28 janvier 2013
A forza di essere vento...
11:05 Écrit par Paola Pigani dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fabrizio de andre
26 janvier 2013
Lyon perle de soie grise.Stanislas Rodanski
©paolapigani
15:40 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)
25 janvier 2013
Sur la banquette du métro
Une femme endormie sur la banquette du métro
Ses jambes pliées ses pieds posés en face
Elle a enlevé ses chaussures
Je vois ses pieds minuscules
Dans des chaussettes d’homme
Je vois ses paupières baissées
Ses mains jointes
Ses ongles recouverts d’un vernis nacré
ses doigts noirs
Je devine son souffle paisible
Et toute l’étendue du jour
Déjà vaincue.
Paola Pigani Extrait du recueil Indovina
15:37 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
24 janvier 2013
Night shop
15:54 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)
23 janvier 2013
L'enfant le soir
Avancer à plusieurs
Souvent vers le labeur
Ordonné par les parents
Emporter ses fagotins d’ennui
Aller vers les pleins champs
De pierres comme pour la prière
Retrouver le nombre ensencé
Durant les moissons
Les charrées de paille sont
Longs à batir
Le soleil flagelle la peau
La soif est une horloge
Qui démantèle le jour
En sa victoire
Vaillance des heures à traverser
Les terres de poussières
Jusqu’au crépuscule rouge
L’enfant le soir
A genoux dans une bassine
Vaut tout son pesant d’eau et d’or
Ses pieds nus noçant
Dans le jus des lessives
Il réinvente le soliloque des sources
Aperçoit sa mère
Dans son sablier blanc
Jamais il ne la reverra
Telle
Aussi vrai que le savon fondu
Redevient galet
De la voir si belle
Voudrait saisir
La mèche de cheveux
Qu’elle écarte de ses yeux
Voudrait renaître de sa chair
L’enfant boit encore
A la fontaine de ses gestes
Un silence sans lendemain
Paola Pigani
extrait du recueil Si je demeure
15:33 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
22 janvier 2013
Lyon perle de soie grise. Stanislas Rodanski
©paolapigani
15:20 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)
21 janvier 2013
Dans la nuit naissante
Dans la nuit naissante, qu’avais-tu à nommer pour mieux partir ?
L’étrangeté de la terre sous la neige, ceux que tu as laissés, les jours sans suite ?
La ville parfois devenait désert, seuls les paraphes du vent t’étourdissaient
Chaque homme, chaque femme, chaque enfant immobiles dans leur feu intérieur
Attendaient l’heure, les verres étaient vides, le vin chantait dans tes yeux
L’oiseau sur la main tendue de l’arbre pesait encore comme une promesse
Ton royaume s’ébauchait entre trois pétales d‘enfance et le germe d’un orage
Le figuier sur ta nuque versait son ombre, un chat, une pie jouaient de toi
Ne tremblait que l’ardente raison d’être dans tes distraites prières au monde
Le mot source ne donnait pas d’eau à tes pieds ni le mot amour un baiser sur ta bouche
Tu ne craignais plus le temps ni les adieux sous les masques, les voix en allées
Au creux des roses, entre tes paumes, il y avait des passages où parler aux disparus.
Paola Pigani
15:04 Écrit par Paola Pigani | Lien permanent | Commentaires (0)
20 janvier 2013
Favola affidabile
Favola affidabile
Sempre e Mai sono in una barca
Sempre cade in acqua
Mai non ha paura
e si immerge per unirsi
il corrente spinge la barca verso la riva
ormai posso salire dentro
Con fiducia.
Frédérick Houdaer
Engeances.Editions La Passe du vent .
15:17 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : frédérick houdaer, la passe du vent
15 janvier 2013
Anima fragile
18:54 Écrit par Paola Pigani dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vasco rossi
14 janvier 2013
En quittant ce monde ancien
En quittant ce monde ancien
Nous oublierons les terres de cendre
Les visages et les voix emportés
Dans la lourde plainte du vent
Ceux qu’on a dit vaincus
Ceux qu’on a portés brisés
Aux clairières humaines
Marcheront devant nous
Nous, cœurs endurants jadis à genoux
Dans la boue, le regard vrillé aux feux d’hier
Aux crépuscules noueux
Nous, serrés contre leurs ombres
Fils de ceux-là aux corps entaillés
Aux poumons vidés muets et nus
Nos peaux vêtues d’un soleil trop lointain
Nous, cœurs endurants en marche vers un autre monde.
Paola Pigani
17:57 Écrit par Paola Pigani dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : winfried veit