20 novembre 2014
Prochaine rencontre à Francheville
La Médiathèque IRIS
69340 FRANCHEVILLE
Rencontre et dédicace avec l'auteur Paola Pigani pour son roman
"N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures".
Animation dans le cadre du Festival Itinérances Tsiganes
http://artag-asso.org/resources/Accueil/IT2014_ProgrammeF....
La médiathèque de Rillieux la Pape
samedi 22 novembre à 15h30
Lecture accompagnée de Sébastien Félix duo
15:25 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Des livres, Musique, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médiathèque francheville, médiathèque rilleux la pape, sebastien felix duo, paola pigani, n'entre pas dans mon âme avec tes chaussures
17 novembre 2014
Prochaine rencontre à Voiron
Mercredi 19 novembre à 19h30
A la librairie Nouvelle
20 rue Dode
Voiron
Rencontre organisée par la Maison de la Poésie Rhones Alpes
http://www.maisondelapoesierhonealpes.com/
en partenariat avec le cercle des lecteurs à voix haute
d'Agora Peuple et Culture
19:54 Écrit par Paola Pigani dans Agenda, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voiron, librairie nouvelle, agora peuple et culture
16 novembre 2014
Men in blue 3
Lettres de soldats
18:02 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : capossella
20 octobre 2014
Les grues ignées
Les grues ignées
Lorsque je rentrai chez moi, mon appartement poussa
un soupir
d’un cheval qu’on a chargé d’un fardeau trop lourd.
La chambre que je venais de quitter était
une chemise entr’ouverte sur la poitrine,
une respiration se faisant voie avec peine,
respiration longuement interdite,
et le balcon était suspendu au-dessus de nous tel un matin
aux longues jambes à travers quoi tournaient les grues de fer.
J’ai tenté de mordre à travers le nœud de laine de ma gorge,
ma main fraîchement lavée se relâcha un instant.
Avec des grues, on peut tourner le monde
à l’envers : des grues bâtissent comme mille chevaux.
Démolir un amour est un long processus.
Parfois comme si on s’arrachait un sourcil, d’autres fois
comme une opération sans anesthésie.
Le frigo respire lourdement, les tuyaux à gaz
jettent des éclairs et le temps dans les nuages regarde
d’un mauvais œil.
Cette goutte continue à déborder des casseroles salies.
Il paraît qu’il y a quelqu’un qui est venu habiter l’appartement
sur de multiples strates de moi pendant que je voyageais et que
l’appartement attendait, dévoué, mon retour.
A présent, il y a une maison d’oiseaux ici, et une flamme
qui la dévore : flamme bienfaisante,
des coup d’ailes puissants qui se séparent de l’eau :
les grues ignées, les grues ignées.
Barbara Pogačnik
18:00 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : barbara pogacnik
16 octobre 2014
Men in blue 2
Oh ciel bleu de la Marne
femme
avec le sourire d'un aéroplane
on nous oublie
Blaise Cendras
©paolapigani
12:05 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cendrars, appolinaire, marne
05 octobre 2014
Sur la piste de Mirko 5
12:50 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ardit gjebea, albania, paola pigani
22 septembre 2014
Considero valore
10:35 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : erri de luca
13 septembre 2014
Rising sun
20:20 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : breen le boeuf
12 juillet 2014
L'été
Le vent se lève
Enlace la colline
Il faudra aller loin en soi
Pour atteindre cette paix
Qui monte de la mer
Jusqu’à la nuque
Se pencher sur le cœur sanglant
D’une figue
Où l’été n’attend plus
12:00 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
08 juillet 2014
Animal
Chercher dans les branches
Une inclinaison vers son visage
Supplier ces grands arbres
De rejoindre son chemin
Qui va s’évanouissant
Rêver de grand sommeil
Dans le secret de l’inutile
Les frondaisons noires
Et chaudes d’une charmille
Croire que l’été a tout juste
Son âge
Un jour entendre
Un jour sentir
La respiration les murmures
De cette grande armée
Eveiller l’aube
De sa main capitale
Faire taire les sources
Qui épuisent son sommeil
Les longs doigts tordus
Des arbres
En suppliques
On appelle ses peurs
On appelle ses rires
Ses pas de violette étouffée
Oublier
L’envoûtement des forêts
Espérer une flamme
Qui naîtrait de ses paumes
Pour incendier la cathédrale
Fuir ces voleurs de clarté
Qui labourent le ciel
Une cape se pose
Sur ses épaules
Etre un animal
Ignoré de tous
Dans la demeure
Se frayer un passage
Extrait de Si je demeure
11:39 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)