Cet homme bien vivant je voudrais lui dire Tu

Je voudrais le remercier de réveiller l'ombre de la rue par son travail et son rire sonores.

Je ne saurai rien de sa fatigue , de ses yeux cachés

ni de ce qui , le soir apaise ses mains  d'avoir tant trembler .

 

13:00 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)