Guillevic 2016linoines la renouée aux oiseaux UA-98678848-1

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20 novembre 2014

Prochaine rencontre à Francheville

 

 

 



 

 

 

La Médiathèque IRIS

1 Montée des Roches
69340 FRANCHEVILLE
Le samedi 22 novembre 2014
11h

 

 

 

Rencontre et dédicace avec l'auteur Paola Pigani pour son roman

"N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures".

Animation dans le cadre du Festival Itinérances Tsiganes
http://artag-asso.org/resources/Accueil/IT2014_ProgrammeF....

 

La médiathèque de Rillieux la Pape

samedi 22 novembre à 15h30

Lecture  accompagnée de Sébastien Félix duo

 
 
 
 

17 novembre 2014

Prochaine rencontre à Voiron

 Mercredi 19 novembre à 19h30

A la librairie Nouvelle 

20 rue Dode

Voiron

Rencontre organisée par la Maison de la Poésie Rhones Alpes

http://www.maisondelapoesierhonealpes.com/

en partenariat avec le cercle des lecteurs à voix haute

d'Agora Peuple et Culture 

 

 

16 novembre 2014

Men in blue 3

 

Lettres de soldats

18:02 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : capossella

20 octobre 2014

Les grues ignées

 

 

Les grues ignées

Lorsque je rentrai chez moi, mon appartement poussa

un soupir

d’un cheval qu’on a chargé d’un fardeau trop lourd.

La chambre que je venais de quitter était

une chemise entr’ouverte sur la poitrine,

une respiration se faisant voie avec peine,

respiration longuement interdite,

et le balcon était suspendu au-dessus de nous tel un matin

aux longues jambes à travers quoi tournaient les grues de fer.

J’ai tenté de mordre à travers le nœud de laine de ma gorge,

ma main fraîchement lavée se relâcha un instant.

Avec des grues, on peut tourner le monde

à l’envers : des grues bâtissent comme mille chevaux.

Démolir un amour est un long processus.

Parfois comme si on s’arrachait un sourcil, d’autres fois

comme une opération sans anesthésie.

Le frigo respire lourdement, les tuyaux à gaz

jettent des éclairs et le temps dans les nuages regarde

d’un mauvais œil.

Cette goutte continue à déborder des casseroles salies.

Il paraît qu’il y a quelqu’un qui est venu habiter l’appartement

sur de multiples strates de moi pendant que je voyageais et que

l’appartement attendait, dévoué, mon retour.

A présent, il y a une maison d’oiseaux ici, et une flamme

qui la dévore : flamme bienfaisante,

des coup d’ailes puissants qui se séparent de l’eau :

les grues ignées, les grues ignées.

 

Barbara Pogačnik 

18:00 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : barbara pogacnik

16 octobre 2014

Men in blue 2

 

Oh ciel bleu de la Marne

femme

avec le sourire d'un aéroplane

on nous oublie

 

Blaise Cendras

 

 

 

 

P1010075 - Copie.JPG

 

©paolapigani

12:05 Écrit par Paola Pigani dans Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cendrars, appolinaire, marne

05 octobre 2014

Sur la piste de Mirko 5

 

 

 

12:50 Écrit par Paola Pigani dans Des livres, Poésie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ardit gjebea, albania, paola pigani

22 septembre 2014

Considero valore

10:35 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : erri de luca

13 septembre 2014

Rising sun

20:20 Écrit par Paola Pigani dans Musique, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : breen le boeuf

12 juillet 2014

L'été

 

 

Le vent se lève

Enlace la colline

 

Il faudra aller loin en soi

Pour atteindre cette paix

Qui monte de la mer

Jusqu’à la nuque

 

Se pencher sur le cœur sanglant

D’une figue

Où l’été n’attend plus

 

 

 

12:00 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

08 juillet 2014

Animal

Chercher dans les branches

Une inclinaison vers son visage

Supplier ces grands arbres

De rejoindre son chemin

Qui va s’évanouissant 

  

Rêver de grand sommeil   

Dans le secret de l’inutile

Les frondaisons noires

Et chaudes d’une charmille

 

Croire que l’été a tout juste

Son âge

 

Un jour entendre

Un jour sentir

La respiration les murmures

De cette grande armée

 

 

Eveiller l’aube

De sa main capitale

 

Faire taire les sources

Qui épuisent son sommeil

 

 Les longs doigts tordus

Des arbres

En suppliques

On appelle ses peurs

On appelle ses rires

Ses pas de violette étouffée

 

 

Oublier

 L’envoûtement des forêts

Espérer une flamme

Qui naîtrait de ses paumes

Pour incendier la  cathédrale

 

Fuir ces voleurs de clarté

Qui labourent le ciel

 

  

Une cape se pose

Sur ses épaules    

Etre un animal

Ignoré de tous

 

Dans la demeure 

Se frayer un passage

 

 

 

Extrait de Si je demeure

 

 

 

 

 

11:39 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)