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26 mai 2021

Prochaine rencontre dans les Cevennes

 

 

 

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Joli festival à saint Ambroix , non loin D'Alés

En compagnie d'Hélène Dassavray, Estelle Fenzy et  Antoine Gallardo

qui tiendra bonne table avec tous ses ouvrages édités par La Boucherie Littéraire.

J'aurais le plaisir de lire des extraits de La renouée aux oiseaux et de la chaise de Van Gogh.

 

 

 

11 mai 2021

Mes Charentes bis

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©paolapigani

 

 

Il existe entre la charmille et les prés, un petit arpent de vigne d' où naîtra,

je crois un vin de marguerites, doux vin de mémoire.

 

 

21:09 Écrit par Paola Pigani dans Des orties et des hommes, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

24 avril 2021

Aux enfants de là-bas

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Pauline Marzanasco
PHOTOGRAPHE INVITÉE

Emmanuelle FavierPaola PiganiDurian Sukegawa et Sandra de Vivies
AUTRICES ET AUTEUR INVITÉS

et 30 photographes, autrices et auteurs

 

Cette trés belle revue vient de publier son numéo 2.

 

C'est une grande joie pour moi de participer à ces naissance multiples

avec une nouvelle intitulée Aux enfants de là-bas.

Un grand Merci à toute l'équipe ! 

 

 

 

 

 

 

 

08 avril 2021

Le monde dans dix ans

 

 

 

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En ce moment en librairie, pour 2 titres de la collection poche "Piccolo" achetés, un inédit vous est offert.

Il s'agit d'un recueil de textes d'auteurs fidèles à la maison d'édition, où chacun donne sa vision du "Monde dans dix ans" Andreï Kurkov, Qiu Xiaolong, Iain Levison, Milena Agus,  Seth Greenland, Vanessa Bamberger, Négar Djavadi , Pascale Dietrich et Paola Pigani.

 

11 mars 2021

Prochaines rencontres en Auvergne

 

 

 

 

 

 

 

 

semaine de la Poésie, Auvergne,Joël Bastard, Ariane Dreyfus, Albane Gelée,Marie Huot, jacques Jouet,, Hélène Lanscotte, Yvon Le Men, Véronique Pittolo, Valérie Rouzeau, Pierre Soletti, Christaine Veschambre, Hubert Voignier, Eric Truffaz, paola pigani

Dans le cadre de La 34 ième  Semaine de la Poésie du 13 au 17 mars, je participerai à un cycle de rencontres en Auvergne (Haute Loire, Allier, Cantal, Puy de Dôme) avec Joël Bastard, Ariane Dreyfus, Albane Gelée,Marie Huot, Jacques Jouet, Hélène Lanscotte, Yvon Le Men, Véronique Pittolo, Valérie Rouzeau, Pierre Soletti, Christaine Veschambre, Hubert Voignier, avec la complicité d'Eric Truffaz et de  Sandrine Bonnaire .

 

 

https://lasemainedelapoesie.fr/la-semaine-de-la-poesie/le...

 

25 janvier 2021

Il manque encore

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©paolapigani

 

 

 

 

 

Il manque encore quelques oiseaux, du vent dans les pages mais le fleuve est là.

Derrière les pilones haute tension, les grues, passent et repassent les personnages entêtés de mon prochain roman...

15:24 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prochain roman

19 janvier 2021

K

 

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©paolapigani

 

 

 

Il était tard lorsque K. arriva. Une neige épaisse couvrait le village. La colline était cachée par la brume et par la nuit, nul rayon de lumière n'indiquait le grand Château. K. resta longtemps sur le pont de bois qui menait de la grand-route au village, les yeux levés vers les hauteurs qui semblaient vides.

Kafka

 

16:19 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kafka, le château

17 octobre 2020

La géante

 

 

 

" La femme qui monte regardait les flammes comme on baisse les armes et comme on se rend, à la vie et à la mort quand elles nous dépassent, quand leurs seuls noms qu'on chuchote, qu'on se répète, la vie, la mort, nous font lucioles ou cigales, briller ou chanter le temps d'un amour éteindre la lumière ou descendre de l'arbre quand il prend fin. "

 

La Géante offre son ombre  et ses parois utérines à deux orphelins Rimbaud et Noële,  grandis on ne sait comment.Tout autour,  l'ainée  trouve aussi des   baies, des herbes  médicinales, son bois mort et  le vent qui fait danser les linaigrettes. Elle cache son cœur  sous des pelures de vieille flanelle,  sait à peine qu'elle est femme et que son frère est enfant. Lui qui cherche l'or des fous,  s'éternise sous l'ombre portée d'un petit duc, et  attend l'heure des lucioles pour franchir les mystères de la Géante. A ses pieds, frère et sœur, forment un curieux noyau humain que la mort a fissuré. Tous deux empruntent des chemins différents entre  leur petite masure, les roches et les arbres. Parfois remonte de la vallée un jeune homme étrange qu'une maladie tourmente. La jeune femme en recueillant son courrier durant ses  absences régulières devient passeur d'ombres et d'amour .Qu'advient-il des mots quand ils ne vous sont pas destinés? Ils traversent les jours et les nuits, deviennent un levain dans le corps et la solitude de Noële.Dans l'embrasure de la géante, se tiennent toujours les vivants, ceux qui hésitent à partir  ou  revenir, ceux qui demeurent dans l'attente de l'amour ou  de la mort.  Ce roman est une trés  belle  fable d'une grande puissance poétique. Dans le sillage de ses personnages,  Laurence Vilaine trace  des lignes très mouvantes qui me font encore trembler. Tant pis pour l'ordre alphabétique, je lui fais une place entre André Dhôtel et Antonio Moresco.

 

La géante . Laurence Vilaine. Zulma. 2020.

 

 

 

 

19:38 Écrit par Paola Pigani dans Des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la géante . laurence vilaine. zulma.

28 septembre 2020

Prochaine rencontre à Villefranche sur Saone

 

 

Balade littéraire à la médiathèque de Villefranche sur Saône.

Samedi 3 octobre 

 

 

En partenariat avec la Vague des Livres et la Librairie des Marais.

 

renseignements et inscription grâce à ce lien

http://www.mediatheque-villefranche.com/agenda2/124-rencontre

25 septembre 2020

N’écrire jamais rien qui de soi ne sortît

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©paolapigani

 

 

 

Rêver, rire, passer, être seul, être libre,

Avoir l’œil qui regarde bien, la voix qui vibre,

Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,

Pour un oui, pour un non, se battre, — ou faire un vers

Travailler sans souci de gloire ou de fortune,

A tel voyage, auquel on pense, dans la lune !

N’écrire jamais rien qui de soi ne sortît,

Et modeste, d’ailleurs, se dire : « Mon petit,

Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles

Si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles ! »

Puis, s’il advient d’un peu triompher, par hasard,

Ne pas être obligé d’en rien rendre à César,

Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,

Bref, dédaignant d’être le lierre parasite,

Lors même qu’on n’est pas le chêne ou le tilleul,

Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul…

 

Edmond Rostand Cyrano de Bergerac

 

 

 

Merci à A. qui entre les murs d'une prison m'a révélé sa passion pour ce texte en ce 24 septembre 2020.